J’ai
enfin mis le doigt sur le pourquoi de ma colère de ces derniers jours et du
manque total de motivation à assumer le quotidien. Une lectrice me l'avait d'ailleurs suggéré. Je mettais évidemment ça sur
le dos du temps extérieur ! Il est vrai que ça n’aide pas de se trouver
enfermé à cause de la pluie mais ça ne m’a pas empêché de sortir, à d’autres
périodes de ma vie.
Ce sont
tout naturellement les conséquences de ma consommation d’herbe. Quelle conne !
J’ai pourtant déjà noté, les effets négatifs et secondaires de ce produit qui
est vraiment un piège. Le fait de me rendre compte de la connerie que j’ai
faite, a amplifié la culpabilité, les émotions négatives que j’ai déjà du mal à
lâcher. Pas la culpabilité vis à vis d'un dieu extérieur ni même vis à vis de mon âme non, vis à vis de ma personnalité humaine, de mon désir de m'aimer et de me respecter.
J’ai été
totalement à côté de la plaque pendant 15 jours ! Ce qui n’invalide pas
les vidéos mises en ligne ni ce que j’ai écrit. Je ne retire rien mais je comprends
mieux pourquoi ça me semblait si creux et débile à la relecture. La sensation
de régresser, de devoir revenir à la base de ma foi et surtout de vivre totalement
dans la bulle de mes pensées, revenait en force. Totalement fermée à l’extérieur et à une grande
part de ce que je suis. Même si le travail effectué au niveau des vies
antérieures est utile, le problème actuel était dû au fait de continuer de nourrir
grassement la victime en moi, l’inconscience et la peur de vivre, d’être qui je
suis. D'un autre côté ça vient certainement de loin pour être encore aussi présent.
Le truc,
maintenant, c’est de me pardonner d’avoir pu retomber dans le panneau et de
libérer les effets négatifs, les résidus de ce poison. L’acceptation de cette
part totalement stupide de qui je suis, est urgente est nécessaire.
Le
simple fait d’écrire ça, réveille la honte en plus de la culpabilité. La douche
de tout à l’heure a bien nettoyé la brume ! Il serait peut-être utile que
je contacte la part de moi qui a besoin de ce genre de produit. La tendance à l’auto-destruction ?
Le besoin de « planer », le refus du quotidien, l’ennui ? La
peur de vivre, la peur de ma puissance, la peur du succès ?
J’ai souvent
eu cette tendance à foirer les choses qui risquaient de me faire avancer, de me
rendre heureuse. C’est hallucinant d’être aussi contradictoire ! D’un côté,
j’appelle les rayons, l’énergie christique et de l’autre, je sabote tout dès
que j’y vois clair, que la lumière intérieure grandit. Je peux comprendre que je craigne le bonheur ou plutôt que
je craigne de le perdre une fois qu’il se manifeste. Tout comme les fois où je
me suis sentie amoureuse, j’ai tout fait pour que ça ne marche pas. J’ai trompé
par peur de l‘être, m’accrochant aux produits par peur de m’accrocher à quelqu’un...
Je me
fatigue de tant de complexité.
Pas
étonnant que je sabote aussi les choses spirituellement ! J’imagine que d’appeler
le christ intérieur à se manifester suffira. Qu’il prendra les rênes de ma vie.
C’est exactement le même schéma que quand j’étais ado et que je rêvais à l’homme
qui me délivrerait de moi-même, de mon ennui, de mon manque d’amour propre, qui
révélerait ce qui est beau en moi...
Mais c’est
à moi-même de me prendre totalement en charge. J’avoue que j’ai encore beaucoup
de peurs qui remontent à l’idée de me retrouver sans la carapace artificielle constituée
par les médocs et même si j’en ai vraiment envie, je n’ai pas le courage de
tout laisser d’un coup et me contente de diminuer milligramme par milligramme.
Là où je m’en veux pour l’herbe, c’est que ça m’a fait perde de l’énergie, la
connexion évidente et donc la confiance en soi. Heureusement que je me focalise
sur le moment présent. De toute façon, je n’ai pas le choix parce que l’anticipation
est devenue carrément angoissante. La libération du passé m’aide aussi même s’il
m’arrive de retomber dans les vieux schémas.
Bon, c’est
l’heure de réunir tout ce que je suis et de s’entendre quand à l’avenir, au
présent !
Je
libère le saboteur intérieur, tout programme d’auto-destruction, d’autopunition
et j’accueille la vie simple, sans artifice, le courage d’être ce que je suis,
sans honte, culpabilité ni peur. Je viens d’imprimer au niveau subconscient tout
attachement aux aspects sombres de ma personnalité par une séance de bonhommes
allumettes.
Il est
15h30 et j’ai envie de dormir malgré une nuit de 7heures ! J’écoute mon
corps et vais m’allonger. Je mangerais plus tard. Idem pour les courses, on
verra ça jeudi.
Je viens
de regarder l’émission quotidienne on n’demande qu’à en rire, en rediffusion. Rien
de tel qu’un peu d’humour pour retrouver de l’énergie et élever le taux
vibratoire. Le fait d’avoir sorti tout ça m’a libéré d’un poids et même si la
prise de conscience de mon erreur a amené de la culpabilité, de la colère et le
sentiment d’être nulle, je ne m’y suis pas accroché. J’ai quand même pris une
bonne claque.
Allez, c’est
le moment où jamais de vivre tout ce que j’ai écris ces derniers jours. C’est
comme si j’avais préparé la redescente.
Je suis
allée au jardin prendre quelques photos. La pluie a bien abîmée les fleurs, des
insectes ou rongeurs ont mangé les fraises mais il en reste. J’ai posé l’objectif
sur les jeux du soleil sur les gouttes.
Heureusement
que le matin je suis rempli d’enthousiasme et que celui-ci ne dépend pas de la
prise de médicaments sinon je crois que je n’aurais pas le courage de continuer
ce chemin parfois si tortueux et compliqué. Même si je sais que c’est moi qui
le créé, je maîtrise si mal mes coups de crayons qu’il me faut activer la foi
pour la maintenir vivante. J’ai encore hésité à publier ce texte mais comme je
me suis proposé de tout dire, de ne pas jouer le jeu de la perfection, du
sauveur ni de faire semblant, c’est partit.
Il me
semble que le changement planétaire viendra par l’acceptation de ce qui se vit
en soi et l’authenticité dans les relations, dans le moment présent, je suis
donc l’inspiration initiale. Mais tout de même pour ajouter une note optimiste,
voici quelques sketchs histoire de déplomber l’ambiance. Là encore, le désir d’être
une bouffée d’optimisme pour le lecteur m’éloigne de mon chemin d’envie d’authenticité
et d’acceptation de ce qui est. D’un autre côté, comme c’est ce que j’utilise
pour me remonter le moral, allons-y gaiment !
Je suis
tombée sur quelques vidéos d’un vieil humoriste Guy Montagné. C’est un peu
vieillot, c'est gras, c'est gros mais si bien interprété que c'est efficace. Et oui, on peut aimer la beauté des fleurs, baigner dans la spiritualité et rire de ce genre de sketch.
"Le slip de Matthieu"