lundi 13 mai 2013

Il n'est pas question d'avoir raison mais d'être vrai




Réveillé à 5h30, je me suis levée puisque le jour en faisait de même. Assez déçue de constater que la sincérité est encore mal perçue et qu’elle décrédibilise, j’ai eu envie d’arrêter de confier mes états d’âmes sur ce blog. Je suis consciente que la majorité des gens a besoin de voir la force d’un thérapeute pour croire en ces capacités, que beaucoup veulent trouver en lui un « superman » aux super pouvoirs, infaillible, parfait, bref, un sauveur. Or c’est précisément ce genre de façon de penser qui amène le conflit intérieur et limite la vision de soi et des autres.
Premièrement, la perfection n’est pas de ce monde. Il ne s’agit pas d’être parfait mais d’être cohérent, en harmonie, en alignement, de pouvoir se centrer en son cœur afin d’être unifié. De réaliser la complétude en mariant les énergies complémentaires que sont le masculin et le féminin, l’ombre et la lumière, le cœur et l’ego, d’être au point zéro, dans la neutralité, l’équilibre intérieur...
Nous sommes parfaits dans les dimensions de conscience unitaire et le but du jeu, c’est d’amener la présence christique intérieure à embrasser la personnalité humaine. C’est en apprenant à vivre à partir du cœur, que celle-ci se manifeste guérissant l’humain divin par la libre circulation énergétique de l’amour inconditionnel. 
La vie étant un mouvement perpétuel, s’accorder à son rythme, se laisser porter par la pulsion intérieure permet d’être en évolution permanente. Il est "normal" d’avoir des moments de "stagnation", de doute puisque les voiles de l’oubli ne sauraient être enlevés d’un coup et notre personnalité humaine tout comme notre âme, sont en position d’expérimentation. 

dimanche 12 mai 2013

« Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle » 2ème accord Toltèque





Toute chose ayant son utilité, la critique est aussi un moyen de s’élever, de grandir, d’affirmer sa foi, d’amplifier la confiance en soi, son unicité tout en reconnaissant l’unité. Il est clair que je ne suis pas totalement guérie. Le manque de confiance en soi, la difficulté de s’affirmer restent encore des pierres d’achoppement sur mon chemin. Ces petits cailloux qui rendent la marche douloureuse.

Un dialogue intérieur monte en moi.
- J’aimerais ne pas être autant déstabilisée par la critique, que ça me glisse dessus.

 -Chacun participe à sa façon à l’élévation de l’ensemble. La façon dont tu es affectée t’indique le manque d’amour inconditionnel pour toi-même, le fait que les blessures de ton âme ne soient pas tout à fait guéries.
Ces émotions t’invitent à ouvrir ton cœur, a amplifier la confiance en ton ressenti, ta guidance, en la bienveillance et le soutien de ton âme. Tu sais que ceux qui semblent être des ennemis, sont au niveau de l’âme, des frères et sœurs qui ont accepté de t’aider à grandir. Remercie-les premièrement de se manifester et de tendre un miroir. Tu sais combien l’humain a de difficulté à oser dire ce qu’il a sur le cœur, reconnais en ces êtres qui te critiquent, cette qualité. La critique nait de la différence, chacun s’affirme à travers elle.

Les énergies du nouveau monde



Lisete Alcade


Depuis que j’ai pris la décision de proposer mon aide individuellement, les choses s’accélèrent et le soutien de personnes que je pourrais appeler ma famille d’âmes, va grandissant. Chacun se manifeste de loin mais avec le cœur et c’est une aide précieuse.
Les temps ont changé, l’heure n’est plus à vivre à partir du mental et ses théories fumeuses basées sur la survie, la peur de la mort et même de la vie. Mais elle est à honorer son cœur, son ressenti son intuition, sa voix intérieure...
A ne pas tant s’attacher à la forme mais au fond, à écouter ses corps et à voir qu’ils sont tous "intelligents", dotés d'une conscience, qu’ils ont leur moyen spécifique d’expression. Apprendre à les écouter et à interpréter leurs messages à travers l’intelligence du cœur, permet l'épanouissement.  
Le plus "difficile", c’est de passer du doute à la certitude puis d’affirmer sa vérité.
Il est clair que ça demande d’avoir suffisamment épuré l’intérieur en osant se regarder en face et en prenant en charge tous les mouvements, les vagues, les tornades de notre univers intime.

