mardi 30 avril 2013

La claque! photos et vidéo d'humour Guy Montagné




J’ai enfin mis le doigt sur le pourquoi de ma colère de ces derniers jours et du manque total de motivation à assumer le quotidien. Une lectrice me l'avait d'ailleurs suggéré. Je mettais évidemment ça sur le dos du temps extérieur ! Il est vrai que ça n’aide pas de se trouver enfermé à cause de la pluie mais ça ne m’a pas empêché de sortir, à d’autres périodes de ma vie.
Ce sont tout naturellement les conséquences de ma consommation d’herbe. Quelle conne ! J’ai pourtant déjà noté, les effets négatifs et secondaires de ce produit qui est vraiment un piège. Le fait de me rendre compte de la connerie que j’ai faite, a amplifié la culpabilité, les émotions négatives que j’ai déjà du mal à lâcher. Pas la culpabilité vis à vis d'un dieu extérieur ni même vis à vis de mon âme non, vis à vis de ma personnalité humaine, de mon désir de m'aimer et de me respecter.


J’ai été totalement à côté de la plaque pendant 15 jours ! Ce qui n’invalide pas les vidéos mises en ligne ni ce que j’ai écrit. Je ne retire rien mais je comprends mieux pourquoi ça me semblait si creux et débile à la relecture. La sensation de régresser, de devoir revenir à la base de ma foi et surtout de vivre totalement dans la bulle de mes pensées, revenait en force. Totalement fermée à l’extérieur et à une grande part de ce que je suis. Même si le travail effectué au niveau des vies antérieures est utile, le problème actuel était dû au fait de continuer de nourrir grassement la victime en moi, l’inconscience et la peur de vivre, d’être qui je suis. D'un autre côté ça vient certainement de loin pour être encore aussi présent.


Le truc, maintenant, c’est de me pardonner d’avoir pu retomber dans le panneau et de libérer les effets négatifs, les résidus de ce poison. L’acceptation de cette part totalement stupide de qui je suis, est urgente est nécessaire.
Le simple fait d’écrire ça, réveille la honte en plus de la culpabilité. La douche de tout à l’heure a bien nettoyé la brume ! Il serait peut-être utile que je contacte la part de moi qui a besoin de ce genre de produit. La tendance à l’auto-destruction ? Le besoin de « planer », le refus du quotidien, l’ennui ? La peur de vivre, la peur de ma puissance, la peur du succès ? 



J’ai souvent eu cette tendance à foirer les choses qui risquaient de me faire avancer, de me rendre heureuse. C’est hallucinant d’être aussi contradictoire ! D’un côté, j’appelle les rayons, l’énergie christique et de l’autre, je sabote tout dès que j’y vois clair, que la lumière intérieure grandit. Je peux comprendre que je craigne le bonheur ou plutôt que je craigne de le perdre une fois qu’il se manifeste. Tout comme les fois où je me suis sentie amoureuse, j’ai tout fait pour que ça ne marche pas. J’ai trompé par peur de l‘être, m’accrochant aux produits par peur de m’accrocher à quelqu’un...
Je me fatigue de tant de complexité.
Pas étonnant que je sabote aussi les choses spirituellement ! J’imagine que d’appeler le christ intérieur à se manifester suffira. Qu’il prendra les rênes de ma vie. C’est exactement le même schéma que quand j’étais ado et que je rêvais à l’homme qui me délivrerait de moi-même, de mon ennui, de mon manque d’amour propre, qui révélerait ce qui est beau en moi...
Mais c’est à moi-même de me prendre totalement en charge. J’avoue que j’ai encore beaucoup de peurs qui remontent à l’idée de me retrouver sans la carapace artificielle constituée par les médocs et même si j’en ai vraiment envie, je n’ai pas le courage de tout laisser d’un coup et me contente de diminuer milligramme par milligramme. 
Là où je m’en veux pour l’herbe, c’est que ça m’a fait perde de l’énergie, la connexion évidente et donc la confiance en soi. Heureusement que je me focalise sur le moment présent. De toute façon, je n’ai pas le choix parce que l’anticipation est devenue carrément angoissante. La libération du passé m’aide aussi même s’il m’arrive de retomber dans les vieux schémas.  
Bon, c’est l’heure de réunir tout ce que je suis et de s’entendre quand à l’avenir, au présent ! 

Je libère le saboteur intérieur, tout programme d’auto-destruction, d’autopunition et j’accueille la vie simple, sans artifice, le courage d’être ce que je suis, sans honte, culpabilité ni peur. Je viens d’imprimer au niveau subconscient tout attachement aux aspects sombres de ma personnalité par une séance de bonhommes allumettes.
Il est 15h30 et j’ai envie de dormir malgré une nuit de 7heures ! J’écoute mon corps et vais m’allonger. Je mangerais plus tard. Idem pour les courses, on verra ça jeudi.

Je viens de regarder l’émission quotidienne on n’demande qu’à en rire, en rediffusion. Rien de tel qu’un peu d’humour pour retrouver de l’énergie et élever le taux vibratoire. Le fait d’avoir sorti tout ça m’a libéré d’un poids et même si la prise de conscience de mon erreur a amené de la culpabilité, de la colère et le sentiment d’être nulle, je ne m’y suis pas accroché. J’ai quand même pris une bonne claque.
Allez, c’est le moment où jamais de vivre tout ce que j’ai écris ces derniers jours. C’est comme si j’avais préparé la redescente.

Je suis allée au jardin prendre quelques photos. La pluie a bien abîmée les fleurs, des insectes ou rongeurs ont mangé les fraises mais il en reste. J’ai posé l’objectif sur les jeux du soleil sur les gouttes.
Heureusement que le matin je suis rempli d’enthousiasme et que celui-ci ne dépend pas de la prise de médicaments sinon je crois que je n’aurais pas le courage de continuer ce chemin parfois si tortueux et compliqué. Même si je sais que c’est moi qui le créé, je maîtrise si mal mes coups de crayons qu’il me faut activer la foi pour la maintenir vivante. J’ai encore hésité à publier ce texte mais comme je me suis proposé de tout dire, de ne pas jouer le jeu de la perfection, du sauveur ni de faire semblant, c’est partit.



Il me semble que le changement planétaire viendra par l’acceptation de ce qui se vit en soi et l’authenticité dans les relations, dans le moment présent, je suis donc l’inspiration initiale. Mais tout de même pour ajouter une note optimiste, voici quelques sketchs histoire de déplomber l’ambiance. Là encore, le désir d’être une bouffée d’optimisme pour le lecteur m’éloigne de mon chemin d’envie d’authenticité et d’acceptation de ce qui est. D’un autre côté, comme c’est ce que j’utilise pour me remonter le moral, allons-y gaiment !
Je suis tombée sur quelques vidéos d’un vieil humoriste Guy Montagné. C’est un peu vieillot, c'est gras, c'est gros mais si bien interprété que c'est efficace. Et oui, on peut aimer la beauté des fleurs, baigner dans la spiritualité et rire de ce genre de sketch.

"Le slip de Matthieu"