Autre Titre : « Pardonnez les Bouffeurs de
McDo ! »
Je lisais cet article vraiment sympa, faisant
l’apologie du végétarisme.
lauramarietv.com/le-jour-ou-les-animaux-mont-demande-darreter-de-les-manger/
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A une époque j’aurai pu l’écrire moi-même.
(voir l’émission: Émission: Connaitre et Équilibrer 6 aspects de notre vie pour un épanouissement véritable et complet)
(voir l’émission: Émission: Connaitre et Équilibrer 6 aspects de notre vie pour un épanouissement véritable et complet)
Il y a quelques mois, j’étais entrée en
« guerre » contre moi-même, pour aller dans le sens de mes
convictions.
Celle qui viennent de la certitude :
·
Qu’on peut vivre sans manger de viande et qu’on
n’est même pas fait pour ça.
·
Que ça peut être agréable.
·
Qu’on se sent terriblement mieux.
·
Et qu’on respecte, en faisant cela, des valeurs de
préservation de notre environnement
·
Et de respect des êtres vivants.
Cette idée me convient parfaitement. Elle est
en accord avec toutes mes valeurs.
Mais elle n’est pas encore en accord avec la totalité de mon être.
Mais elle n’est pas encore en accord avec la totalité de mon être.
Je dis être entrée en guerre contre moi-même.
Oui ! contre mes habitudes, mes envies, et ce que j’appellerais mes besoins.
Je suis aussi entrée en guerre contre ma famille, et mon fils de 4 ans qui me réclamait du sucre et du gluten.
Je suis aussi entrée en guerre contre ma famille, et mon fils de 4 ans qui me réclamait du sucre et du gluten.
Et j’ai perdu cette bataille.
Je
me suis longtemps culpabilisée de cela. Mais j’ai décidé de dire STOP.
J’ai compris que ma démarche était peut-être très
bien intentionnée. Mais que si je voulais la réussir. Il faudrait que je reste
en accord avec moi-même. Et je me suis rendue compte que je n’étais tout
simplement pas prête pour faire ces changements là dans ma vie.
Alors, il n’est pas question que je me justifie ici.
Ni d’ailleurs jamais. Je me fiche pas mal que certains puissent penser que
je n’ai pas assez réfléchi ou fait assez d’effort, ou pas envisagé la question
sous le bon aspect. Je n’ai pas non plus envie qu’on m’aide à trouver une
quelconque solution ou qu’on me convainc de reconsidérer mon point de vue avec
de nouveaux éclairages.
Le fait est que je n’ai pas l’énergie nécessaire à
consacrer à ce changement de vie radical pour le moment.
J’ai aussi le droit de choisir mes priorités dans ma vie.
J’ai aussi le droit de choisir mes priorités dans ma vie.
Nous
faisons tous des efforts à des niveaux différents.
Je pense que c’est important de s’offrir la liberté
de faire les choses
Quand et Comment c’est juste pour nous.
Je suis allé dans les extrêmes. Et c’était pour la
bonne cause. Pour les animaux, pour la planète avec une promesse de meilleure
santé et de plus hautes vibrations.
Mais en faisant cela, je ne me suis pas
écoutée.
Pourtant, lorsqu’on entend les discours de certains
qui se sentent surement « bien pensants » sur la question de la consommation de
viande. Il faudrait tout déployer, tout mettre en œuvre, pour faire ce geste de
bienveillance, et de respect pour la vie.
Mais lorsqu’on ne se respecte plus nous-même à quoi cela rime-t-il ?
Mais lorsqu’on ne se respecte plus nous-même à quoi cela rime-t-il ?
C’est juste là que j’ai envie de dire « s’il vous
plait ! Attendez ».
Avant de partir en croisade pour les animaux et la planète.
Vous pourriez commencer par écouter ce qui est juste pour vous.
Avant de partir en croisade pour les animaux et la planète.
Vous pourriez commencer par écouter ce qui est juste pour vous.
Il
arrive qu’on comprenne quelque chose comme juste, mais que ça ne soit pas juste
de se forcer pour la mettre en œuvre.
En lisant des articles sur le végétarisme, je suis
sure qu’il y aura des personnes pour qui il y aura un déclic.
