Les premières
pensées au réveil étaient plutôt tristes sans aucune raison apparente. Je me
suis interrogée et je me dis que le fait d’avoir écouté les histoires de Pierre
Bellemare, hier soir avait peut-être éveillé cette sensation. C’est un homme qui
raconte des « faits divers » avec un tel enthousiasme qu’on se sent
plongé dans la scène qu’il sait rendre vivante. Après tout, entendre des
histoires souvent douloureuses de personnes inconnues peut provoquer un genre
de tristesse devant la folie meurtrière. De plus, je ne suis pas habituée à faire entrer en moi ce genre d'histoire puisque je n'ai jamais lu les journaux et que je n'ai plus de téloche depuis maintenant trois ans. Heureusement, il y avait aussi des histoires
extraordinaires ce qui m’a permis de faire la balance.
Puis, j’ai continué de
chercher ce qui avait pu amener ses pensées sombres, enfin cet espèce de
nostalgie ambiante. C’est venu d’un coup à ma mémoire, une phrase que j’ai lue
dans le message de Jeshua qui parle des relations.
Il explique que bien souvent
les relations entre humains d’amour ou d’amitié, font ressurgir des peurs
imprimées au niveau de l’âme, telles que la peur du rejet, de l’abandon...Ces
sentiments douloureux que l’on attribue à la relation que l’on vit présentement,
sont en fait la réminiscence de la sensation de déchirure vécue lors de la
naissance cosmique. Ce sont des choses que j’avais déjà lues et auxquels je crois profondément mais cette
fois-ci, il semble que je les vive. Comme si c'était l'heure de regarder ces peines en face.
Saisissant ces pensées, je me suis adressée
à la part la plus amoureuse et la plus lumineuse de ma personne, à la source
père mère qui vit en moi, afin qu’elle guérisse mon âme.
Je ne
doute plus du contact établi et permanent avec cet aspect de qui je suis et
nous avons une relation intime et directe. Je m’adresse à cette part intime de mon être
qui contient les mémoires de toutes mes vies, comme je parlerais à mon double
et "elle" me répond de la même façon, sans chichis, tambours ni trompettes,
puisqu’elle est la part intime de moi-même.
Celle qui sait tout de ma
personnalité, de mes vies passées, de ce fameux moment de plongée dans l’inconnu.
Je sais aussi que malgré son grand âge et une certaine "sagesse" acquise
au fil des expériences, il y a en elle la mémoire de ce déchirement primordial
qui influence ce que je suis aujourd’hui.
Il est important de considérer que l'âme n'est pas l'aspect de qui nous sommes qui est réalisé. Elle est dans l'expérience, entre l'humain et le divin et n'est donc pas cette part de nous qui est réalisée. Bien qu'elle ait une perspective plus large de la vérité de tout ce que nous sommes, de son point de vue à partir de l'astral, elle n'est pas la conscience.
En parallèle, je ressens que le
processus de guérison est très simple et qu'il suffit que
quelque chose vienne à la conscience et soit regardé de façon neutre pour que
ça perde sa charge émotionnelle, énergétique et que ce soit libéré et définitivement guéri.
Le désir d’unité amène à faire "rencontrer"
en conscience tous les "morceaux" qui constituent ensemble, ce que je suis
et cette réunion amène l’équilibre, l’harmonie. On s’imagine qu’il faille des
rituels interminables, une intention appuyée d’émotions puissantes...Mais je
suis convaincue que ça n’est absolument pas nécessaire.
Selon la loi du moindre
effort, et la puissance de notre conscience, ça n’a absolument aucune raison d’être et c’est seulement le reflet du
manque d’amour de soi, de foi en soi qui nous pousse à croire qu’il faille "lutter"
pour obtenir quelque chose ou la guérison.
Réaliser que nous soyons UN, suffit à le vivre.
Le fait que nous ayons beaucoup à
guérir peut nous donner l’impression que ça ne marche pas aussi facilement
puisque beaucoup de facettes de ce que nous sommes ont besoin d’être amenées à
la lumière de notre conscience. Ce simple fait est suffisant.
Avant,
je me disais qu’il fallait que je voie mon aspect lumineux afin d’être certaine
que la guérison se réalise. Il fallait que quelque chose de spectaculaire
arrive pour me confirmer la réalité de la guérison mais plus j’ai
confiance en tout ce que je suis, plus je vis dans l’amour inconditionnel de
soi et plus ça m’apparait d’une simplicité enfantine.
La pensée étant très
puissante il suffit aussi que le doute se manifeste pour que le processus de
guérison soit stoppé.
Amplifier
sa foi, la certitude d’être multidimensionnel et que tous les aspects qui
forment notre être, n’ont jamais été séparés que par notre croyance, est la première
chose à faire.
En fait il nous suffit de croire qu'ils travaillent ensemble pour lâcher l'idée qu'ils sont comme les locataires d’un
même immeuble qui ne peuvent pas communiquer.
Le bruit
des portes qui claquent dont j’ai longtemps souffert, me faisaient penser à
chaque fois, que je devais réviser l’idée de séparation intérieure. Une phrase, la même, me revenait en tête.
"Ils font ce que tu fais à l'intérieur de toi. Tu crois qu'il y a des portes entre tous les aspectes de ta personnalité et c'est ce qu'ils te reflètent".
J’ai
donc décidé d’inviter chaque jour, les facettes de qui je suis, à se réunir
dans l’amour dans une grande fête des voisins, afin de créer une journée
harmonieuse, agréable, soutenue par la fraternité, l’amour inconditionnel et le
respect mutuel. Que chacun mette ses qualités au service de la communauté afin
de faire de chaque jour, une fête.
C'est un appel dont le but est de me faire prendre conscience de cette vérité, de l'imprimer dans ma réalité quotidienne, de l'intégrer au niveau du mental.
Puisque la seule prise de conscience suffit.
Prononcer à voix haute permet de rendre vivante, d'inscrire dans tous les corps cette vibration pure.
Je laisse couler les larmes qui sont la libération dans la chair de la souffrance originelle de mon âme. Des larmes guérissantes, une nostalgie que je laisse s'exprimer totalement afin qu'elle sorte définitivement de tout ce que je suis.
Au niveau concret et pratique, en prenant soin de tout ce que je suis, en ayant de la douceur, de la tendresse pour moi-même, je réalise ce processus de guérison dans ma réalité d'ici et maintenant qui se répercute dans toutes les dimensions de mon être, dans tout l'espace temps.
Photo de la coccinelle de ma collec et celle de la voie trouvée sur Milky Way Scientist