Réveil
difficile, ce matin ! Je n’arrête pas de bailler, de m’étirer. J’ai été
parcourue par un frisson quand je me suis adressée à mon âme, tout à l’heure.
La relation est devenue très familière et même si je suis toujours un peu
frustrée de ne pas voir cet aspect de ce que je suis, je ressens sa présence de
façon très réelle, indéniable. C’est un sentiment magnifique de se savoir
accompagné intimement par son « double », de pouvoir lui parler
naturellement, simplement comme je le ferais avec un ami, une sœur. Et encore,
on n’est jamais totalement intime avec des proches humains. Notre âme nous
colle à la peau depuis des siècles et nous connaît jusqu’au bout des ongles.
Elle connaît des parts de nous qui ne sont pas encore dans notre conscience et
fait tout pour que nous puissions accéder aux faces cachées du diamant que nous
sommes. Même si parfois tout ça me semble bien loin de la réalité visible, je
me dis que ce qui compte, c’est que ma foi m’élève, me rende joyeuse et me
permette de diriger mes pensées vers ce qui est le plus beau, le plus lumineux
afin de l’amener dans la matière. Puisque nous créons notre état d’esprit selon
nos pensées, autant les diriger vers ce qui nous fait le plus vibrer, vers ce
qui nous épanouit. La réalité est si aléatoire ! Selon nos pensées, nos
croyances, nous interprétons ce que nous voyons avec plus ou moins d’amour, de
lucidité. En tout cas, je me félicite d’avoir déprogrammé mon cerveau des
croyances populaires restrictives, limitatives nées de la peur et du manque
d’amour de soi. D’avoir libéré bon nombre de schémas de pensée totalement
destructeurs même si je continue de fumer des clopes. Je me dis qu’un geste
devient néfaste quand il est motivé par quelque chose de négatif. Je n’ai pas
envie de "lutter" pour me défaire de ce geste, je préfère cultiver ma foi.
De toute façon, connaissant la pureté et le pouvoir de l‘être divin qui
m’habite, je sais que ça n’est pas quelque grammes de nicotine qui peuvent
altérer ce que je suis. Peu à peu, le goût n’est plus si agréable et je compte
là-dessus pour m’en libérer naturellement. Je veux faire les choses par amour
parce que je sais que seule cette motivation tient la route.
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
dimanche 28 avril 2013
samedi 27 avril 2013
Le principe Christique, extraits du livre "Anna, grand-mère de Jésus"
Chacun
porte en lui, l’étincelle christique qui ne demande qu’à s’épanouir. Plus on
s’ouvre à la spiritualité en ouvrant son cœur et plus on reconnaît sa "filiation" au personnage historique que fût Jésus Christ. Même si les
évangiles, qui ne sont d’ailleurs que des témoignages et non les écrits de cet
humain divin exceptionnel par sa conscience et sont cœur ouverts à la vérité
divine, ont été interprétés de mil et une façons, l’essence même de son message
est : L’amour inconditionnel.
C’est
écrit noir sur blanc. Chaque parole prononcée est de l’amour pour toute vie,
sans conditions. Il dinait avec les "pêcheurs", il aimait tout le monde,
jusqu’à ces bourreaux et pardonnait sincèrement tout le monde.
Il a dû
suivre plusieurs enseignements avant d’être à même de communiquer ce message
essentiel. La bible ne parle pas de son enfance ni de son adolescence pour en
faire un personnage à part, unique. Mais nous portons tous le principe christique.
Heureusement nous avons aujourd’hui accès à cette
connaissance par certains livres, certaines révélations reçues par des
channels. Je peux citer, entre autres, Claire Heartsong qui a écrit « Anna, grand-mère de
Jésus » qui relate cette part cachée et essentielle de la vie de Jésus.
Oui, il a été humain avant de reconnaître pleinement le divin en lui-même. Il a
reçu des enseignements et des initiations qui l’ont amené à reconnaître son
potentiel afin de canaliser les énergies d’amour inconditionnel pour la planète
entière. Il a été assisté par Marie Madeleine à part égale afin de réaliser
l’unité des contraires par la fusion des corps physiques, dans la relation
sexuelle divine et consciente pour ensemencer la terre de cette énergie
d’unité, pour tout humain de la planète, éternellement.
Être dans le monde mais pas du monde...
![]() |
Naomi Mc Leod |
Cette
phrase comme d’ailleurs tous les enseignements de Jésus Christ ont une forte
résonance en moi, surtout en ce moment. J’ai vraiment l‘impression de plus en
plus forte de ne pas être d’ici. Quand je me suis fait baptiser et quand j’ai
lu les évangiles, j’ai été très étonnée de connaître presque par cœur tous les
versets, alors que je n’ai pas reçu d’éducation religieuse. Ma mère était
communiste et mon père anarchiste. La familiarité ressentie avec Jésus Christ date
de mon adolescence lorsque que j’ai vu le film "Jésus de Nazareth"
de Dino Zafarelli, chez des gens chez qui j’étais allée seulement une fois et que je n’ai jamais
revus d’ailleurs. J’étais bien défoncée ce soir là et pourtant, je suis restée
scotchée devant ce film, en pleurs devant ce personnage. C'est cette révélation qui m'a évité de tomber dans l'alcoolisme. Plus tard, quand j’ai
commencé à fréquenter un peu les psys, je me suis dit que la résonance
ressentie devait provenir du fait qu’il éveillait les souffrances d’injustice
que j’avais vécues enfant. Puis un peu avant mon baptême, j’ai ressenti cette
présence si fortement que ma vie en a été bouleversée.
Depuis l’enfance,
je me sens comme étrangère sur cette planète. Il y a un tel décalage dans ma
façon de considérer les choses avec mon entourage et le monde en général, que
j’ai longtemps eu le sentiment que j’étais inadaptée à ce monde. Malgré la
distance, je me sentais différente mais pas "anormale". Mon niveau scolaire me préservait d'être considérée comme débile même si je n'ai jamais voulu "profiter" de mes capacités pour me faire une place privilégiée dans la société.
vendredi 26 avril 2013
Trouver le divin en soi.
Je ne
sais pas si c’est le temps pluvieux et le fait d’avoir été enfermée toute la
journée mais j’ai des douleurs aux crânes par moments qui sont assez
inhabituelles.
Je vais
aller interroger mon âme, la douleur...
Je
disais ce matin que je n’aimais pas les pubs mais celle-ci vaut le détour!
Pub
redevenir enfants
C’est ce
dont je rêve, la spontanéité naturelle de l’enfant. Un monde où chacun serait
ce qu’il est en son cœur. Il est une trop forte tendance à vouloir ressembler
aux autres, à se conformer à la norme pour plaire, être aimé. C’est encore pire
avec les médias qui mettent toujours l’accent sur ce que doit être un humain,
sur ce qui doit le rendre heureux. Les hommes comme les femmes et même les
enfants depuis quelques temps, sont exhibés et évalués selon des critères de
beauté. Selon leur compte en banque, leurs possessions matérielles. Non
seulement c’est d’un ennui terrible mais ça ne peut qu’engendrer l’envie, la
discorde, le manque d’estime personnel dû aux frustrations.
L’intérêt
de savoir qu’il y a une étincelle divine en chacun, c’est de pouvoir la trouver
en soi et en même temps en chacun. Il n’est pas question de trouver son soi et
de se sentir au-dessus des pauvres non-initiés. Ce n’est que la répétition des
schémas du vieux monde de compétition.
jeudi 25 avril 2013
La liberté et l’amour sont là quand on lâche la notion de bien et de mal
![]() |
Pixieled |
Je me
suis couchée tard hier soir, chose qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
Mon chat préféré, docteur « Poupoute » (un de ses nombreux noms!), est venu dormir avec moi.
C’est hallucinant l’effet que me fait ce chat ! La façon dont il est
apparu dans ma vie, le jour de mes 42 ans. Ce que je vivais à cette époque et comment il a su me guérir de
nombreuses de douleurs vécues à ce moment où je vivais une histoire d’amour
passionnelle (comme à chaque fois), qui avait fait remonté beaucoup de choses
enfouies. C’est d’ailleurs à cette période que j’ai commencé à faire pousser de
l’herbe dans la cave de la vieille maison que j’habitais. Je considère que ça
m’a beaucoup aidé à ne pas sombrer mais en même temps, j’ai bien ramé et
morflé. Je sortais à peine de l’église et me demandait encore si j’avais "droit" d’exprimer mes sentiments sexuellement ! Et ce chat
magnifique qui est venu quatre mois après la mort de mon Doberman, que j’aimais
beaucoup, a comblé le vide tout en m’aidant à surmonter des peurs d’abandon, de
rejet...Il faisait le clown sans arrêt et ronronne dès que je l'approche. A cette époque, les deux chattes de la
maison pas encore opérées avaient eu chacune, une portée à deux mois
d’intervalle. Monsieur Féliz a réussi à s’incruster à l’heure de la tétée avec
les chatons de l’autre mère !
mercredi 24 avril 2013
Avec un peu de recul et beaucoup d'amour
![]() |
John Welwood |
Comme je
l’ai dit à beaucoup de ceux qui m’ont écrit, j’ai été submergée par un grand
nombre de mail juste pendant ma semaine « fumette ». C’est mal tombé,
du coup, j’ai cafouillé à répondre, je me suis emmêlée les pinceaux mais
finalement j’espère avoir répondu à chacun. Comme je le disais à Nathalie, une
personne qui m’a écrit longuement et à qui je viens de répondre, je considère
le lecteur au même niveau que moi. Ni au-dessus, ni en-dessous. Nous sommes
égaux, dotés des mêmes capacités. Celle d’aimer est la plus grande, la plus
puissante mais il ne s’agit pas d’aimer l’autre avant ou plus que soi-même, ce
n’est pas cohérent. C’est le signe d’un manque affectif, d’un besoin d’être
aimé. Il n’y a pas de "mal" à cela, c’est juste que ça rend dépendant des
autres et que ça fausse totalement les relations entre humains.
Nous avons tous
une étincelle divine intérieure qui brille plus ou moins fort.
Elle s’illumine
quand nous aimons tout ce que nous sommes, quand nous acceptons nos "défauts", quand nous cessons de vouloir nous améliorer.
Les
vieilles croyances dont nous avons à nous défaire, sont celles qui nous font
penser que nous ne sommes rien, que nous sommes mauvais, méchants...
Nous
sommes multidimensionnels et tout ce que nous sommes est divin, créé par la
source.
Passage du monde de la pensée à celui du ressenti.
C’est ce
que je me propose de vivre à chaque instant. Il ne s’agit pas de cesser de
penser puisqu’en plus, c’est impossible mais de prendre l’habitude d’habiter
pleinement son corps, d’être le témoin de ce qui se vit à l’intérieur.
Puisque
j’ai foi en l’humain divin, en la réalité de l’unité de tout ce que je suis,
j’ai décidé de franchir une étape sur mon chemin spirituel.
J’ai
cherché longtemps, par la lecture, la prière, la visualisation...à rencontrer le
divin en moi. Evidemment bien que je conçoive que l’être de lumière qui est en
moi, soit constitué d’énergie, je ne l’ai jamais vu de mes yeux. Il semble que
je sois arrivée aux limites du mental. Il y a bien des textes qui traitent la
question du divin mais ça me semble si éloigné du quotidien, de la réalité, que
c’est finalement une fuite du moment présent qui est presque plus dangereuse que
la prise de drogue parce qu’au moins, avec des produits, on revient vers soi
quand les effets disparaissent. Mais quand on passe des heures devant son
écran, à essayer de comprendre la source, on s’en éloigne totalement puisque
celle-ci est une énergie amoureuse qui circule en nous, en permanence. C’est à
partir du ressenti, des émotions, dans la simple observation de ce qui est que
l’on peut réellement approcher le divin intérieur. Ressentir la joie simple d'être.
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