samedi 23 février 2013

L'amour et la lumière sont en toutes choses



Sculpture de Marie Thérèse Klein

 Ce matin et depuis deux jours, je constate qu’il me suffit de me dire le soir que je veux dormir au minimum 6 heures, pour qu’effectivement, ce soit le cas. On dirait que je commence à trouver ma puissance intérieure par le verbe, en conscience. C’est un petit détail qui a son importance et me pousse à continuer le nettoyage de l’inconscient par l’amour inconditionnel. 
L’acceptation de tout ce que je suis et la reconnaissance de l’ombre pour ce qu’elle est en réalité, une forme de lumière que la peur et l’ignorance poussent à qualifier de "mauvaise".
L’humain en général rejette ce qu’il ne peut ou ne veut comprendre mais le désir de connaissance exige de bousculer notre petit confort intérieur bien précaire que de nouvelles idées balayent d’un seul coup. L'inconnu fait peur! Et on a vite fait de nier ou de diaboliser ce qu'on ne peut concevoir, comprendre. Des exemples fourmillent et la liste est bien trop longue pour l'écrire ici. La peur de l'étranger, de la différence, des extra-terrestres...

Nébuleuse du papillon
 La connaissance demande de ne pas craindre de changer ses croyances et d’avoir l’humilité de reconnaître que nous ne savons pas grand-chose, bien que nous puissions accéder à toute connaissance, par l’écoute de notre cœur et de notre conscience. 
Par le fait que nous sommes reliés à tout, tant entre humain qu’avec la terre mère et toutes les connaissances contenues dans la grotte des cristaux.
Enfin ça, je le ressens comme profondément vrai sans avoir besoin de preuves scientifiques, ni d’entrer dans les détails des annales akashiques. 
Il y a, à mon sens autant de vérité que d’êtres vivants puisque chacun est un monde et voit ce qui l’entoure à travers tout ce qu’il est.   
Pour cette raison je pense que ce qui est vrai, c’est notre cœur qui bât et les lois de l’univers, qui là encore dépendent de la compréhension subjective et de l’interprétation qu’on en fait qui peut varier considérablement d’une personne à l’autre.

chenille ou fleur?
 J’ai commencé à regarder un documentaire envoyé par le site Epanews, à mon adresse mail. Je pleure tant ce qui est dit me touche et me conforte dans ce que j’ai toujours cru. Le fait que la toxicomanie est une recherche de contact avec le divin, un désir de renouer avec les méthodes ancestrales de soin, et l’ouverture de conscience, par les états modifiés de celle-ci.
J’ai toujours pensé quand, je prenais des produits, quand je faisais mes boulettes d’opium en incisant les coques de pavot médicinal, dans les champs voisins de chez ma mère, que je m’auto-guérissais et ouvrais ma conscience. D’ailleurs, à cette époque, je vivais dans les bois, sous une tente de camping, avec ma chienne et mon rat, qui a fini par retourner vivre dans son milieu naturel. 

Chouette!
 J’ai beaucoup appris pendant ces périodes où je consommais ces drogues. Je crois que ce qui m’a le plus ouvert l’esprit, c’est la prise de champignons hallucinogène. J’ai vu le monde tel qu’il était et surtout senti son côté illusoire. J’ai aussi vécu une expérience de sorti du corps où je me suis vue allongée depuis le coin du plafond de la pièce. Je n’ai pas pris souvent des hallucinogènes, buvards ou champignons parce qu’à chaque fois, je sentais que mon corps physique été violenté. 
C’était comme si je vivais un rituel semblable à la mort, comme si toutes mes cellules se mettaient en mode « alerte » et cet état me donnait une extra lucidité où je me sentais connectée à tout ce qui m’entourait. J’allais à chaque fois seule, dans la nature et vivais cette connexion intense avec l’environnement et les éléments. 
C’est avec du recul que je peux m’expliquer ce que j’ai vécu.
 Je ne conseille à personne de prendre ce genre de truc parce que non seulement c’est très violent pour le corps physique mais parce qu’on peut aussi rester perché dans cet état, indéfiniment.
 J’ai dû tenter l’expérience une dizaine de fois seulement dans ma vie. La prise des opiacés était surtout motivée pour trouver l’équilibre entre jouissance et souffrance. En ceci l’humain est parfait puisqu’il trouve toujours le moyen de rétablir l’équilibre, de trouver une forme d’harmonie, de cohérence même si celle-ci n’est pas la meilleur façon de faire. 

L’amour de soi et la confiance de tout ce que nous sommes, ont le pouvoir d’ouvrir le cœur qui ouvre la conscience dans le respect de tous les corps. C’est de loin la façon la plus efficace, de rétablir en soi l’équilibre vital.
Néanmoins je ne regrette pas tout ce que j’ai vécu et je suis convaincue que ça m’a amené à trouver la voie la plus sûre et la plus tendre, a trouver la lumière à partir de l’ombre. Là encore, je peux dire que ce qui est considéré comme "diabolique" par la plupart des gens n’est qu’un autre chemin, une voie différente mais tout aussi valable pour accéder à la connaissance intime du divin en soi et autour de soi.

Je n’ai jamais fait appel aux puissances de l’ombre et c’est toujours dans la neutralité, la volonté d’apprendre, d’expérimenter, que j’ai fait chaque chose.
 Tel un enfant qui veut comprendre, par lui-même et s’émerveille de ses découvertes, j’ai toujours fait les choses avec amour et non pour me venger de quoi que ce soit.
J’ai fait les choses librement, sans me soucier du regard extérieur et surtout sans être guidée  par quelqu’un d’autre, que ce soit un humain ou une entité quelconque.

L’ombre est une voie qui révèle la lumière pour peu qu’on garde son libre arbitre et le cœur ouvert, elle ne peut en aucun cas nous absorber.
Le fait de juger les ténèbres comme maléfique, n’est que le signe d’un esprit étroit manipulé par la peur de ses propres "démons", de ses émotions"négatives".
Si on reste dans la vision du bien et du mal, on peut considérer que l’inconscient qui est en nous, c’est le diable. C’est une façon bien puérile de voir les choses.
Tant qu’on use de discernement et que la volonté fondamentale c’est d’aimer, on ne peut qu’évoluer vers plus d’amour et de lumière.

Même quand j’ai fumé du hashish pour la première fois, ce qui m’a plu énormément, c’était que ça m’ouvrait le cœur, que je considérais chaque humain comme un frère ou une sœur et que la paix sentie, je voulais la répandre partout autour de moi. Mon cœur s’attendrissait et j’ai pu garder intact mon rêve d’un monde en paix, vivant de l’amour dans la liberté d’être.

Ce matin, ma vision concernant ma façon de considérer la femme, l’énergie féminine, est très claire. Je me rends compte que ma façon de faire des différences entre mon chat mâle et la chienne femelle ainsi que la chatte, me montre à quel point je nourri l’inégalité et combien je manque d’amour pour l’aspect féminin que je porte en moi.
 J’ai pourtant longtemps pensé que le combat des féministes était tout à fait légitime mais que cette façon de faire n’était pas la bonne. Pour cette raison bien que ne craignant pas de dire ce que je pense et de dénoncer les injustices, je n’ai jamais adhéré à ce genre de combat. Elles ne font que vouloir intervertir les rôles.

Nguyen Xuanlam
Il me semble que d’agir de cette façon, c’est utiliser les moyens mêmes que l’on reproche aux hommes. Un peu comme les manifestations violentes contre les guerres, les guerres de religion (puisque religion signifie : relier les humains) la peine de mort où on punit quelqu’un d’un crime en étant soi-même criminel. Il y a un non sens, une contradiction évidente dans cette façon de faire. 
Tout comme prier pour la paix du monde, quand on divise les choses en bien et mal et qu'on vit ce conflit à l'intérieur de soi.

Moi qui veux l’égalité homme femme, je me rends compte que j’élargis le fossé en participant à nourrir l’injustice en traitant mâle et femelle différemment. 
Je me trouve des excuses, me dis que c’est parce que le mâle est plus câlin. 
Un peu comme quand ma mère pour répondre au fait qu’elle était plus tendre avec notre frère, justifiait son comportent en disant que celui-ci venait naturellement vers elle. 
Homme ou femme?
 Derrière ces comportements fortement ancrés, il me semble que se cache beaucoup de choses. En effet, généralement, entre mère et fille se vit une rivalité plus ou mois inconsciente. La mère voit en sa fille à mesure que celle-ci grandit, non seulement sa propre déchéance mais aussi le danger de se voir voler son homme. 
Cette peur pousse des mères à rejeter leur fille quand celle-ci confie être abusée par le père.
Les femmes qui construisent leur force par le jeu de la séduction, s’appuyant sur leur image et ont une peur immense du temps qui passe. Il n’est pas étonnant que beaucoup parmi elles usent et parfois même abusent de la chirurgie esthétique.

Idem pour la façon d’élever les enfants. Les femmes créent et perpétuent au foyer, les inégalités. En élevant les garçons comme des petits rois, leur épargnant les tâches ménagères qu’elles confient naturellement aux filles. 
Ma mère quant à elle, n’a pas fais de différences à ce niveau là. 
Mon frère était capable de se débrouiller seul et c’est à mon avis, la moindre des choses que des parents puissent enseigner à leur enfants. 
Mais les mères préfèrent maintenir les femmes dans des rôles d’auxiliaire de vie, de génitrice, les rendant indispensables aux hommes. Comme si elles leur garantissaient un rôle prédéfini qui leur assurerait leur légitimité auprès de la gente masculine. Les hommes ainsi éduqués seraient obligés de dépendre des femmes et en deviendraient dépendants.

Et oui, c'est une femme*
 J’ai été choquée de savoir que les ablations du clitoris, des enfants africaines, étaient faites par des femmes. Comme si les mères se disaient on en a chié, il n’y a pas de raison pour que tu y échappe ma fille, c’est à ton tour ! Privées d’une partie d’elle mêmes et sous le joug des hommes, il est hors de question que leur filles soient libres et indépendantes ! Il y a comme un vieux goût de vengeance derrière ce comportement.
Maintenant que je me rends compte qu’en faisant des différences et même si ça semble peu de choses, je participe à l’injustice et l’inégalité homme femme, je vais changer ma façon de faire. 
Déjà en commençant par envoyer de l’amour à la femme universelle, celle qui vit aussi en moi. En éclairant de ma conscience le féminin, en apprenant à voir cette énergie à travers mon cœur et à mettre dans mes gestes, de la douceur et de la tendresse déjà envers moi-même, je peux influencer de façon positive, l’inconscient collectif sans même avoir besoin de défiler dans les rues ou de détester l’homme pour ces agissements.
Et oui, c'est un homme*
C’est aussi pour ça que j’ai mis sur ce blog, les vidéos de pardon aux femmes et aux hommes. Ma demande de traduction auprès de Marinette Lépine a été rejetée. 
Elle ne se sent pas « appelée » à le faire. C’est bien dommage parce que je ne veux pas pointer la culpabilité des hommes, ni la souffrance vécue par les femmes, ni par là, élargir le fossé entre les deux, au contraire, je pense qu’en faisant table rase du passé, par le pardon mutuel, on pourra repartir sur de nouvelles bases et envisager des relations hommes femmes beaucoup plus fraternelles et respectueuses.

Il me semble que pour qu’un couple vive quelque chose de valable, un amour pur, dans l’échange et le respect, il faille sortir des rôles imposés et que chacun ait unifié les énergies masculines et féminines en lui-même.

C’est ce que je veux faire pour retrouver mon entièreté, la complétude de l’être et la paix intérieure. 
Revenir à l’androgyne primordial qui me semble être l’expression la plus pure du divin en chacun.

Le fait de reconnaître l’ombre comme une expression de la lumière participe à l’établissement de la paix intérieur.
Toute unification des principes qui paraissent contraires, ne peut qu’amener l’harmonie intérieure et extérieure. 
Enfin c’est ce que je crois et ce à quoi j’aspire sincèrement.

C’est aussi ça s’aimer inconditionnellement.


Je publierais peut-être aujourd’hui, le message de Jeshua qui aborde le sujet délicat des énergies féminines et masculines. Je m’aperçois que rien que dans la façon d’écrire la phrase précédente, je place bien souvent machinalement, le masculin devant le féminin et j’ai dû réécrire ce qui était sorti inconsciemment.
Il est plus que temps de mettre de l’amour et de la lumière sur le concept de dualité. L’ego et le cœur, l’homme et la femme, le bien et le mal, cette vision si réduite enferme chacun dans un rôle et amplifie gravement l’idée de séparation qui m’apparaît de plus en plus comme une grande illusion ! Un concept établi pour l'exploration, la compréhension par le contraste de ce qu’est l’énergie divine. 
Mais comme elle est le TOUT...

Bon, je continue de regarder la vidéo que je publierais dans un prochain message puisque je ne veux pas mettre ici quelque chose que je n’aie pas intégré et compris au moins dans les grandes lignes. Ce que je publie, résonne en mon cœur et illustre ce que je crois, l’approfondi. M’amène à mieux comprendre ce que je veux savoir.  

Photos: 
Sculpture de Marie Thérèse Klein
Nébuleuse du papillon trouvée sur google images
Chenille "camouflage" trouvée sur "la chaîne verte" MSN
Chouette sur google images
3 roses du jardin
Dessin de Nguyen Xuanlam trouvé sur google images
"Homme ou femme" trouvée sur club doctissimo
"Et oui c'est une femme" Grace Jones, sur puretrend
"Et oui c'est un homme" Andrej Plejic, sur fr.news.yahoo.com
Androgyne, publiée par Lisa sur Epanews