Réveillé
à 5h30, je me suis levée puisque le jour en faisait de même. Assez déçue de
constater que la sincérité est encore mal perçue et qu’elle décrédibilise, j’ai
eu envie d’arrêter de confier mes états d’âmes sur ce blog. Je suis consciente
que la majorité des gens a besoin de voir la force d’un thérapeute pour croire
en ces capacités, que beaucoup veulent trouver en lui un « superman »
aux super pouvoirs, infaillible, parfait, bref, un sauveur. Or c’est précisément
ce genre de façon de penser qui amène le conflit intérieur et limite la vision
de soi et des autres.
Premièrement,
la perfection n’est pas de ce monde. Il ne s’agit pas d’être parfait mais d’être
cohérent, en harmonie, en alignement, de pouvoir se centrer en son cœur afin d’être
unifié. De réaliser la complétude en mariant les énergies complémentaires que
sont le masculin et le féminin, l’ombre et la lumière, le cœur et l’ego, d’être
au point zéro, dans la neutralité, l’équilibre intérieur...
Nous
sommes parfaits dans les dimensions de conscience unitaire et le but du jeu, c’est
d’amener la présence christique intérieure à embrasser la personnalité humaine.
C’est en apprenant à vivre à partir du cœur, que celle-ci se manifeste
guérissant l’humain divin par la libre circulation énergétique de l’amour
inconditionnel.
La vie étant un mouvement perpétuel, s’accorder à son rythme,
se laisser porter par la pulsion intérieure permet d’être en évolution
permanente. Il est "normal" d’avoir des moments de "stagnation",
de doute puisque les voiles de l’oubli ne sauraient être enlevés d’un coup et
notre personnalité humaine tout comme notre âme, sont en position d’expérimentation.