Comme je continue de me lancer dans l’exploration de tout ce que je suis en jouant avec les doses de médicaments, j’ai été réveillée à 3h33 ! Le chiffre m’a amusée et je me suis levée puisque mon corps ne montrait pas trop de signe de fatigue et surtout parce que j’en avais envie.
Des questions me tracassent quand je vois la multitude de points de vue différents sur le net. Je me disais :
"comment peut-on lire autant de versions de la réalité parfois totalement
opposées ?" Puis je me suis souvenue que ce monde est celui de la dualité,
que nous sommes multidimensionnels, complexes et simples à la fois, humains et
divins.
Et les points de vue à propos du divin sont aussi nombreux que ceux au sujet de
l’humain. Donc, c’est logique, normal, qu’on n’arrive pas encore à avoir une vision
commune de ce qui est, de la vie et de l’être.
Nous
avons en nous des portes qui mènent à différents plans de consciences et nous
nous promenons tout au long de la journée d’un espace à l’autre. Quand nous
sommes centrés en notre cœur nous nous percevons comme un tout cohérent et
harmonieux tout comme le monde et la vie.
Ça
me fait penser à la phrase attribuée à Jésus : « il y a plusieurs
demeures dans le royaume de mon père ».
On peut se voir comme un corps
physique doté d’un cœur, d’un cerveau, d’organes, de systèmes, qui nait et
meurt, qui vit sa vie entre ces deux moments considérés comme le début et la
fin. Et on peut de cette façon, remplir cet espace de façon agréable en se
laissant simplement porter par la vie sans trop se poser de questions si l’extérieur
et notre environnement sont paisibles, harmonieux.
En étant simplement dans la
paix du cœur, l’amour, présent et focalisé sur ce qu’on veut.
Cette vie sera enrichie
par les moments de joie intense que procure la réalisation de ses objectifs, la
qualité des relations, des échanges entre la personne et son entourage, son
environnement plus ou moins élargis.
Une vie où l’énergie du vivant, de l’amour,
circule librement à l’intérieur de la personne et dans ses interactions, sa
relation à l’extérieur.
Puis
si notre enfance est perturbée, si nous naissons dans un environnement hostile,
notre cœur va se fermer et c’est notre mental-émotionnel qui va dominer.
On va
alors être balloté au gré des humeurs, percevoir le monde avec les yeux de la
peur, et on cherchera le moyen de faire taire ce vacarme intérieur afin de
pouvoir raisonner en paix. Là, une quête existentielle va commencer afin d’essayer
de donner un sens à sa vie, de pouvoir s’y sentir bien et savoir en quelle
direction s’orienter.
Autrefois,
les réponses extérieures étaient plutôt limitées, elles se cantonnaient au
monde des religions, des sciences ou de la politique. Ces trois formes de
version de la réalité plaçaient le pouvoir à l’extérieur de soi et s’organisaient
en systèmes hiérarchiques, pyramidales et le système patriarcal dominait.
On
avait accès à l’information par notre famille, l’école, les autorités et
journaux locaux. Plus on s’ouvrait aux points de vue extérieurs, plus on
élargissait son champ de vision, de connaissance et plus notre conscience s’ouvrait.
Puis
la télévision a fait son apparition donnant une vision mondiale de la vie et ses
différentes formes d’expression.
La vérité se trouvait en cette boite carré et
ceux qui venaient nous exposer leurs visions de la vie, de l'humain, sont devenus les
nouveaux maitres de la connaissance et en même temps du monde.
La
majorité des gens se fiaient aveuglément à ce que disaient les érudits, les
scientifiques, les politiques, les publicitaires, mais les artistes, les
auteurs, les cinéastes qui offraient leur propre vision du monde, de l’humain ou
ceux qui nous montraient comment vivaient des peuples étrangers éloignés, ont
permis aux consciences et au cœurs d’élargir leur vision.
Peu
à peu, les gens se sont individualisés poussés par un système basés sur le
profit, la consommation, l’acquisition de biens, la capitalisation qui a
nourrit la peur, les rôles de victime, de bourreau et de sauveur en affichant sur les écrans de télé, un système de comparaison qui définissait les valeurs, le fameux « nous
sommes les meilleurs, plus forts, plus intelligents, plus civilisés, plus
modernes et plus justes que les autres ».
