jeudi 2 mai 2013

Dans mon monde, je suis tout, je peux tout




Puisque le monde existe à travers mon regard, puisque ce que je vois dépends de ce que je crois, chaque jour, je crée le scénario qui me rapproche de ma vérité, de celle que je veux vivre.
Je libère peu à peu les comportements contraires à l’amour divin.
J’active ma réalité selon mes nouvelles règles du jeu. L’amour sans conditions, la liberté d’être pour tous, l’acceptation de ce qui est, le pardon, façonnent de jour en jour ce monde d’abord rêvé. En apprenant à choisir la voix intérieure à qui je laisse le micro et le devant de la scène, je peux chanter la plus belle chanson d’amour et de joie qui soit.

Je ne suis pas obligée d’écouter le critique intérieur qui se manifeste si souvent. D’ailleurs, en lui disant "la ferme" chaque fois qu’il s’exprime, il finit par se taire. J’ai remarqué que c’est quand je commence à avoir peur du regard extérieur qu’il se fait entendre. C’est un genre de défense de l’ego, une façon de nier cette peur, de ne pas la regarder en face. Mais si je la reconnais, je m’attendris envers moi-même. Je me rends compte de cette faiblesse et du coup, je considère cet aspect de moi comme un enfant. C’est tout simplement cette part enfantine, cet enfant intérieur qui réagit. 
Mais en même temps, cet aspect de qui je suis possède toutes les qualités qui me font apprécier la vie. La joie, la créativité, la capacité de s’émerveiller, d’aller vers l’autre facilement, en égal...Sans lui, ma vie serait des plus sinistres, chiante, répétitive.

Cette facette de ma personnalité me permet de me sentir jeune malgré les années, de ne pas craindre la maladie, la mort, d’avoir cette insouciance qui rend tout possible. De rêver, d’élever naturellement mon taux vibratoire. 
Je fini par me demander si ça n’est pas cet aspect de moi qui est divin tant il est en accord avec les vibrations les plus élevées que sont l’amour inconditionnel, la joie, en accord avec la vie elle-même.
Cette connaissance me montre que l’enfance pourrie que j’ai vécue a provoqué une telle frustration de cet aspect de qui je suis, que sa révolte intérieure, l’a maintenu présent, vivant en moi. 
De même que le sentiment d’injustice vécu m’a rendu sensible à la misère extérieure me permettant de développer la compassion, de pouvoir être en empathie avec ceux qui souffrent. Maintenant que je sais qui je suis, que je connais les lois universelles, en chérissant cet enfant intérieur, en guérissant ses blessures, en le guidant par ma sagesse d’adulte et le divin intérieur, nous co-créons un présent heureux qui correspond au rêve qu’il a maintenu vivant.
Pour cette raison, l’unité de tout ce que je suis me permet de découvrir ma richesse intérieure. Tant que je rejetais l’enfant, l'ensemble de mes émotions, tant que je le rendais responsable de mes malheurs, je me privais en même temps de toutes ses qualités.



Je refoulais les émotions qui sont sa façon de revendiquer son droit d’exister, de s’exprimer quand on ne veut pas écouter cet aspect de soi-même. Je m’interdisais la colère. Quand on est adulte et surtout quand on se veut spirituel, il est interdit d’exploser, on doit afficher une personnalité calme, lisse, qui contrôle tout. 
Mais la colère est un message. Il se peut que se soit l’enfant intérieur qui manifeste son ras le bol d’être muselé, de ne pas pouvoir exprimer ce qu’il est. Tant qu’on refoule ses émotions c’est comme si on lui refusait le droit de s’exprimer. Une fois qu’on accueille la colère ou même la tristesse, on comprend ce qu’elle sous-tend, ce qu’elle veut nous dire. Dès lors qu’on cesse de lutter avec une part de soi-même, qu’on l’accepte, en en voit la brillance et la pertinence.
Je crois en cela et le comprends depuis longtemps mais maintenant, ça devient réellement vivant en moi. Tout le parcours de ma vie prend un sens nouveau. Tout ce que j’ai vécu m’a amené à être qui je suis aujourd’hui. Et c’est en acceptant tout ce qui est en moi, tout ce qui se vit à l'intérieur que j’ai découvert ces vérités.
Même si mes conditions de vie ne sont pas extraordinaires, mon état d’esprit qui devient de plus en plus joyeux me permet de passer de l’acceptation à la gratitude. 
C’est aussi en portant ce nouveau regard sur les faits que je peux voir clairement une intelligence supérieure à l’action, dans chaque période de ma vie. J’y vois la guidance et le soutien permanent de mon âme.

J’ai passé trois heures au jardin à nettoyer les fraises. A retirer les feuilles mortes de l’année dernière qui avec la pluie pourrissaient les fruits trop nombreux, collés les uns aux autres. Je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle avec le travail spirituel. Ce n’est pas suffisant de vouloir créer quelque chose de bon, il est nécessaire de procéder au nettoyage des vieilles croyances passées. De libérer ce qui peut pourrir la création. La critique, le jugement, l’étiquetage bien mal...
J’ai pourtant eu mon quart d’heure de colère de critique, d’idées négatives qui viennent en surface chaque après midi mais comme j’ai appliqué ce dont je parle plus haut et ça s’est arrêté. Un bel orage a éclaté et c’est comme si ça m’avait lavé toute la nervosité.



Pour changer concrètement son quotidien, il faut changer ce qui nous fait voir les choses de travers.
Par exemple, par rapport à l’argent, il m’est arrivé plusieurs fois de me dire "mais si je gagne une grosse somme d’un coup, je vais m’ennuyer, je ne serais plus créative". Je guéris peu à peu cette vision et déjà je ne manque de rien. Je change peu à peu mon point de vue en imaginant comment serait mon quotidien avec beaucoup d’argent. Tant que quelque chose s’y oppose, ça n’arrivera pas. Tant que je penserais que je risque l’ennui, de devenir hautaine, suffisante de me sentir au-dessus des autres, ça ne marchera pas. Il faut donc que je libère tout ce qui fait barrage afin que ça se réalise. En commençant par imaginer tout les aspects positifs de la situation, en libérant la peur de l’autorité, du pouvoir...En cessant de critiquer ceux qui en ont, ceux qui sont au pouvoir...En libérant la notion de bien et de mal je place mon regard à partir d’un point neutre où je peux voir les choses avec objectivité, en toute bonne foi.

Je répondais à une lectrice et en écrivant, je me suis rendue compte du chemin parcouru. Même si je devais mourir demain, j’aurais peu ou pas de regrets. Plus de 2000 ans à vivre dans l’ignorance de l’être que je suis en totalité, des lois universelles et réaliser cela en une seule vie, c’est immense. 
C’est là où je me dis que tout ceux qui parlent de la période exceptionnelle que nous vivons, sont vraiment inspirés d’en haut et que j’ai bien fait de croire à tous ces messages des êtres de lumière. 
Pourtant j’aurais pu passer à côté, m’accrocher à ce que je voyais du monde qui n’était que le reflet de mes propres souffrances, de l’injustice et la dureté dont je faisais preuve à mon égard. 
A mesure que j’ai nourri l’espérance et la foi d’être un humain divin, cet aspect élevé de mon être s’est manifesté changeant mon point de vue. Jusqu’à me faire accepter l’idée que le fait de séparer, de diviser les choses était la cause de mon mal être. 
La cause des conflits intérieurs. 
Mais même si les messages que j’ai lu m’ont aidée à préparer le terrain, j’ai du appliquer cette foi au quotidien en changeant totalement mes croyances.
Bon je recommence à rabâcher. Le voisin du dessus s’est mis à chanter dans son micro ! On se calme, même si c’est chiant, répétitif, si ça m’agace qu’il se croie seul sur terre...Je ne suis pas obligée de subir. Il a changé de pièce et je l’entends moins qu’avant, c’est déjà mieux !
Positivons ! L’orage s’est arrêté, je vais pouvoir rebrancher la box et me connecter. 
Oh, il s'est arrêté! Je vais finir par croire qu'il m'a entendu et pourtant, pour une fois, je n'ai pas gueulé! Enfin pas trop fort! 


Bon, j'ai encore zappé les courses aujourd'hui. J'attends toujours d'être obligée d'y aller pour me remuer! Rien de grave mais j'aimerais bien retrouver l'enthousiasme de mes seize ans, à vouloir aller vers les autres. Remarque, à cette époque, c'était un besoin de partir de chez mes parents, de rencontrer un homme qui me sauverait de mon malheur...
Heureusement que ça n'est pas arrivée, je serais passée à côté de l'autonomie affective. Peut-être grand mère à vivre dans l'attente de recevoir la visite de mes enfants, dépendante de leur amour...
Non, non, je suis libre, sur le chemin de la liberté, le désir de tout détachement, dans l'amour inconditionnel de soi et l'acceptation de la vie telle qu'elle est, sachant que la part éclairée de ce que je suis, guide chacun de mes pas, que nous co-créons un quotidien plus conscient, aimant. 
J'ai fait de la confiture avec les fraise, elles étaient trop abîmées. Ce sera pour le petit déj demain. Dire que j'aurais dû attendre 48 ans pour pouvoir me faire des petits déjeuners sucrés! Gamine, je vomissait le lait! 
Bon, il est tard, une bonne nuit de sommeil m'attend.

Photos de fleurs du jardin prises l'été dernier.
Comme toutes les photos de fleurs sur ce blog, (sauf quelques rares trouvées sur flowers world), vous pouvez les enregistrer à condition de mentionner l'adresse du blog. Ce sont mes petites créations que j'ai semées avec amour et j'y suis un peu attachée.
Extrait de mon "Journal de bord d'un humain divin comme tout le monde" publié ici:
http://lydiouze.blogspot.fr