samedi 27 juin 2015

« La nostalgie du foyer »





La journée d’hier a été très spéciale suite à des rencontres nocturnes remplies d’un immense amour. Cet amour que je cherche sur terre depuis un demi siècle et que j’ai trouvé en l’énergie christique, par la foi puis que j’intègre en douceur, par l’acceptation de tout ce que je suis. Je l’ai trouvé aussi dans la prise de drogues, les opiacés, qui m’ont libéré de l’attachement à la personne et aux autres. 

Cet amour, cette sensation qui est au-delà de ce que peut vivre un être humain sur terre, je l’ai trouvé, retrouvé en mon propre cœur, dans la reconnaissance du divin intérieur, de l’âme et de la conscience. La libération de la dépendance aux médicaments, révèle ma vraie nature tant au niveau de la personnalité que du divin.C'est simultané et me préserve de l'envie de fuir ce monde.
Avec du recul et maintenant que je reconnais les énergies de la source en moi, de l’âme, de l’amour, de la terre, je prends conscience que j’ai toujours été connectée à l’âme, qu’elle m’a toujours guidée. 
La différence, c’est que je n’en étais pas consciente puisque c’était naturel. 

On a tous vécu cela dans l’enfance, jusqu'à trois ans mais on n’en garde aucun souvenir. Puis selon le vécu, on lâche progressivement cette connexion afin d’être intégré, aimé des autres, acceptés puisque notre survie en dépend. 
La nuit dernière donc, j’ai rencontré mon âme et la veille, ma famille d’âme. 
Ce sont des termes un peu réducteurs pour décrire une sensation de retour au foyer et de célébration qui m’ont marquée profondément. Je n’ai pas de souvenir précis mais l’ambiance était aux retrouvailles.

Au matin, la vieille nostalgie qui me poursuit depuis l’enfance à refait surface et ne m’a pas quittée de la journée. J’ai écrit comme d’habitude mais je n’ai pas eu le goût de le partager. J’ai passé la journée dans l’intimité de l’être, la connexion permanente avec ses énergies du foyer, le dialogue avec l’âme. 
J’ai pu comprendre bien des choses, les mêmes que ce que je supposais mais cette fois-ci, c’est une certitude inébranlable. 

Notre vécu, notre parcours est parfait et contient les clefs qui nous permettent d’ouvrir notre cœur et notre conscience. Ce que nous appelons traumas, souffrances, maladies, sont autant d’occasion de s’élever, de grandir, de s’épanouir dans l’amour et de réaliser l’unité de l’être complet que nous sommes. Et cette nostalgie du foyer originel est un moteur de recherche, de reconnaissance de l'amour en soi mais pas une fin en soi. C'est le début d'une nouvelle aventure en conscience, sur la fréquence de cet amour selon la foi et l'intégration progressive.  Il s'agit d'avancer grâce au souvenir et d'ouvrir le cœur et la conscience de ce corps physique afin que l'âme l'habite pleinement et le guide en accord avec la personnalité.
Mon entourage est constitué d'âmes sœurs qui facilitent l'intégration des énergies et ma famille biologique représente le terreau de mon potentiel de réalisation par l'acceptation, le pardon. Mes guides dans l'incarnation sont mes corps, mes états d'être et les synchronicités qui jalonnent le parcours. Mes compagnons à quatre pattes facilitent la libération des anciennes croyances et l'intégration des énergies de la source.
Ma famille biologique a permis la conscientisation de ma nature véritable, l'affirmation de mes différences et sont maintenant les révélateurs de ma délivrance par l'ouverture de cœur et l'application de l'amour sans conditions au sein de ce foyer terrestre.

Mais pour le moment, le jardin m’attend…
J’ai commencé par aller dans la nature, voir l’arbre et la rivière et leur confier toutes mes pensées émotions concernant le quadrillage d’épandages chimique que les avions mettent en place. C’est très efficace parce que mon désir de paix, de changement profond et d’acceptation, sont sincères. 
Ces rituels confectionnés selon l’élan, depuis le cœur conscience, associés à l’âme, situent d’emblée vis-à-vis du monde, des jeux de rôles et restituent la paix depuis laquelle tout est possible.

Lorsqu’on choisit la paix et l’amour, les énergies s’équilibrent et le nettoyage des corps mental émotionnel, par la libération des énergies bloquées, créé un vide nécessaire à la manifestation d’une nouvelle réalité déterminée et manifestée par l’être complet. 

Quand je parle de rituel il s’agit juste d’énoncer mon désir de suivre le courant inspiré par l’âme et c’est pour cette raison que je confie cela à la rivière. 
C’est un échange d’énergie, de potentiel, d’état d’être. 
J’offre à la Terre, au travers de la rivière qui symbolise tout autant les émotions que la Vie elle-même, la source, la souplesse, la fluidité, la capacité d’adaptation, le fait de nourrir la vie, d’être la vie, l’amour et la lumière que je suis et toues ces pensées émotions qui ne ne me sont plus utiles.  La terre sait recycler et comme c'est offert en conscience, c'est à dire que ça passe par le cœur, l'amour lumière intérieure, le matériel énergétique est équilibré, valorisé, enrichit. Je retrouve la paix, la douce sensation de la tendresse de l'âme et le goût de servir, de contribuer, est honoré de façon subtile et anonyme. C'est un don dans le sens où je ne nourrit plus la colère, la rébellion, la révolte et l'impuissance.