Cette vision a toujours été nourrie
mais elle se limitait à la famille, au clan, à la tribu, au village. L’accès au
monde entier via les médias a fini par diviser le monde en deux camps ;
les bons et les méchants remplaçant les croyants et les mécréants, prônant l’égalité,
la fin de la pauvreté dans les pays dits civilisés et démocratiques sur fond théorique
de base appelé "les droits de l’homme".
Tout
le monde a cru en cette vision, espéré un monde plus juste en défendant la
démocratie tout en vivant de plus en plus enfermé chez lui autour du poste de
télévision qui dictait comment vivre, penser, être et agir.
Internet a peu à
peu étendu son territoire et chacun peut maintenant proclamer sa propre vérité,
ses croyances et sa vision du monde.
La
télévision n’a plus le monopole du savoir et perd son influence à mesure que
les individus échangent leurs points de vue. Les médias répondent à la loi du
marché comme la majorité des institutions et des gens.
La
multitude d’infos créé beaucoup de confusions et les individus ne savent plus
trop vers qui se tourner pour connaitre la vérité. On peut regretter le temps
où tout le monde semblait d’accord, où on pouvait facilement se situer d’un côté
ou de l’autre de l’axe bien/mal ou complètement en dehors de ce système.
Mais
on peut aussi voir dans tout ce cirque, une formidable évolution des
consciences qui poussées à interroger leur propre cœur, leurs propres pensées,
commencent à s’émanciper.
L’arrivée et le développement des réseaux sociaux a
donné la parole à tout le monde mais le caractère instantané des communications
reflétant le monde de l’émotion à grande échelle, rend encore plus confuses et
aléatoires les infos qui lorsqu’elles se limitaient au point de vue de quelques
marginaux diffusant leurs idéaux de façon relativement réfléchie, qui
prenaient le temps d’écrire leur papiers, venaient nourrir le point de vue, l’intellect
des curieux.
L’aspect
positif de tout ceci, c’est que la vérité telle qu’énoncée dans les médias
classiques et contre balancée par les sites alternatifs rendant à chacun sa
faculté de décider quoi penser, d’utiliser tous ses sens et surtout son cœur puisque
c’est dans l’intimité de son foyer, dans ce face à face avec l’écran, qu’il
peut sonder son cœur, à l’abri des regards.
Rien
n’est bon ou mauvais en soi mais comporte autant d’avantages que d’inconvénients,
de positif comme de négatif.
Dans tout ce chaos, on peut trouver des infos qui
nous invitent à l’introspection, qui nous disent que nous ne sommes pas
uniquement un corps et une tête pensante mais on reste encore en mode duel, où
le « nous contre eux » continue de régner.
Dans
cette introspection, on va commencer à percevoir d’autres dimensions de l’être,
mais comme on a besoin de confirmation, d’explication et de validation, on va
se tourner vers l’extérieur une fois de plus, pour essayer de se comprendre, de
connaitre l’aspect invisible de l’être.
Ce
n’est pas non plus une mauvaise chose parce que dans l’échange, on s’affirme
tant au niveau de la pensée que du ressenti et on se nourrit de nouvelles infos
qui vont confirmer ou infirmer nos croyances.
Nous
savons tous que l’amour et le cœur sont des éléments essentiels au bien-être
mais comme notre mental émotionnel dirige, comme l’instinct de survie
prédomine, ça rend confuse toute introspection et fausse le discernement tant
qu’on n’est pas en paix à l’intérieur.
Beaucoup
de messages canalisés mettent l’accent sur la nécessité de pacifier les corps
mental et émotionnel parce que c’est un préalable indispensable à la connexion
au cœur qui clarifie la vision.
Sans
parler de spiritualité, simplement en observant les gens dans la vie de tous
les jours, on peut voir que tant qu’il y a conflit, tant que chacun défend son
point de vue avec violence, il n’y a pas de terrain d’entente possible. On ne
peut pas discuter sereinement avec une personne ivre qui prendra la mouche dès
qu’on dira quelque chose qui n’adhère pas à son point de vue. Ou encore quand
un enfant est en pleurs, la seule chose à faire, c’est de le calmer avant de
pouvoir lui parler. Les enfants n’ont pas de filtre mental ni émotionnel mais
comme ils se trouvent face à des adultes qui ne savent pas gérer leurs humeurs autrement que par le contrôle, l'enseignement n'est pas perçu.
Pourtant, ils nous montrent l'essentiel de ce que les maitres spirituels enseignent, le savoir vivre, être. Bien sûr, il ne s'agit pas de laisser un enfant tyranniser ses parents mais si ces mêmes parents peuvent trouver la paix du cœur et maitriser leurs pensées émotions, chacun peut enseigner l'autre. L'enfant la joie de vivre, l'authenticité et l'adulte la sagesse de la présence, de la paix, la capacité à unifier ses énergies...
Quand
je commence à partir dans des réflexions à rallonge, c’est un signe que le
mental est perturbé, qu’il a besoin de trouver des réponses à ses questions et c’est
naturel puisqu’il sort de sa routine, de sa zone de confort établie par la
prise d’une certaine quantité de médicaments.
Même si j’ai pris la décision de
continuer de diminuer les doses, d’espacer les prises, c’est la récurrence des
situations et la confiance en ma capacité de gérer les pensées émotions qui me
motive. Je sais que je gère beaucoup mieux ce qui est quand je ne suis pas sous
l’effet des produits.
Ce n’est plus trop l’envie de performer, de prouver la
capacité d’auto guérison de l’humain, la foi en la puissance de l’amour, le
besoin d’être crédible pour proposer un accompagnement ou encore le besoin d’approbation
de ma mère bien que l’ensemble de ces éléments pèsent dans la balance mais c’est
surtout le désir d’être moi-même, naturellement, de sentir la guidance, la connexion
à l’âme, de développer l’intuition et l’amour vrai de soi, sans avoir à passer
par des difficultés pour être obligée de sortir de mon engourdissement. Pour
oser aligner mon intention à celle de l’amour, faire confiance à ma capacité de
devenir autonome en faisant ce que j’aime, en me rendant utile.
Contribuer,
participer à la vie en apportant sa touche personnelle est un besoin essentiel
de l’humain et la raison d’être de l’âme, de la vie qui s’écoule en soi.
Ce n’est
pas tant pour se sentir exister ou encore se valoriser aux yeux des autres bien
que la reconnaissance soit agréable c’est avant tout pour sentir la vie en soi,
la joie d’être en harmonie à l’intérieur et en cohérence avec les autres, l’environnement.
Tant qu’à vivre, autant être soi-même entièrement, aller au bout de ses rêves
puisque le temps qui nous est donné d’être ici est compté, autant profiter de
chaque seconde.
C’est
sûr que le fait de savoir que la vie ne s’arrête pas même lorsqu’on franchit le
seuil de cette incarnation aide énormément à ne pas s’attacher à la
personnalité, au corps physique, à l’apparence, à l’aspect matériel des choses,
à pouvoir lâcher prise mais sans ancrage dans la réalité, ça reste un monde éthéré où on ne fait que rêver sa vie. Et encore si on s'autorise à rêver!
J’ai assez tué le temps et frôlé la mort pour
continuer à vivre à moitié.
Toutes
les lectures spirituelles ont eu pour effet de rassurer le mental qui ne
comprenait pas les raisons du cœur, la magie de l'unité intérieure, de l’intuition, qui voyait les choses en mode
duel et ne pouvait pas prendre le risque de lâcher le contrôle, de s'abandonner.
Il avait besoin de voir que d’autres
avaient aussi ses ressentis, ses aspirations, que la foi en l’humain divin
était une réalité partagée, que les sensations et les pensées inspirées par le cœur, l’âme,
avaient un sens et que c'était possible de vivre à partir du cœur.
Il fallait qu’il connaisse les lois universelles pour comprendre le sens de l'incarnation, oser retirer les masques. Qu’il comprenne son enfermement et apprenne à
faire confiance tout simplement. Il a juste besoin maintenant d'être aimé et reconnu, de ne plus être considéré comme le méchant ego, le saboteur, l'empêcheur de tourner en rond, de toucher le divin même...il fallait qu'il sente l'amour et reçoive la lumière...
Mais il arrive un moment où il faut passer à autre chose, s’impliquer dans la réalité concrète, au risque de s’enliser dans les lectures, les visions et projections, les siennes et celles des autres, de vivre dans sa tête, selon un idéal perçu comme utopiste.
On peut dire qu’en ce moment, je n’ai pas le temps de
m’endormir, la vie elle-même se charge de m’éveiller, de m’éviter de tomber dans la routine des rituels, l’enfermement mental,
me donnant l’occasion de développer ma capacité d’imagination, d’adaptation, de
maitrise des pensées émotions énergies, d'en faire un réflexe non pas conditionné mais un choix conscient qui n'a plus besoin d'être intellectualisé.
Et même si je râle encore quand je suis bousculée, je finis toujours par retrouver le calme et par me dire que c’était positif, que j’ai évolué, acquis plus d’expérience, de maitrise et de capacité à élever et maintenir mon taux vibratoire dans la paix du coeur ce qui a pour effet d’augmenter la confiance en soi et en la vie tout en lâchant les illusions, le superflu.
Et même si je râle encore quand je suis bousculée, je finis toujours par retrouver le calme et par me dire que c’était positif, que j’ai évolué, acquis plus d’expérience, de maitrise et de capacité à élever et maintenir mon taux vibratoire dans la paix du coeur ce qui a pour effet d’augmenter la confiance en soi et en la vie tout en lâchant les illusions, le superflu.
Je trouve peu à peu mon propre rythme en suivant les
indications du corps physique tout en tenant compte des besoins des autres
corps. Je redéfinis mes priorités mais ça reste encore trop sur le papier et
les mouvements chaotiques de la vie actuellement m’invitent à oser me prendre
en main en suivant l’élan qui suit le temps de la relaxation, de la détente
physique. Le rituel de connexion, de centrage et d’ancrage devient la priorité
même si ça n’est pas encore un réflexe.
Trouver l’harmonie intérieure facilite la gestion du
temps et de l’espace sans pour autant être manipulé par la peur.
Puis cet état d’être pacifique lorsqu’on ne rejette
rien de soi permet d’oser sortir de sa zone de confort, de se sentir fort par
l’unité intérieure qui se créé.
Le cœur suggère des changements d’une façon tendre qui
se distingue de la volonté de l’ego très violente, compétitive et critique.
Il
montre les choses telles qu’elles sont et comme il n’y a pas de pression, on
peut choisir de s’orienter avec plus de clarté et d’assurance.
La neutralité, l’acceptation
des faits libère aussi de la pression, de la peur de l’échec qui n’est plus
envisagé comme tel. Il devient un élément qui permet de se réorienter en
revenant au centre, en se focalisant sur ce qu'on veut vraiment.
Le geste qui suit sera
plus juste, aligné et de cette façon, peu à peu, la volonté de l’ego s’aligne à
celle du cœur non par force mais comme une évidence.
En combinant les qualités des deux, en venant
régulièrement dans le juste milieu par la cohérence cardiaque, par exemple, on
avance pas à pas en se laissant guider et de cette façon, on développe son
intuition sans perdre la raison.
Je connaissais cette « technique »
qu’une psy m’avait enseignée mais comme le mental avait besoin d’être rassuré,
comme je m’identifiais surtout à cet aspect de la personnalité et comme je
pensais que c’était mon seul atout, enfin celui de l'ancien monde, j’ai privilégié la recherche par l'intellect.
Ce n’est pas
non plus un regret puisque j’ai pu ainsi trouver des clefs de guérison, affiner
mon discernement et prendre confiance en mon intuition. Puis il faut arriver au bout d'un processus, en faire le tour pour avoir l'énergie et le désir de passer à l'action.
Cette vidéo explique l’essentiel du processus de cette
cohérence cardiaque et cette synchronicité me montre par effet miroir, que
j’évolue dans l’unification des énergies masculine et féminine, que la
connexion cerveau gauche et droit se réalise doucement mais sûrement.
Le son n’est
pas terrible mais l’explication est claire et répond à des questions que le
mental se posait puisque ça unifie les points de vue de la médecine et ceux
de la spiritualité qui met l’accent sur l’importance, le rôle majeur du cœur.
Cette réunion de l’aspect intellectuel et spirituel de l’être est aussi le
signe que le monde évolue vers la paix et l’harmonie tant désirés par de plus
en plus humains éveillés ou non à leur nature véritable.
« Comment
pratiquer la cohérence cardiaque » Dr David O'Hare
La méthode est simple, respirer en comptant 5 secondes à l’inspir et 5 secondes à l’expir, sans interruption entre les deux.
Le mental est focalisé sur le cœur de cette façon et l’équilibre physiologique se créé naturellement au bout de cinq minutes de cette pratique qui va réguler le système nerveux et hormonal pendant 4 heures en moyenne.
En le faisant 3 à 4 fois par jour, on pourra plus facilement gérer ses pensées émotions.