Nous sommes crées à l’image de la source. Notre corps physique et nos corps subtils constituent des "planètes" qui gravitent autour de notre cœur-ego, notre lumière intérieure qui rayonne dès lors qu’on la reconnait. C’est notre conscience qui donne vie et sens à ce que nous sommes et voir qui on est devient possible dès lors qu’on choisi de guérir les blessures de l’âme, que l’on porte un regard neutre sur soi. Que l’on sort de la roue infernal de la vision dualiste.
Dans ce nouveau monde, il y a des nouvelles formes de soin qui correspondent à l’ouverture de conscience individuelle et collective. Les statues de Dieu le père ont été détruites afin que la source soit honorée au cœur de l’être. 
L’humain dont le cœur s’ouvre élargit sa conscience et comprend qu’il est la source, qu’il n’en a jamais été coupé. Il n’y a aucune prétention dans tout cela, c’est le résultat de la somme de nombreuses incarnations où nous avons goûté l’ombre en profondeur afin d’être capable de voir notre propre lumière et de choisir l’amour inconditionnel pour guide. C’est aussi ce que disent les écritures saintes même si les puissants de ce monde en ont perverti le sens, en les lisant avec un cœur d’enfant, on trouve la nature de qui nous sommes, nos origines et notre essence.Mais la lecture de soi reste la plus judicieuse.

samedi 11 mai 2013

La fraternité, la sororité, chemin d'ascension



"Just channelling, facebook"


Ce matin, bien que je me sois levée tôt, je ne me sens pas très inspirée à écrire. Je libère beaucoup d’émotions douloureuses relatives aux relations que j’ai avec mes frères et sœurs humains. Un sentiment d’être en décalage avec mon temps. Je pensais que celui-ci était le résultat de mes traumas de l’enfance mais plus ça va et plus je me dis que d’être sincère et intègre, n’est pas toujours bien compris.
Je ne me positionne pas en victime, je ne fais que constater un fait bien réel. L’humain aime à être flatté et considère souvent l’autre comme un objet qui lui permettra de "gagner" quelque chose. De l’estime de soi, de la grandeur, du bien-être, nés de la comparaison. C’est un vol énergétique permanent maquillé par des formules de politesse. « Parlez moi de moi, y’a qu’ça qui m’intéresse », chantait je ne sais plus qui.
Dans un dialogue, il n’est pas question d’échange ni d’écoute mais chacun cherche à entendre ce qui lui fera du bien et prépare les phrases qui vont le valoriser plutôt que d’écouter simplement ce que dit l’autre. Vouloir avoir raison est ce qui motive chacun dans les conversations.
La sincérité, la simplicité et l’honnêteté sont rarement au rendez-vous.
C’est dans les situations de crise collective, les catastrophes écologiques, les périodes d’après guerre, les accidents nucléaire, les licenciements de masse, que l’humain retrouve sa véritable nature et laisse parler son cœur. Il en est de même au niveau individuel. C'est quand un humain se retrouve à la rue, qu'il trouve le trésor caché en son coeur.
Comme s’il fallait attendre d’être malheureux, dépouillé de tout pour être dans l’empathie, l’échange vrai, l'honnêteté vis à vis de soi et de l'autre.

