S’abandonner
au mouvement intérieur de la vie, revient à faire totalement confiance à ce qui
est, à se laisser porter par la vie elle-même. Il est important, voire
essentiel de se faire confiance, de se laisser aller à écouter ce qui est vrai
en soi. Selon ce que je crois, ce qui est vrai ce sont nos ressentis, notre
intuition, ce qui nous fait vibrer. C’est un peu abstrait mais quand on se libère
du jugement envers soi et les autres, il s’ensuit une ouverture de cœur et de
conscience qui permettent de porter un regard neutre sur tout. Libérer l’habitude
systématique de classer, d’étiqueter, de porter un jugement de valeur sur son
existence et sur les événements passés et présents, amène à se sentir libre,
puissant et heureux. Dès que l’on définit les choses et soi-même en terme de
bien et de mal, on est prisonnier du mental. La culpabilité, le doute, l’auto-critique,
nous maintiennent dans une fréquence vibratoire qui nous plonge dans la
noirceur, nous privant de notre propre lumière, ou plutôt nous empêchant de
voir cette lumière intérieure.
Notre
mental est un scénariste qui passe son temps à se faire des films, à anticiper,
à imaginer des choses qui si nous leur accordons foi, de l’importance, finiront
par se réaliser selon la loi d’attraction et de résonance.
Il y a
donc deux solutions majeures, deux postures pour sortir de son emprise, enfin il
y en a plus que ça mais ce qui m’intéresse, c’est de faire les choses de façon
fluide, sans forcer, facilement. Elles sont complémentaires et leur association accélère le processus de libération.