Ce
matin, j’ai un peu de mal à émerger. La nuit a été courte. Le voisin d’en haut,
encore lui, a fait pas mal de bruit vers 1h du mat et j’ai eu du mal à
m’endormir. Le chat qui était là me dérangeait. J’ai même poussé une gueulante
à l’adresse de cet homme dont le comportement ne m’irrite pas par "hasard". Voilà mon "arme", ma défense, le cri. Pas très spirituel comme façon
d’être mais bon, je ne vais pas me mentir ni me la jouer "parfaite". Il
est évident que j’ai à guérir ma conception du pouvoir, de l’autorité, la
façon de s’imposer...Tout ceci est intimement lié à l’argent et le fait que
j’aie tout juste de quoi vivre n’est pas non plus le fruit du hasard.
Les
messages de Jeshua me touchent particulièrement en général et en particulier concernant
les passages qui parlent d’abus de pouvoir. Que ce soit à la période Atlante où
je reconnais avoir un certain mépris inconscient pour la masse dans ce qu’elle
a de plus barbare, l’effet de meute, comme les supporters, les lynchages de
toute sorte...ou encore la période où les femmes utilisaient les hommes pour
leur unique qualité de reproducteur.
Je n’ai pas de souvenir précis mais je reconnais
avoir des comportements autoritaires de leader et une façon d’être plutôt
radicale. Bien que je porte ça en moi, j’essaie de ne pas l’activer et le
travail spirituel, la motivation de recherche de neutralité s’en trouve
amplifiée par ce ressenti. C’est plutôt de l’ordre de la mémoire ancestrale.
J’ai contacté un personnage que j’ai incarné, qui était un chef cuistot plutôt
abusif dans son rôle et dont le comportement a suscité beaucoup de culpabilité
qu’il a heureusement avoué sur son lit de mort auprès d’un curé. Certainement qu'en faisant cela, il a limité l'impact de celle-ci dans mon présent. Il est clair
que je n’aurais pu avoir accès à cet aspect de qui je suis si je n’avais pas
revisité la notion de bien et de mal.
Je vois
les côtés "positifs" de mes "défauts" mais je sens bien que beaucoup
de culpabilité et la peur de refaire les mêmes erreurs, m’empêche d’être en
paix avec l’autonomie financière, l’argent et la difficulté à m’affirmer, à
trouver ma place dans la société. Il y a un mélange de "punition" liée aux
erreurs passées mais surtout une peur de tomber dans l’abus de pouvoir.
Depuis
l’adolescente, malgré mon caractère plutôt rebelle, j’ai toujours vu les flics
comme des gens "normaux", un mal nécessaire qui ne faisait que répondre au besoin de la
populace d’être dirigé, d’être mené par la peur du gendarme pour marcher droit.
Je n’en suis plus là mais quand je lis quel a été le comportement des Atlantes
qui considéraient les humains comme inférieurs, je peux comprendre leur
raisonnement même si ça m’horrifie.
Les nombreuses vies de victime depuis cette période
ont dû modifier ma vision mais pas encore au point d’oser m’imposer dans la
société.
Le comportement du voisin d'en haut, de celui dont le jardin est collé au mien, et celui du gamin du quartier qui agissent en
maîtres des lieux m’horripile et cette réaction me renvoie toujours à ma propre
difficulté à trouver le juste milieu. C’est comme si la peur de l’abus de
pouvoir était ravivée et le souvenir d’avoir aussi été victime, se mélangeaient
me paralysant.
Je me sens partagée entre les deux, la douleur de l’abus qui a
entrainé tant de souffrances dont j‘ai pu goûter les effets dans mes vies plus
récentes, semblent s’entre mêler.
D’un autre côté, d’avoir testé ces deux
facettes, ces deux rôles, m’amène à dire aujourd’hui presque autant
viscéralement qu’au niveau cellulaire, STOP. Ras le bol de la dualité. Comme si j’étais mûre pour passer
à autre chose et cette chose, c’est la neutralité.
Je ne
m’appesantis plus, ni sur la pauvre victime, ni sur le méchant bourreau que j’ai
incarnés. Tout ceci me semble logique à parti d’un point de vue éclairé. Les
messages d’Ashtar par Simon Leclerc et ceux de Jeshua par Paméla Kribbe m’ont
permis d’intégrer comme vérité la notion d’incarnation comme un apprentissage.
Les
choses se mettent en place et je sens maintenant que le décor est planté,
il me reste à trouver comment devenir autonome de façon juste et équilibrée.
J’ai pas
mal de capacités qui pourraient constituer un métier pour peu que je sois
capable de me vendre, de porter une étiquette spécifique. Seulement, je trouve
que se définir comme Sellier (travail du cuir), photographe, même écrivain
public, sonne creux, se coller une étiquette enferme. Je suis toujours étonné de voir que ce que j'écris se retrouve sur des sites tels que jardin soleil, les chroniques d'Arcturius et d'autres dont un qui a carrément repris une phrase en citation! Idem pour mes capacités à
voir les gens tels qu’ils sont en vérité, à pouvoir les "cerner" assez
facilement au premier contact, tant psychologiquement qu’énergétiquement. Ou
encore mes aptitudes à connecter l’invisible qui m’ont d’ailleurs été confirmées
par une personne qui canalise les êtres de lumière.
Malgré tout par peur d’être enflée d’orgueil, de me sentir supérieure aux autres, puis par manque de culot et la peur d’être enfermée dans un
rôle, je reste "assistée", bénéficiaire du RSA.
Ma mère
évidemment mettait cette inactivité sur le dos de la fainéantise, le côté
rebelle. Heureusement elle comprend et accepte peu à peu l’idée que je veuille
guérir en profondeur. Même si pour elle il est question de sevrage et de
guérison du passé d’inceste pour lequel elle se sent un peu responsable de ne
pas avoir été capable en tant que mère, de voir ce qui se passait.
D’un côté, j’ai une immense envie d’être
indépendante et en même temps, j'ai peur d’être coincée dans une fonction. On m’a
proposé dans ma vie, un CDI que j’ai refusé, e suis partie en courant! Idem pour le concours pour entrer
dans l’administration que j’ai préparé mais auquel je ne me suis jamais
présentée.
Le fait
d’avoir lu Eckhart Tolle, me sors un peu de ces schémas de base puisque je
distingue les conditions de vie de l’être mais tout est loin d’être assimilé.
Je n’ai
jamais considéré les patrons ni l’autorité en général, comme supérieurs. Je
vois plutôt ça comme des rôles dont la responsabilité et l’engagement ne
m’attirent pas du tout. Toujours est-il que je sature d’être "assistée" et
mon désir d’indépendance m’amène à devoir "travailler" en profondeur sur
ma vision du pouvoir.
La peur de la puissance divine, de ma propre puissance, est
aussi mise en évidence. Je n’en suis qu’à poser les éléments de compréhension
mais je sens que l’heure est venue de trouver ma place.
Tout le
travail de libération des peurs, la révision du concept bien mal, devraient
m’aider à trouver ma voie. Tout comme le fait de suivre les pulsions de mon
cœur et d’écouter mon âme.
Le
puissant désir d’auto-guérison occupe tout mon temps et je me dis que ce choix
de vie d’être "assistée", correspond à cette "mission de vie". Je me
sens évidemment concernée par l’élévation planétaire mais pour le moment, je me
limite à révolutionner ma conception de la vie. C’est déjà un immense chantier
et si c’était la seule chose que j’arrive à réaliser, dans cette incarnation, j’en serais satisfaite.
Passer du conditionnement du mental ego à un comportement inspiré par le cœur, l’âme, constitue un pas de géant dans mon évolution perso. De même que l’auto-guérison et la libération de tout attachement, dont l’interdépendance affective représente une mission à part entière.
Il ne me
reste plus qu’à continuer de modifier mes pensées, à apprendre à vivre à partir
du cœur et à prendre patience dans cette transformation profonde puisqu’elle va
jusqu’au cœur de la mémoire cellulaire. Là encore, l’amour inconditionnel de
soi et la foi, sont essentiels. La patience et l’espérance sont aussi de mise.
J’y vais donc pas à pas en étant à l’écoute de mon ressenti avec la forte sensation depuis l’enfance, que j’y arriverais. Chaque jour me confirme cette croyance par l’intimité créée avec mon âme mais bien souvent, je trouve le temps long !
Je suis convaincue qu’en continuant d’accepter ce qui est et en portant un regard bienveillant sur mes faiblesses, les choses s’équilibreront d’elles-mêmes. Des petits progrès me le confirment continuellement, ce qui me permet de persévérer dans la foi. De même qu’en changeant mon regard sur ce que je croyais être l’autorité divine, j’entre dans une relation d’égal à égal avec les parts plus éclairées de ma personnalité. Il semble logique que je doive trouver l’équilibre et libérer tout un tas de fausses croyances et de peurs avant de pouvoir user de ma puissance divine. Vouloir forcer les choses, serait encore tomber dans l’abus vis-à-vis de soi-même.
Heureusement
je n’ai plus trop l’impression de tourner en rond et le fait de diminuer les
cachets et ainsi retrouver peu à peu mon intégrité, me permet de voir qu’il est
plutôt question d’un mouvement en spirale ascendante.
J’ai
déjà presque acquis la confiance en la bienveillance de mon âme à mon égard, la
certitude d’être partenaire avec mes aspects divins plutôt que d’être une
marionnette à fil ! Mais ça demande une vigilance qui n’est pas de tout
repos, pour ne pas retomber dans la sensation d’être victime.
Le seul
remède; continuer d’affiner la relation au divin, et d’activer l’amour
inconditionnel de soi, la confiance en soi et en la vie.
J’ai eu accès à quelques vidéos qui expliquent comment gagner de l’argent avec un blog mais je ne suis pas allée au bout. La démarche consiste à intégrer de la pub, à vendre des produits en lien avec le thème du blog...
Je supporte mal la publicité tant elle est manipulatrice et prends les
gens pour des cons en étant en plus totalement intrusive. Il y a un côté
pervers qui ne me correspond pas du tout.
J’ai vraiment besoin de guérir ma
conception de l’agent. Déjà le fait d’avoir fait l’exercice de reconnexion à
l’esprit de l’argent, d'Inelia Benz, de considérer la chose comme une simple énergie d’échange,
un élémental comme les autres, m’a beaucoup aidé à changer mon regard.
Il est
déjà 9h30 et je dois aller faire des courses, payer le loyer, poster la facture
du mobile...Je n’ai pas de problème avec les factures. Beaucoup de gens râlent
quand ils doivent les payer mais en fait pour moi, c’est tout à fait normal que
de payer pour des services. Evidemment quand c’est l’heure de payer l’eau,
c’est autre chose. C’est aberrant qu’on en soit rendu là, d’autant que celle-ci
est totalement dénaturée. Je me souviens de son goût quand j’étais enfant.
C’était un régal d’en boire. Depuis une trentaine d’années, elle est
dégueulasse. Je ne bois que du thé, des infusions, comme si je devais la faire
bouillir pour la consommer. C’est carrément instinctif ! Quand à celle qui
est vendue en bouteille, je n’ai jamais pu m’y faire.
Bon,
Lydiouze, bouge-toi le f...
Photos de ma collec, que vous pouvez "prendre" en mentionnant l'adresse du site. Extrait de mon "Journal de bord d'un humain divin come tout le monde" publié ici:
http://lydiouze.blogspot.fr
http://lydiouze.blogspot.fr