jeudi 9 mai 2013

Douce fin de soirée




J’ai passé une excellente journée faite de ce que j’aime. Ce ne sont pas tant les choses que j'ai faites qui me donnent ce sentiment de satisfaction mais plus la façon dont de les faire. L'énergie dans laquelle j'ai baigné tout au long de la journée. La paix, la confiance en soi, en l'autre. Des activités variées, de l'enthousiasme, sans me soucier de quoi que ce soit. Les courses sans aucun stress, vite fait, bien fait. Des relations humaines fraternelles dans la paix, la simplicité. 5 heures de jardinage, deux heures à midi et trois dans la soirée, à nettoyer, bêcher, désherber, cueillir les fraises (près de 3kilos), réfléchir à la disposition des plantes à semer. 
J’ai bien avancé sans forcer et je commence enfin à penser à faire du ménage à fond, dans l’appartement. J’ai commencé par rajouter des fleurs aux fenêtres. Du coup, ça me motive pour laver les vitres. C'est très souvent l'envie de beau, d'harmonie qui me motive à faire du ménage. Je me débrouille déjà pour salir le moins possible. 
Enfin, l’envie est là mais le jardin passe en priorité. 

mercredi 8 mai 2013

Les relations humaines


Olga Gouskova


Comme la plupart des individus jouent des rôles, se cachent derrière des masques, des fonctions, l’amour et l’amitié s’en trouvent totalement faussés. Ils se basent sur les besoins et font des relations humaines, une vampirisation, un vol énergétique, la plupart du temps.
On attend d’un ami qu’il prenne en charge nos besoins affectifs, qu’il nous renvoie une image positive de nous-mêmes, qu’il nous brosse dans le sens du poil et nous voit selon l’image que nous donnons de nous-mêmes, qu’il confirme l’illusion de qui nous croyons être.
Ce sont des relations d’interdépendance qui se basent sur l’ego, la peur et le manque. On veut que l’autre se conforme à ce qu’on attend de lui. Qu’il joue le rôle d’un père protecteur, qu’il nous défende, nous aide à nous affirmer. Une mère qui panse les blessures de notre enfant intérieur. Un mari qui nous flatte, nous dise combien nous sommes belle et qui soit fier de nous exhiber en public, se valorisant ainsi lui-même. Chacun s’estime à travers le regard de l’autre et va donc naturellement vers ceux qui les maintiendront dans leur illusion de perfection. Être ami de quelqu'un de populaire rendra populaire de même que d'avoir un ami beau, nous donnera l'illusion de l'être aussi. Ou encore s'entourer de gens que l'on juge inférieurs à soi de façon à se sentir fort, valable, plus beau, plus riche, plus intelligent...
On cherche à se valoriser dans le regard de l’autre, par comparaison...

mardi 7 mai 2013

Renaissance



Réveil difficile après une nuit mouvementée. Je n’ai pas de souvenir mais le lit en vrac me laisse penser que j’ai beaucoup bougé. Je repense à l’expérience spéciale vécue hier et samedi dernier et je n’en reviens toujours pas d’être arrivée à me libérer de beaucoup de chaînes invisibles mais néanmoins bien réelles. Je n’ai aucun doute quant à la cause de tout ceci. C’est bien le fait de chercher à réunir tout ce que je suis, à libérer tranquillement mais sûrement le concept bien/mal qui m’apparaît de plus en plus comme la cause de tous les "malheurs" individuels et collectif. 
L’illusion de la séparation dont beaucoup de messagers parlent, est une réalité. 
Je ne peux qu’en témoigner puisque le parcours de découverte de soi et des vérités universelles, est un chemin qui se vit intérieurement et intimement. Je ne peux que vous encourager à en faire l’expérience par vous-mêmes. Toute vérité se vit en soi, entre l’humain et le divin qui se réunifient quand on lâche prise, quand on abandonne toute idée de séparation intérieure. 
Quand on laisse tomber les concepts véhiculés par la société, l’éducation, logés dans l’inconscient, qu’on sors de l’interprétation de la vie à partir d’un positionnement de victime, de bourreau ou de sauveur. 
Le symbole du plexus solaire est un triangle tourné vers le bas qui à mon sens signifie l’enfermement d’une vision basée sur l’ego où chaque pointe représente un des rôles qui maintient dans une vision dualiste de la vie. Il est aussi celui de la relation à la terre mère, le besoin d’ancrage. 
Là encore, il porte en lui tout un potentiel qui peut être limitant ou épanouissant.