Elles
se diront « OUI ! je peux le faire, ça sera facile et juste pour moi, mon
cœur chante rien qu’à l’idée de changer cela dans ma vie ».
Mais j’espère que celles et ceux qui seront d’accord
avec ces messages tout en ne se sentant pas encore prêt(e)s, se
laisseront le temps de trouver comment aller sur ce chemin en accord avec
eux-même, plutôt que se forcer pour entrer dans les injonctions de « ce qui est
bien / ce qui n’est pas bien » ; « ce qu’on devrait faire / ce qu’on ne devrait
pas faire ».
Car je me suis rendue compte que lorsqu’on se force.
On fait naître une dysharmonie dans notre être, on commence à en vouloir à ceux
qui ne font pas les mêmes efforts que nous, on tente de les convaincre.
Mais
c’est surtout nous-même qu’on tente de convaincre et on finit par se sentir
supérieur et surtout frustré et réactif lorsque les autres nous démontrent leur
liberté vis à vis de ces sujets pour lesquels nous nous sommes refusé la nôtre.
Ce
que j’aurai aimé lire dans ce type d’articles : C’est d’être invitée à me dire
:
J’ai le droit de ne « pas encore » faire ce choix et
tout de même m’aimer et me pardonner pour ça.
Et que malgré ça, je mérite tout de même d’être considérée et pas mise de côté, dénigrée, ou harcelée.
J’ai le droit de moi-même m’aimer, et ne pas me culpabiliser.
Parce que ce n’est simplement pas le bon moment pour moi.
Je suis souveraine dans ma vie et dans le discernement sur le moment où ça sera juste de m’aventurer sur ce chemin.
Et que malgré ça, je mérite tout de même d’être considérée et pas mise de côté, dénigrée, ou harcelée.
J’ai le droit de moi-même m’aimer, et ne pas me culpabiliser.
Parce que ce n’est simplement pas le bon moment pour moi.
Je suis souveraine dans ma vie et dans le discernement sur le moment où ça sera juste de m’aventurer sur ce chemin.
A ceux qui font cet effort de ne plus manger de
viande, que ce soit facile pour eux, ou difficile.
Je vous demande de bien vouloir pardonner et être patient avec ceux qui en font d’autres (d’efforts) et qui ne sont pas les mêmes que vous ni au même moment. Chacun son chemin.
Je vous demande de bien vouloir pardonner et être patient avec ceux qui en font d’autres (d’efforts) et qui ne sont pas les mêmes que vous ni au même moment. Chacun son chemin.
Ne
doutons plus de la lumière qui est dans les autres parce qu’ils la rayonnent
autrement, et pas là où on trouve que c’est important.
Je me permets de transmettre mon expérience à
travers cet article pour que celles et ceux qui se verraient emmenées sur ces
chemins, puissent aussi s’accepter et s’aimer quoi que leur cœur les pousse à
faire (ou ne pas encore faire).
Car c’est aussi en s’acceptant de la sorte,
pleinement et inconditionnellement, qu’on évite de se retrouver dans des
situations de conflit avec les autres.
Situations qui existent uniquement pour
nous mettre en face de nos propres jugements intérieurs.
Je pense aussi, que c’est en ayant une sincère
conscience et une bienveillance envers nous-même qu’on peut finalement faire
nos démarches le mieux possible.
Pour
conclure.
Nous sommes assez grands pour comprendre que
l’harmonie dans l’humanité ne se fera jamais à travers la création d’une
fourmilière de clones qui font tous les mêmes et les « bons » choix,
et tous au même moment.
Mais qu’elle devra avant tout passer par la CONSIDÉRATION, consciente,
volontaire et étudiée des besoins et des points de vue de chacun.
L’accueil mutuel et la réconciliation de ces points de vue, jusqu’à trouver les
solutions qui mettent tout le monde d’accord en même temps que chacun continue
de se respecter.
C’est cette volonté de ne pas se placer en
opposition, et refuser de s’abandonner à l' »incompatibilité »
ressentie en apparence, qui nous permettra de réaliser de grandes choses.
Nous arrêtons de créer autour de nous des forces d’oppositions en même temps que nous construisons. Mais plutôt, nous allons tous, à quelques choses près, dans le même sens ou au moins, nous sommes d’accord sur les bases générales et universelles que nous voulons tous respecter.
Nous collaborons à rendre ce monde agréable pour tous les points de vue, en s’évertuant à penser aussi à ce qui est nécessaire au bien-être des autres autant que pour nous-même. Et cela, même s’ils sont différents et donnent superficiellement l’impression de vouloir ce qui n’est pas compatible avec ce nous voulons.
Nous arrêtons de créer autour de nous des forces d’oppositions en même temps que nous construisons. Mais plutôt, nous allons tous, à quelques choses près, dans le même sens ou au moins, nous sommes d’accord sur les bases générales et universelles que nous voulons tous respecter.
Nous collaborons à rendre ce monde agréable pour tous les points de vue, en s’évertuant à penser aussi à ce qui est nécessaire au bien-être des autres autant que pour nous-même. Et cela, même s’ils sont différents et donnent superficiellement l’impression de vouloir ce qui n’est pas compatible avec ce nous voulons.
C’est ainsi qu’on pourra prendre conscience qu’on
veut plus ou moins tous la même chose. Même si nous n’avons pas tous la même
façon de les rechercher.
Mon ami Samuel complète parfaitement cet article par le dialogue qu’il a entretenu avec l’esprit cristallin Xaltar
publié sur son blog : Le retour des dragons
La jeunesse qui pense et agit selon sa propre guidance,
sagesse et réflexion, ça fait du bien ! Il est là l’espoir du monde
nouveau !
Reconnaitre humblement que nous avons tous quelque chose à apprendre et que par l'échange, puis au travers de l'effet miroir, on grandit mutuellement, c'est un pas de plus vers la paix en soi et dans le monde.
Encore une belle invitation à s’aimer sans
conditions, à faire la paix avec soi-même…et ça n’est pas tant le sujet de l’alimentation
qui me parle ici puisque cette question est claire pour moi aujourd’hui, je
fais comme je le sens. C’est une occasion de faire la paix avec l’incarnation d’écouter
mes besoins de l’instant, de lâcher les pensées toxiques comme la culpabilité
et tout ce qui est de l’ordre du « devoir ». C'est une façon d'écouter mon corps physique, de le connaitre intimement et d'apprendre à l'aimer entièrement.
D'ailleurs ce soir, je ne mange pas, je bois. Chaque fois que les énergies sont bloquées, ça se traduit par la difficulté d'aller aux toilettes alors je n'insiste pas, je m'hydrate.
Bien que je sache que ce soit lié, je ne tombe pas non plus dans le piège de vouloir à tout prix savoir ce qui coince, je commence par accepter ce que me "dis mon corps", en l’occurrence, "je n'ai pas faim" et me contente d'être réceptive, ouverte, prête à accueillir des pensées émotions discordantes, à les offrir à la source.
Ce n'est pas un parcours du combattant!
Il s'agit de spiritualiser la matière, de prendre conscience de son intelligence, de voir la conscience divine en toutes choses, l'amour et la lumière qui sous-tendent la création. Avec tout ce que j'ai fait subir à cette enveloppe charnelle et l'amour dont elle continue de faire preuve à l'égard de la personnalité apeurée, nul doute que cette conscience vivante est reliée à la source et que notre partenariat est une histoire d'amour.
Cet article me touche rapport à
mon réflexe « médocs » et le raisonnement s’applique à toute forme d’attachement,
de comportement dit « toxique ». Les pensées émotions de peur, de culpabilité, de rejet de soi, causent beaucoup plus de dégâts...
On se libère par l'amour lumière, dans la paix intérieure et non par la violence, la résistance ou l'effort…
Par les prises de conscience qui donnent l'élan d'agir par amour avec souplesse, fluidité et respect afin que l'harmonie et la paix s'installent à l'intérieur.
Concernant
les articles de Laura Marie, dont il est question au début de l’article, je ne
les lis pas parce que ça ne résonne pas, j’ai essayé deux ou trois fois mais c’est
trop radical, extrémiste. Chacun ses choix et son point de vue.
J'ai laissé les liens actifs par respect pour l'auteure de ce texte éclairé, sans avoir encore écouté l'émission...c'est à découvrir...
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.