samedi 4 octobre 2014

« Oser se regarder en face et découvrir ainsi la source, la lumière en soi »





Encore un réveil dans le brouillard de la fièvre ! Mais comme j’ai le moral grâce aux synchronicités, à la paix intérieure que j’arrive à maintenir de plus en plus facilement en moi, ça ne m’affecte pas plus que cela. 

Quand je pensais à mon rendez-vous avec l’assistante sociale, il me fallait déjà accueillir les peurs qui remontaient et une fois ceci fait, j‘en venais à me dire que ces derniers mois avaient été très formateur, en ce sens que j’ai augmenté l'amour vrai de soi et la confiance en soi. 
Comme c’est un état d’être qui permet de trouver sa place dans la société, le monde du travail, je me dis que je ne me suis pas vraiment écartée de mon objectif premier, acquérir l’autonomie à tous les niveaux. 

J’ai dû accueillir la croyance que l’amour pour quelqu’un c’est quelque chose d’accessoire, que c’est une perte de temps…Toutes les croyances véhiculées par la société et surtout par ma mère. Comme son histoire d’amour avec mon père a été un échec, elle continue de s’en vouloir d’avoir aimé cet être qui l’a trahie. J’ai adhéré à ces croyances parce que j’en ai subi les graves conséquences mais au fond, j’ai toujours su que l’amour est essentiel, primordial. 


Se libérer de fausses croyances demande d’être attentif à ses pensées. Puis comme pour les émotions, en les entourant de l’amour et de la lumière de la conscience, elles sont reconnues et on peut alors les lâcher. On le fait en ne les nourrissant plus, en ne croyant plus les phrases telles que « l’amour est une faiblesse » ou encore « aimer, c’est souffrir »…Tout n’est pas si simple, noir ou blanc.

Déjà, savoir ce qu’est réellement l’amour, aide énormément à le vivre de façon heureuse. On sait que c’est l’énergie de la vie, de la source, qu’elle est en soi et qu’elle rayonne. Quand on est tendre envers soi, envers ses « défauts », ses faiblesses, envers ces aspects qui semblent contraires à ce que nous voudrions être, selon la définition que nous avons de ce qu’est que d’être un adulte, un humain, un dieu, l’équilibre commence à s’installer en soi. 
On ne lutte plus contre soi-même en essayant d’être quelqu’un d’autre mais on apprend à s’aimer totalement tel que nous sommes ici et maintenant.  
Petit à petit, en apprenant à gérer nos émotions, le divin se révèle et prend peu à peu les rênes de notre vie. La gestion des émotions nous libère des rôles induits par la peur. La peur de perdre, d’être rejeté, de manquer, de ne pas être à la hauteur…Ces peurs accueillies, on peut voir ce qu’elles sont vraiment et constater qu’elles sont porteuses de lumière. 
Pour en revenir à mon entretien, je m'étais dit que la confiance en soi acquise, je me sentais prête à travailler,  tenter l'expérience sans craindre de m'y perdre, de m'ennuyer, de devoir entrer en compétition et donc de devoir me blinder... 
J'ai constaté une fois de plus que les personnes qui font partie de notre vie sont reliées invisiblement et cocréent des situations qui permettront à chacun d'avancer. 
L'assistante sociale a vu aussi ma progression et a senti qu'il serait bon que je participe à un atelier "rénovation, personnalisation de meubles d'occasion". C'est un statut de salarié qui me permet de sortir provisoirement de l'assistanat en travaillant trois jours par semaine tout en bénéficiant d'un suivi qui permet de faire le point, une fois par semaine. J'ai tout le temps de m'y préparer puisque ça ne commence qu'au début de l'année prochaine. L’entretien m'a permis d'asseoir la confiance en soi par le fait qu'elle arrive aux mêmes conclusions que moi et valide le bilan que j'avais établi de cette expérience amoureuse. 

C'est encore la preuve que tout se et en place naturellement quand on lâche prise et qu’on se laisse guider par le divin en toute confiance. 

En reconnaissant qu'une part de moi avait peur de s'assumer, en accueillant les pensées/émotions générées par la peur, la vie, au travers de l'assistante sociale, m'a ouvert des pistes et proposé quelque chose qui correspond à mes préférences, mes envies, dans un cadre "protégé" où l'équilibre et le bien-être de la personne passe avant le besoin d'être productif, où l'humain est considéré comme un être vivant ayant des besoins plutôt que comme un vulgaire employé soumis à la pression financière, ce qui engendre l'esprit de compétition.

J’ai rassemblé quelques articles qui parlent des émotions et de leur gestion. Il me semble pertinent de commencer par ceux qui développent un peu autour de la peur et de la colère qui sont celles qu’on a tendance à refouler avec beaucoup de facilité puisqu’elles rendent impopulaires et que tout le monde a besoin de se sentir accepté, aimé, reconnu. 

Cependant cette attitude est vraiment nuisible puisqu’une émotion refoulée ne disparait pas mais va se loger dans l’inconscient, nourrissant les croyances sur lesquelles se forment les blessures du cœur, de l’âme. 
Si je souffre du sentiment de rejet, toute situation qui me fera sentir exclue ou rejetée, ravivera la blessure et sa charge énergétique se cristallisera dans le corps émotionnel, le déséquilibrera ou en diminuera le potentiel créatif. Le malaise perdurera à moins de regarder en face les blessures de mon cœur.

Le premier blocage est très souvent le fait d’avoir peur de ses émotions. Ceci est tout à fait logique puisque on ne connait pas ce qu’on refoule et plus on tente de l’occulter plus l’énergie associée aux émotions amplifiera au point de sembler monstrueuse.

Lorsqu’on s’identifie au mental, à l’ego uniquement, on vit selon la croyance que le monde est divisé en bien et en mal, qu’il y a les bons et les méchants. Ce concept fait la richesse des gens de pouvoirs qui fondent leur puissance sur l’ignorance des gens. L’ignorance de sa vraie nature et des lois universelles qui régissent la vie. Les contes, les religions, certaines philosophies puis l’industrie du cinéma continuent de nourrir ces croyances et cette vision infantile du monde de la dualité.

Mais en étant honnête, lucide, on doit se rendre à l’évidence que tout est beaucoup plus subtile. Il n’existe pas un seul humain dépourvu de cœur, qui soit foncièrement mauvais ou d’autres entièrement bon. Quand on s’intéresse à la vie privée de ceux qu’on s’imagine comme des modèles, on tombe souvent de haut. Sans entrer dans le détail, il est fréquent qu’après le décès de quelqu’un qui a été porté sur un piédestal tout au long de sa vie, soit décrédibilisé ou descendu par ses proches dans des biographies, des témoignages, les langues se délient peu à peu. Plus la personne est reconnue et adulée et plus il sera difficile d’oser dire la vérité même longtemps après sa mort. Cependant de plus en plus de gens osent en parler et ça permet de relativiser. De comprendre que chacun porte en lui des traits de caractère qui demandent à être pacifiés, équilibrés.

Contacter ses émotions, ça fait peur parce que la littérature a décrit le processus comme un combat, une lutte pouvant amener à la mort ou la folie. Les métaphores et le vocabulaire employés rebutent les plus courageux alors que ça n’est pas si terrible que ça finalement. Il suffit de connaitre le mode d’emploi et de se faire confiance. 



En commençant par relativiser la notion de bien et de mal, on se rend compte que c’est réalisable et les monstres perdent leur aspect horrifiant. En même temps, les dieux, les stars, les personnes antérieurement considérées comme supérieures, sont perçues avec moins de fanatisme, de crainte mais aussi de jalousie. Le contexte est en place pour avoir une vision objective de soi et on projette moins d’image du monde céleste, ce qui le rend beaucoup plus accessible. 
En regardant objectivement ce qui se vit en soi, on trouve qui nous sommes en vérité. On touche le divin de l’intérieur et toutes les projections perdent leur intérêt. On ne s’attache plus aux croyances, on vit le divin en soi, naturellement. On comprend que notre vraie nature est derrière les masques et que son énergie est celle de l’enfant en soi, l’innocence qui goûte la vie.
La pratique consiste à s’écouter penser et à se contenter d’observer ce qui se vit en soi. Bien que ça demande de l’attention, le seul fait d’en avoir l’intention favorise le processus puisqu’alors, c’est une invitation à laisser le divin participer. On peut l’exprimer autrement ; l’intention de se voir appelle la conscience divine puisque c’est de ce point de vue qu’on se situe en tant qu’observateur.

Puis comme on se familiarise avec ses émotions, on apprend aussi à sentir les énergies qui les constituent, à reconnaitre ce qui avant nous semblait terrible. 
Tant qu’on a une idée de quelque chose ou de quelqu’un on ne peut en avoir une vision réelle. La meilleure façon de connaitre une personne c’est de dialoguer avec, d’échanger ses idées, ses points de vue, de sentir les émotions qui nous traversent à son contact et ce qu’elle dégage pendant qu’elle parle. La peur de l’autre n’est que le reflet de notre propre ignorance de nous même. L’étranger ou qualifié comme tel est la projection, la représentation des aspects intérieurs que nous refoulons, critiquons jugeons, faute de les connaitre, d’oser les regarder en face. Plus une personne est raciste et moins elle sait qui elle est en vérité. Elle s’identifie à sa fonction, sa fortune, son conjoint ses enfants mais n’existe pas en tant qu’individu à part entière. Elle ne se connait pas, ni ses propres besoins parce qu’elle agit selon ce que lui dicte ses différentes fonctions.

Le désir de transparence et d’authenticité qui peut être motivé par l’envie de connaitre le divin en soi, amène à vivre des situations qui nous aiderons à voir quand nous sommes mus par la peur et comment nous agissons selon des stratégies de refoulement. 
On distinguera deux types de comportement qui diffèrent selon qu’on est dans l’amour ou dans la peur et en ressentant l’état d’être que chacune des postures procure, on voudra se libérer de la peur. 
Il peut y avoir une amplification de la vision duelle par ce désir d’être toujours dans l’amour. On va alors tenter de n’être qu’amour et lumière. Ce désir nous éloigne de notre vérité et comme ça créé un conflit interne, on finit par abandonner la vision manichéenne de soi et de la vie. Comme le conflit intérieur créé le mal-être, on sera motivé à chercher la paix. 
On comprend par expérience, qu’une émotion accueillie permet de trouver l’équilibre et la sérénité en soi. On comprend que c’est en étant honnête avec soi qu’on découvre des aspects cachés de soi, dont le divin, qui s’avère utiles et même indispensables. 

L’introspection sincère permet de se voir dans tous les aspects de l’être, on comprend qu’il n’y a rien à jeter mais qu’au contraire tout se complète parfaitement.
On comprend aussi que l’enfant intérieur qui porte les blessures de l’âme est aussi la part de soi la plus proche du divin par son caractère léger, enthousiaste, audacieux et sa faculté de rêver, il est ce besoin d’aimer et d’être aimé. En prenant en charge nos émotions, on guérit cet aspect de l’être indispensable à notre souveraineté.
Voici quelques mots de Lise Côté, qui termine bien cet article

"Le jour où vous vous laisserez toucher par l’émotion et que vous lui permettrez de voyager à l’intérieur de vous sans offrir de résistance ni chercher à la retenir...
Ce jour où vous ne chercherez plus à contracter les zones de votre corps visitées par cette émotion et que vous vous laisserez porter par ce flot avec la confiance du kayakiste qui descend les rapides d’une rivière sauvage…
Ce moment où vous sentirez que votre cœur ne peut que s’ouvrir face au puissant passage de cette émotion qui vous traverse comme une comète traverse le ciel…
Ce jour là, vous aurez goûté au bonheur et à la bénédiction de la libération émotionnelle."

(Lise Côté) 


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