Au début, on peut compter puisque ça calme le mental qui ne cogite pas et quand on a acquis le bon rythme, une stabilité intérieure, on peut simplement suivre une trotteuse et laisser voguer son imagination, visualiser ou rêver éveillé ce qui permet de développer la créativité…pour passer à l’action alignée…une façon pratique et concrète, de se centrer et d'être présent à soi-même...puis de projeter ses rêves l'espace de quelques minutes par jour, seulement (plutôt que de refaire le monde en passant ses journées à critiquer les actions des gouvernements, par exemple ou collé sur son ordi à écrire...).
Vous pouvez aussi vous aider avec ce genre de vidéo jusqu’à intégrer le rythme naturellement et aussi le réflexe lorsque la confusion mentale se manifeste.
En tous cas, je m’y remets et je sens que cette info ne vient pas du tout là par hasard !
J'ai choisi cet exercice parmi ceux proposés parce qu'il est neutre et reproduit le bon rythme, sans interruption.
Le but n'est pas non plus de forcer la respiration mais de pratiquer dès qu'on se sent bousculé de l'intérieur par des pensées de peur, des émotions....pour que ça vienne naturellement. Ou d'en faire aussi un rituel de centrage pour commencer la journée et l'entre-couper de moments de détente. J'irais bien essayer au pied de mon âmi le chêne...
Je ferais certainement un autre article à ce sujet, plus étayé, parce que je sens que ça va m'être très utile...
« Exercice de cohérence
cardiaque » - Alchymed -
19h30
La
journée a été calme mais très active malgré que je me sois levée très tôt.
J'ai
fait deux ou trois séances de cohérences cardiaque quand je sentais que des
pensées chaotiques montaient et ça m'a évité d'avoir à faire une sieste et de
rester bloquée dans le mental.
J'ai
eu une "conversation avec mes corps", enfin j'ai écris à leur intention,
après avoir calmé le corps et l'esprit.
Le
fait de parler à mes corps, en toute sincérité, de leur dire mon choix de passer à l'action avec
détermination et amour, en leur expliquant quelques points essentiels, comme un
briefing où j'ai pris la tête des opérations, a porté ses fruits!
Du coup, une fois les
choses posées clairement, une bonne fois pour toutes, je n'ai pas ressassé, le mental
était serein, enfin, je n'ai pas fait attention si des pensées émergeaient.
Le
danger de considérer ses corps individuellement, de les étiqueter et de vouloir se désidentifier
de la personnalité, de s'attacher à l'aspect divin par les lectures,
l'intellect, c'est de trop se déconnecter de la réalité concrète du quotidien
qui constitue l'apprentissage, le parcours initiatique, révélant les qualités
de l'être; l'amour et la paix, en action.
Juste
après cette "réunion" intime, le facteur a frappé à la porte pour me
donner un colis que ma mère m'a envoyé pour Noël. C'est une belle synchronicité
qui m'a donné confiance en ma décision et au soutien de la vie, de l'âme, de la
source...
L'article de Lise Bourbeau a eu un effet déclencheur et
tout s'est enchainé rapidement, j'ai lâché l'ordi, enfin, et j'ai arrangé la
cuisine, fait du ménage, sans ressentir de fatigue ou d'agacement!
Tout
ce qui s'est passé dans la semaine m'a préparé à cela, à pouvoir dire
"oui" à la vie réelle, sur le terrain.
J'avais
fait tourner une machine tôt ce matin alors qu'il faisait encore nuit puis
quand j'ai vu qu'il pleuvait, je me suis dit; on verra, on s'en fout!
Quand
la machine s'est arrêtée, le soleil était là, entouré de quelques nuages et
j'ai pu étaler le linge sur les fils encore mouillés puis je n'y ai plus pensé,
j'ai continué mon agencement de l'appart en guettant le ciel de temps en temps,
mais sans stress.
J'ai
ramassé le linge juste avant que l'humidité ne retombe mais il n'y a pas eu de
pluie.
Il
n'est pas tout à fait sec mais il suffit de le poser sur le dossier du bureau
pour qu'il le soit.
Je
ne me suis pas fait de film en me disant que j'étais chanceuse ou que le ciel
me soutenait bien que ça m'ait fait plaisir de constater les bienfaits du
lâcher prise et que je n'aurais pas à allumer le poêle ce soir vu que ce temps
a radouci l'atmosphère.
Je
n'ai pas eu non plus de joie extatique mais un bien-être simple m'a porté tout
au long de la journée.
Je
crois que j'ai enfin passé un cap décisif mais ça n'est pas le moment
d'anticiper, on verra au fur et à mesure.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr