Depuis
hier, je suis dans une phase d’intégration de nouvelles énergies et en même
temps de déconstruction de croyances et repères. Ça n’est pas très confortable,
je n’ai envie de rien, je me contente de rester en mode observation. Je n’essaie
pas de susciter la joie, je laisse les énergies passer.
En général dans ces
moments là, je ne publie pas ce que j’écris parce que ça me semble plat,
répétitif et je remets en cause la pertinence de ce blog.
La foi demeure et s'ancre de plus en plus mais la
façon d’interpréter les choses change. Tout me semble obsolète, vain et encore
très imprégné de notions erronées.
Comme ça n’est pas la première fois que ça
arrive et d’ailleurs, le message de Magali à ce sujet, à propos du caractère
cyclique et spiralaire de ce parcours, est venu à propos comme pour me rappeler que le mouvement en dent de scie est naturel.
Si
je me réfère à la nature, c’est un cycle logique de vie et de mort, tout est toujours en mouvement et ça suffit à rassurer le
mental, à éviter de nourrir le jeu des questions réponses.
Quand je n’ai envie
de rien, quand je reporte à demain ce que j’étais supposée faire, c’est que de
nouvelles énergies s’installent ou que le taux vibratoire étant plus haut, tout
ce qui n’y fait pas écho se désagrège. Une phase d'ajustement qui entraine un mouvement chaotique, de déconstruction et de renouveau. C’est un constat qui me fait penser que
c’est tout à fait naturel de ressentir ces sensations de vide et ce cycle
révèle le caractère normal de ces états d’âme.
Déjà, ça ne m’angoisse pas
puisque j’offre à la source tout ce qui émerge et là aussi je constate que ce
sont toujours les mêmes pensées qui bloquent l’énergie ou qui font ressortir
des émotions excessives. Elles sont désagréables tant que je les qualifie de
cette façon parce qu’une fois que je lâche prise, ça passe.