En alignant ma volonté à celle du divin en moi, tout est fluide, sans interrogations, doutes, jugement ou critique. Je sais que je suis aussi une personnalité individuelle mais je ne m’identifie plus à ce qui est éphémère et aléatoire. 
L’ego ne demande qu’à s’épanouir, s’expanser et lorsqu’on l’accepte tel qu’il est, on reconnait ses qualités qui sont des atouts majeurs dans ce monde. Quand il s’harmonise à l’amour, il n’y a plus d’idée d’ennemi, de vengeance, de lutte…




Un équilibre intérieur se manifeste alors, entre détermination et lâcher prise, action et repos, veille et sommeil ? À ce propos, je constater que mes nuits s’allongent à mesure que je retrouve la conscience de mes voyages et rencontres nocturnes. 
Il ne me reste que peu de souvenirs de cela et j’en voie toute la pertinence ! 

J’ai vu combien la nostalgie pouvait me couper de l’énergie de Vie, du désir d’être ici et maintenant sans lequel la vie est un poids. 
C’est cet équilibre entre désir d’être incarné et attachement à la matière qui s’effectue en moi, en ce moment. 
Le souvenir de l’amour véritable, celui dans lequel baigne l’âme et qu'elle transmet à la personnalité, à travers l'expérience humaine, m’a guidé tout au long de ma vie me donnant la capacité de reconnaitre tout ce qui n’est pas l’amour et de choisir, d’agir en conséquence. 
La rencontre avec le Christ, l’amour christique et celle avec les opiacés dont la sensation se rapproche de l’amour divin, ont ponctuellement ravivés, nourris le souvenir et l’élan à rechercher inlassablement cet "sensation", cet amour qui maintient le désir de rester ici. 

Je sais que j’ai placé des portes autour de mon cœur de façon à les ouvrir une à une, en conscience et ainsi renaitre à ce que je suis éternellement par doses homéopathiques.
La peur d’être dissoute dans cet amour immense est une garantie de rester incarnée, de poursuivre l’expérience. 
Elle fournit l’impulsion à être, à découvrir l’amour en moi et en même temps elle fait de ce parcours, un chemin d’exploration joyeux, merveilleux.

Ma raison d’être ici, se dessine au fur et à mesure, s’inscrit par l’intégration des énergies divines et l’élan spontané dont la véracité, la validité, sont confirmées par les synchronicités et la joie qu’il suscite, démontre le pouvoir créateur de l’humain divin. 
Ce chemin de vie décrit la loi de manifestation, de création délibérée ; la reconnaissance de l’amour lumière en soi, la connaissance des énergies divine, le lâcher prise, qui place dans le flux de la Vie. 
L’élan porté part la joie est la manifestation de l’âme unifiée à la personnalité, à la conscience humaine qui choisit délibérément de faire confiance à la vie, à l’univers
Il est sa manifestation et par cette émanation, sa réalisation, sa concrétisation dans la matière.

Nous créons continuellement simplement parce que c’est notre nature, notre pouvoir intrinsèque. 
Mais pour créer délibérément, il nous faut faire des choix qui s’alignent à la volonté divine. Vous me direz qu’il n’y a alors plus de libre arbitre mais nous pouvons choisir de résister à l’amour, à la vie.

Soit nous suivons l’intelligence du mental, du monde et de ses croyances, soit nous accordons notre fréquence à celle de l’âme. 
La notion de karma, selon mon point de vue, est un éventail de potentiel qui mène à la sagesse du divin en soi, la reconnaissance par l’expérience, de ce que sont l’amour et la lumière. 
Le cœur de cet éventail ou de ce cercle puisque les possibilités sont infinies, demeure le même. 
Retrouver la mémoire de ces origines est libérateur mais le contraste entre la vérité de ce que nous sommes et la réalité du quotidien peuvent donner envie de retourner à la maison, de passer sa vie à rêver, à dormir, à tuer le temps... 

En incarnant pleinement son corps physique, en conscience, en sachant qu'il est le véhicule de manifestation de l'âme, de l'amour et en embrassant la réalité telle qu’elle est, le souvenir de qui nous sommes vient redonner vie à la matière. 
Elle est alors perçue comme un terrain de réjouissance, une étape de réunification qui rassemble en notre cœur, les acquis, le potentiel des expériences simultanées. 

En offrant le portail de notre cœur aux pensées émotions de l'ancien monde, les expressions simultanées de notre âme accèdent aux énergies de paix, d'unité et l'être multidimensionnel se révèle. 
Ceci se réalise au niveau de l'âme et nous pouvons en avoir le souvenir au réveil. 
Mais pour que nous puissions continuer de réaliser cette œuvre de pacification, enfin décider de vivre dans la paix et laisser le divin unifier les multiples expressions de l'être, il nous faut oublier nos voyages et rencontres nocturnes. 
En offrant cette nostalgie à la source, l'équilibre se réalise en même temps que surviennent la paix, la joie et les libérations. De cette façon, nous nous désidentifions de la personnalité, de notre enveloppe charnelle, de nos pensées émotions sans pour autant les renier ou nous en désintéresser.    

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci