Et
bien ce matin, il va falloir faire preuve d’imagination pour remplir la journée
de joie ! La pluie depuis hier soir, le réveil provoqué par une grosse et
longue bouffée de chaleur, dans le noir à cause des plombs qui ont encore
sauté pendant la nuit, cinq heures de sommeil en tout…voilà une belle offrande à faire à la
source ! Mon plexus solaire est irrité ce qui montre que le corps a besoin
de sa dose de médocs…
Céder,
ne pas céder, parler au corps mental ? Je choisis cette dernière option,
tant que la gêne est supportable. Après tout, il y a un message derrière cette
sensation. Je vais juste respirer et
poser la question sans attendre de réponse immédiate.
Puis effectuer mon rituel
d’ancrage, de centrage, de connexion au « ciel » à la terre Mère,
leur demander d’harmoniser les énergies en moi, appeler mes corps à rester
unis, solidaires…J’en ai des frissons…
En
cette période où la lune révèle les ombres en soi, et comme très souvent en ces moments, je suis poussée à faire du ménage. C’est quelque chose qui ne m’a
jamais attirée et j’ai toujours fait en sorte d’en faire le minimum mais là, je
fignole et j’y prends goût!
Le plus difficile, c’est le premier pas, se
décider à agir mais une fois qu’on est lancé, ça va tout seul. Puis je fais mon
petit rituel précité et ça me donne l’élan d’agir portée par la joie.
C’est
vrai qu’en tant que femme, c’est un aspect qui a besoin d’être éclairé, pacifié,
réintégré dans le cœur afin de dissoudre les pensées de soumission, de rôle mal
distribué, les idées du genre « la femme qui répare les conneries des
hommes, qui remet de l’ordre, qui doit jouer les mères, passer sont temps à
servir, à se taire… »
Tout ça, c’est du passé et même si la jeunesse est subjuguée
par l’image, les lumières des vidéos de chanteuses qui font de la sexualité et
de la séduction un business, quelques uns parmi eux sont conscients des
illusions de ce monde.
En
toutes choses, en tous lieux, et avant tout en soi, il est question de trouver l’équilibre,
le juste milieu, l’harmonie. Cette vidéo illustre à merveille mes propos et la
nature elle-même au travers du comportement de l’oie qui se prête au jeu, me
ramène à l’essentiel ; ma vraie nature, mon cœur, savent ce qui est juste.
Gravity Glue 2014 (extended) version Michael Grab
Cette
capacité à revenir au centre est innée puis notre corps physique manifeste
constamment l’équilibre des forces, suit le rythme de la terre épousant le
ciel.
Les
deux chats sont là ce matin. Bilou, la femelle toujours aussi sauvage, s’amuse à
me mordiller comme à son habitude !
Je crois que je vais dessiner. Je ne m’y
suis toujours pas mise alors que l’idée me trotte en tête depuis quelque temps.
Envie d’un cercle de couleurs associées comme l’arc en ciel…
A
propos d’équilibre, d’unité mais cette fois-ci avec les autres, cette animation
au graphisme épuré se passe de mots. Chacun peut y lire ce qu’il veut.
« Balance »
de Wolfgang and Christoph Lauenstein (Academy Award for Best Animated Short
(1989).
Celle-ci
est plus humoristique mais tout aussi parlante :
« Japped » by Rainmaker Entertainment
Une autre qui donne à réfléchir à propos de l’ombre
et de la lumière, de l’utilité des deux…de l'attachement à la souffrance qui pousse à chercher la lumière...puis de l'évolution, l’éternité…
« Tzadik » - by Oriel Berkovits
J’aime
les animations parce qu’elles transmettent des messages de façon ludique et chacun
y trouve ce qui lui convient, lui correspond. J’ai passé la soirée à me laisser
guider au fil des vidéos. Ce sont pour la plupart des jeunes qui les font et en
cela il y a de l’espoir. J’ai tendance à me dire que l’éveil planétaire n’est
pas pour demain puisque la masse est hypnotisée par les écrans puis l’évolution
se construit sur des générations, au travers des enfants qui changent un peu la
donne. Et quand je vois ce
genre de création, ça créé l’équilibre et fait naitre l’espoir. Malgré la
volonté des médias de formater, d’endormir et de faire de l’humain un
consommateur productif, apeuré et soumis, de jeunes consciences éclairent le
monde en utilisant l’image, la technologie, le partage.
