Puisque
le monde existe à travers mon regard, puisque ce que je vois dépends de ce que
je crois, chaque jour, je crée le scénario qui me rapproche de ma vérité, de
celle que je veux vivre.
Je
libère peu à peu les comportements contraires à l’amour divin.
J’active
ma réalité selon mes nouvelles règles du jeu. L’amour sans conditions, la
liberté d’être pour tous, l’acceptation de ce qui est, le pardon, façonnent de
jour en jour ce monde d’abord rêvé. En apprenant à choisir la voix intérieure à
qui je laisse le micro et le devant de la scène, je peux chanter la plus belle
chanson d’amour et de joie qui soit.
Je ne
suis pas obligée d’écouter le critique intérieur qui se manifeste si souvent. D’ailleurs,
en lui disant "la ferme" chaque fois qu’il s’exprime, il finit par se taire. J’ai
remarqué que c’est quand je commence à avoir peur du regard extérieur qu’il se
fait entendre. C’est un genre de défense de l’ego, une façon de nier cette
peur, de ne pas la regarder en face. Mais si je la reconnais, je m’attendris
envers moi-même. Je me rends compte de cette faiblesse et du coup, je considère
cet aspect de moi comme un enfant. C’est tout simplement cette part enfantine,
cet enfant intérieur qui réagit.
Mais en même temps, cet aspect de qui je suis
possède toutes les qualités qui me font apprécier la vie. La joie, la
créativité, la capacité de s’émerveiller, d’aller vers l’autre facilement, en
égal...Sans lui, ma vie serait des plus sinistres, chiante, répétitive.