Ce
matin, je suis remplie de reconnaissance pour tout ce que je suis. Ça commence
à s’exprimer avec douceur, mais de façon très claire. L’écoute des vidéos de
Lise Bourbeau, m’a ouverte sur une piste de compréhension pour mon problème au poignet. Concrètement,
physiquement, c’est un truc que je trimballe depuis la taille de la vigne, en hiver 2008.
Pour
le côté métaphysique, c’est lié, en gros à une colère refoulée.
Des voix féminines
intérieures se sont manifestées pour me dire que cette colère était liée à ma
mère qui tenait ça de sa mère...
Toutes deux ont endossé le rôle habituellement
confié aux hommes d’assumer les rentrées d’argent au foyer. Ma grand-mère parce
que mon grand père a été fait prisonnier pendant la guerre et ma mère par désir
d’émancipation, a choisi d’être indépendante. Cependant, ce choix l’a amené à
croire qu’elle pouvait assumer pour mon père et pour ses enfants. Le souci, c’est
que ça lui a collé une pression énorme, amplifié le sens du sacrifice et ce qui
au départ devait être une façon d’être indépendante s’est vite transformé en une
obligation pesante, un devoir.
Dans un couple, l’équilibre est nécessaire or ma
mère a porté seule la responsabilité de l'adulte, au foyer.