Rien n'est bon ou mauvais en soi, tout dépend de l'usage qu'on en fait, de l'intention qu'on porte et du dosage...
Celle-ci
est un peu troublante mais elle met en évidence le caractère hypnotique des divertissements, des images qui figent devant l'écran, la focalisation sur les autres et leur comportement, du jugement qu'on porte sur l'extérieur qui nous fait oublier l'essentiel et éloigne de son
propre cœur…enfin c’est ce que j’y vois…
« Ensecret » - from ESMI
Une
autre qui donne à réfléchir aussi à propos de la guerre…des civilisations…
« Worlds Apart » - by Michael Zachary
Huber
Pour
celle qui suit, à vous de voir…
« Luna »
Cette dernière qui ne brille pas par sa beauté, son graphisme primaire et le manque de notions de perspective mais malgré tout, ça me parle de l’illusion de l’enfermement,
de la séparation et du pouvoir de l’imagination…de ce qu'on en fait...
« Prisoner »
Quand
le ciel est gris, quand la pluie humidifie la maison, c’est le moment de
susciter la joie par la créativité. Plutôt que de voir le côté négatif de la
situation, j’interprète cela comme un nettoyage possible, une occasion d’offrir
à la source tout ce qui en moi est encore pensant et de lui demander d’équilibrer
les énergies à l’intérieur, afin que l’élan créatif émerge de la danse des
contraires.
C’est une occasion de faire briller le soleil intérieur, d’aligner
les corps au divin, de rendre la vie magique, épanouissante. D'utiliser mon pouvoir créatif comme le suggère la dernière vidéo.
Le principe de
dualité est sensé nous permettre d’orienter nos choix et quand au vient au cœur
de l’être, qu’on se laisse glisser sur la fréquence de l’amour, qu’on s’accorde
à l’onde de vie universelle, c’est la joie qui se manifeste par la paix qui
suscite l’élan créatif.
L’ennui suscite l’imagination, la colère tempérée,
harmonisée, donne la pulsion d’agir, la peur absorbée dans l’amour génère l’audace
d’être, la tristesse accueillie réveille le soleil intérieur, la joie qui nait
de l’alchimisation…
La
créativité ne se limite pas aux arts. Elle commence par la pensée alignée à la
source et sous-tend les gestes qui viennent ensoleiller le quotidien. Lorsqu’on
agit à partir du cœur, dans l’harmonie, tout devient matière à se réjouir, à
créer, inventer, découvrir…
Je
vous donne ma recette de mousse au chocolat, vous m’en direz ce que vous en
pensez.
Mousse au chocolat "maison"
Ingrédients :
200
gr de chocolat à pâtisserie (bio si possible)
4
œufs (moyens à gros)
60
gr de sucre roux ou blond de préférence
100
gr de Mascarpone
Étapes de la Création :
Faire
fondre le chocolat au bain marie (l’idéal, c’est de mettre de l’eau bouillante
dans une casserole et de laisser fondre, le chocolat dans un saladier qu’on
pose dans la casserole de façon à ce que le cul soit au contact de l’eau puis
on laisse le saladier au contact de l’eau chaude jusqu’à la fin, en dehors du
feu).
Séparer
les blancs des jaunes (pour éviter de mettre du jaune dans le blanc, on peut
casser les œufs un par un et verser le blanc dans un bol puis les ajouter au
fur et à mesure parce que si une seule goutte de jaune s’incorpore aux blancs,
ça foire tout)
Battre
les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le sucre soit fondu.
Mélanger
dans le saladier toujours au contact de l’eau chaude, hors feu, le mélange
jeune/sucre et le mascarpone en même temps. La pâte doit être lisse et c’est
important de maintenir un certain degré de chaleur parce que le mélange
jaune/sucre a tendance à figer le chocolat qui peut se compacter à nouveau.
Battre
les blancs d’œuf en neige au moins trois minutes pour qu’ils soient bien
fermes.
Dernière
opération délicate, ajouter le mélange chocolat, jaunes, sucre mascarpone, aux
blancs doucement.
Verser
dans des ramequins, ou des tasses, mettre au frigo deux heures et puis se régaler !
On peut, pour les plus pressés, les mettre au freezer 20 à 30 minutes. Puis le
coup des ramequins c’est un moyen de doser et d’avoir du dessert pour cinq à six
repas. Comme ça tous les corps sont respectés, tant l’envie de l’enfant que
celle de l’adulte qui tient à sa ligne…Mais ça, c’est à vous de voir…
La mousse d'hier qu'on peut voir sur la photo, est un peu compacte parce que les œufs étaient petits...Là encore, le dosage change tout, à quelques grammes près...
La
cuisine, c’est de l'art, de la chimie et une forme d’amour, une façon de manifester son
pouvoir de création. Une occasion d’aligner les corps, de faire circuler l’énergie
de désir, de la pensée au geste en passant par le cœur de façon à agir sans
excès, dans le respect de soi. De montrer de l’intérêt pour son corps physique
en n’achetant pas des plats préparés par des machines ou des gens dont la vie
est un poids. Ce genre d’aliment est chargé de négativité sans parler de leur
composition. Gavés de sel, dénaturés, remplis de colorants, de sucre, de
graisse, de saveurs. Une occasion d’inventer, de faire travailler son
imagination parce que finalement, c’est assez simple quand on connait les
bases, les mélanges et dosages, les réactions chimiques. J’aime bien quand je fais la liste des courses imaginer ce que je vais préparer, quand j'ai bien faim, ça suscite le désir et faire appel à tous mes
corps. Utiliser le désir associé au discernement en tenant compte de mon budget, sans me priver et sans tomber dans la facilité ou l'attrait des emballages tape à l’œil. Une occasion supplémentaire d'affirmer sa singularité en ne se laissant pas berner par l'effet mode, l'envie suscitée par les pubs. La meilleure façon de ne pas se faire piéger, c'est de les éviter parce que mine de rien, ça conditionne, c'est le but du jeu. Tous mes sens son en éveil de la liste à l'achat et l'intuition, l'instinct me guident. J’achète les produits de base bio de préférence et je me régale à jouer
les druides, les inventeurs, les marieurs de goût de texture et de couleurs !
J’avais
prévu d’aller à la boucherie mais ça attendra demain d’autant plus que la viande
me rend agressive. Puis au niveau digestion, c’est lourd. Je ne veux pas agir
par peur ou pour suivre un modèle, j’apprends à faire confiance à l’élan de l’instant,
à lâcher les à priori, la notion de dualité conflictuelle et par l’acceptation
de ce qui est, je sais mieux ce qui est juste pour moi. Parfois, manger de la
viande donne l’énergie nécessaire à l’action même si elle nourrit aussi l’instinct
de prédation. Mais si c’est fait en conscience, c'est-à-dire en achetant local et
en ayant de la gratitude pour l’animal qui transmet son énergie, sa puissance,
alors on comprend aussi que nous avons l’occasion de lâcher des peurs, des
croyances illusoires comme le fait de croire que la mort est une fin. Après
tout, le végétal est aussi vivant même s’il est vrai que c’est aussi
énergétique que la viande, sinon plus, on mange quelque chose qui n’est plus en
vie. Puis c’est aussi une façon d’accepter les règles du jeu de l’incarnation
et comme pour toutes choses, l’important c’est de doser, d’équilibrer et de
varier. C’est une façon aussi d’apprendre à écouter ses corps, à reconnaitre ses
besoins de l’instant. Accepter le fait que le changement fait par l’obligation,
la contrainte, la peur, le sens du devoir, c’est de la violence envers soi-même
et ça nourrit l’ancienne façon de pense et d’agir.
Changer,
demande de la patience, de la compassion pour soi-même, de la lucidité et la
compréhension que c’est au niveau des pensées émotions, que tout commence. Il
ne faut pas oublier que nous portons tout en nous ; tant le divin que l’animal,
l’instinct de survie, de prédation, la mémoire des ancêtres jusqu’à la
préhistoire et ça n’est pas en quelques années que la métamorphose se réalise.
C’est à chaque instant que nous pouvons choisir nos pensées, choisir de
résister, de forcer ou bien de lâcher prise, de cesser l’auto-jugement, la
flagellation, la souffrance. Le seul effort à faire pour devenir conscient de
qui on est vraiment et entièrement, c’est de vouloir être transparent, sincère
avec soi-même et de choisir en confiance en connaissance de cause, de laisser
la source pacifier tout notre être.
Nous
sommes multidimensionnels et l’aspect invisible les corps subtils ne peuvent
être gérés de façon intelligente, que par la source, l’amour et la lumière de l’être.
Et
c’est en lui faisant confiance que cela se réalise. Ça demande juste de se
poser, de se positionner en tant qu’observateur et de sentir ce qui se passe en
soi. De se demander pourquoi on fait telle ou telle chose, qu’est-ce qui motive
le geste, l’amour ou la peur…une occasion de reconnaitre les croyances qu’on
nourrit et de choisir de lâcher celles dont on ne veut plus. Puis comme le
disait Jésus à juste titre ; « ce n’est pas ce qui entre dans le
corps qui importe mais ce qui en sort ». Tout commence dans la tête, la
pensée, les croyances et c’est à la racine qu’il faut aller pour changer le
fruit. L’énergie qui porte le geste est déterminante, en ce sens l’ancrage, le
centrage et la connexion à la source, énergie d’unité, d’harmonie, est la base
essentielle.
Nous
sommes ici selon moi, pour faire l’expérience des contraires et comprendre que
l’harmonie mène au bonheur, à l’accomplissement. La vie nous le démontre
continuellement au travers de la nature, de l’étude de l’humain, des
civilisations qui se sont succédé. L’histoire, même falsifiée, nous montre les
dangers de l’excès, l’illusion des
croyances basées sur le pouvoir par la force, les manipulations qui en
découlent et l’injustice que ça créé.
L’excès
dans la productivité, la consommation, l’exploitation sans conscience des
ressources de la Terre, le besoin de contrôle qui reflète celui de chaque
individu dans la relation à lui-même et aux autres. C’est cela à mon sens qu’il
faut tirer du passé, de l’histoire, de la géographie, des sciences.
Les
différentes façons de vivre, de concevoir la vie, l’humain, la nature et le
divin, sont représentés sur la terre et l’avantage des technologies, c’est que
nous pouvons contempler cela sans avoir à parcourir le monde. Là encore, c’est
une question d’équilibre parce que le fait de voyager peut être formateur
pourvu qu’on sorte des parcours tous tracés par les agences de voyage, qu’on
côtoie l’habitant avec humilité, ouvert d’esprit et de cœur.
Chacun
participe à enrichir la conscience, la connaissance. En ce sens, nous avons
tous un rôle à jouer et lorsqu’on se libère de la peur, qu’on cesse de s’identifier
à un seul aspect de l’être, qu’on pense et réfléchit avec les trois cerveaux
associés, ceux du cœur, de la tête et du ventre, alignés à la source en nous,
tout s’éclaire et révèle la beauté du jeu.
Chacun d’eux créent l’harmonie, l’équilibre,
en permanence, sans que la personnalité s’en rende compte.
Tout notre être
manifeste l’énergie de la source, de la croissance, de l’unité, de l’équilibre
et de l’harmonie. En ce sens l’inconscient, a une fonction essentielle mais le
danger vient quand celle-ci gère le mental.
Là aussi, c’est une question d’ordre,
de rendre à chaque corps, chaque élément, chaque fonction, sa juste place.
Et
ça, il n’y a que la source d’amour lumière qui s’écoule depuis le cœur qui soit
capable d’unifier le visible et l’invisible, de marier les contraires de façon
équitable, de rétablir l’ordre en soi.
Si vous trouvez un intérêt à partager ce texte, merci d’en
respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr