samedi 15 octobre 2016

« Revenir au centre en toutes circonstances »






13 10 "Relax, tu es seulement de passage sur cette terre alors fais de ce voyage un parcours joyeux plutôt qu’une lutte permanente !" Combien de fois est-ce qu’on se juge, on se condamne, on se crée des exigences, des obligations, en croyant que la performance ou la lutte nous mèneront au bonheur. 
On cherche sans arrêt à se prouver et à prouver au monde qu’on a de la valeur, on attend la reconnaissance extérieure, l’approbation, alors qu’on n’est même pas capable de se reconnaitre soi-même, de s’aimer véritablement. 
Pour se convaincre qu’on est intelligent on passe son enfance, son adolescence, au moins 16 années de sa vie, dans des classes, entassés, à écouter un prof qui ne sait pas vraiment ce que c’est que Vivre.
Pour répondre aux attentes des parents, des adultes, de la société, on se trahi sans arrêt et devenu adulte, on continue de croire qu’il nous faut prouver notre valeur, en se faisant une place de choix dans la société. 
Cette place de choix, c’est celle du dominant qui assois son pouvoir en manipulant les autres, en se sentant supérieur parce qu’une autorité extérieure a validé des compétences qui ne sont autres que la capacité à apprendre par cœur toutes sortes d’infos totalement inutiles. Des infos qui ne sont d’aucun secours si on se trouve seul en pleine nature, si notre vie est en danger ou si on doit survivre dans un milieu inconnu. 

L'école valorise ceux qui sont capables d'être compétitifs, manipulateurs, de se conformer à l'autorité, de plaire aux professeurs ou d'être populaire auprès des élèves. Dans la société à l'âge adulte, on retrouve les mêmes schémas de soumission à l'élite, l'autorité et de manipulation/vengeance auprès des plus faibles ou de ceux qu'on veut séduire. 
On passe sa vie à lutter, à vouloir convaincre les autres qu’on a le droit d’exister sur cette terre, qu’on est quelqu’un de bien mais au fond c’est en nous que le doute nous ronge. 
On ne sait pas s’aimer, alors on se dit que si les autres nous aiment ce sera la preuve qu’on a de la valeur, qu’on a le droit d’exister.

mercredi 12 octobre 2016

« Aujourd’hui » & conférences Desda Zuckerman, Dr Lissa Rankin





10 10 Ce matin, je me suis réveillée après sept heures de sommeil ininterrompu avec la simple joie d’être juste en vie. Je me suis fait une belle trouille hier soir en constatant que je crachais du sang. J’ai été étonnée de ne pas être envahie par la peur bien qu’elle ce soit tout de même manifestée. J’ai tout confié à la source comme j’en ai pris l’habitude et je crois que c’est la stupéfaction qui l’emportait sur la peur. 
Déjà, je ne suis pas restée coincée dans les pensées de condamnation, d’accusation et l’idée de mourir ne m’a pas angoissé plus que ça. Par moments des pensées me ramenaient vers des personnages de l’histoire qui ont été tuberculeux. Des personnages dont la vie a été racontée dans des romans et qui représentaient une part de leurs contemporains. J’ai toujours considéré les romans comme des miroirs de la société et ces pensées démontraient une forme de détachement vis-à-vis de ma propre histoire. 

Bien que j’aie un peu dramatisé, mais ça, je m’en rends compte avec le recul qu'il fallait le vivre intensément pour choisir de sonder mon cœur et mes profondeurs, finalement le bilan est plutôt positif. Et le potentiel de la dramatisation dans son aspect énergétique "positif", c'est la passion. Reste à équilibrer les choses, à laisser le cœur harmoniser l'ensemble pour qu'émerge la joie pure et simple.
Ce qui ressortait surtout, c’était la tristesse de penser que peut-être mon corps physique n’en pouvait plus, même qu’il ne m’aimait plus. La souffrance venait plus de la peur du rejet ou que cette histoire d’amour toute récente s’arrête là alors que je commence seulement à vouloir habiter pleinement mon corps physique et maintenant que je me sente de plus en plus à l'aise « chez moi ».

Ça peut sembler insensé de percevoir son corps physique comme un ensemble d’éléments, de cellules conscientes et autonomes mais cette sensation est bien réelle. Et depuis que j’apprends à comprendre les messages de l’âme, qu’elle m’adresse entre autres, au travers de symptômes, ou en d’autres termes depuis que j’écoute mon corps et lui parle ou lui répond selon l’élan du cœur, l’idée qu’il soit conscient et autonome devient une évidence.

lundi 10 octobre 2016

« Votre cœur, le pont vers votre divinité » les guides de l’unité via Daniel Desjardins






Très chers amis humains,
C'est avec grande joie et un Amour incommensurable que nous nous adressons à vous aujourd'hui. Nous voulons vous parler tout particulièrement de votre cœur. 
Tout comme votre cerveau est une antenne qui vous permet de capter des idées, des informations, des pensées, votre cœur est aussi en un sens un récepteur.

C'est à travers cette antenne incroyablement évoluée que votre propre divinité vous parle, à vous, l'Être qui vivez cette vie. 
Parfois, ses messages se rendent jusqu'à votre esprit et vous en prenez alors conscience et tout cela ne dépend que de votre ouverture. Vous pouvez vivre très longtemps en ignorant complètement ces messages; et c'est pourquoi beaucoup de vos poètes en ont parlé comme étant la petite voix à l'intérieur de vous. 

Cette petite voix qui ne s'impose jamais, cette petite voix qui vous murmure tout ce qui est bon pour vous, tout ce qui est en alignement avec qui vous êtes réellement, mais jamais votre divinité ne s'imposera, car elle est douceur, Amour, compassion et patience.

dimanche 9 octobre 2016

« La magie de la guidance interne qui fait de l’impermanence une source de Joie » & Idriss Aberkane "Libérez votre cerveau"






8 10 J'ai relu ce que j’ai écrit entre hier et aujourd’hui en me disant que mon discours peut sembler radical ou que je donne l’impression de rejeter le mental, les visions, les projections, tout ce qui concerne les mondes éthériques ou astral mais en fait, chaque jour m’amène à chercher l’équilibre. Puis à apprivoiser le caractère mouvementé, impermanent de la vie. 
Si je dis que je ne me tourne plus vers les messages spirituels, ça ne signifie pas qu’ils sont faux, ça veut juste dire que je n’en ai plus besoin comme avant. 
Tout ce qui nous vient de l’extérieur vise à nous amener vers l’intérieur afin de nous connaitre intimement, de nourrir l’amour vrai de soi en changeant son regard, d’être donc plus confiant envers soi et la vie.

La complexité de l’être humain demande de connaitre ce qui nous compose sur tous les plans et cette connaissance s’acquiert autant par les infos extérieures, comme l’anatomie, la psychologie, les sciences en général que de l'intérieur par le ressenti, la connexion à la source. Et c'est en intégrant les connaissance extérieures, en les appliquant, en les reformulant et en les utilisant qu'on se les approprient. 
L’effet résonance, tout comme l’effet miroir, nous invitent à reconnaitre ce qui fait écho en nous, ce qui nous semble vrai et dans cet aller retour entre l’extérieur et l’intérieur  on apprend à caler notre vision à celle du cœur. A pouvoir sentir simultanément ce qu’on vit à l’intérieur tout en étant en relation avec l’environnement. 
C’est en affinant les perceptions sensorielles, l’écoute et l’attention qu’on découvre que nous sommes guidés, soutenus, connectés, en permanence, avec toute vie et avant tout avec la source dont émane tout ce qui est. 

Il est clair que l’immense écart entre la perception qu’on se fait de la source, de la réalité de sa grandeur, de son infinitude et la personnalité humaine est déconcertante.

samedi 8 octobre 2016

« Passer du mental, du monde de la projection, de l’illusion, à celui de l’action consciente »





7 10 La journée d’hier sous un ciel plombé et pluvieux a fait ressortir les manques et la façon de gérer mon temps en étant trop dans ma tête, focalisée sur le mental. 
Plus le temps passe et plus je me rends compte qu’être de plus en plus présente, consciente à mon corps physique, dans l’action, devient nécessaire. 

Je suis encore trop dans le mental, les projections, les réflexions et par le fait je complique les choses alors que la vie est simple. Plus je suis dans mes pensées et plus je risque de m’y identifier, de me laisser embarquer par ces énergies qui même si elles ont un sens d’un point de vue humain, ne font que nourrir la dualité, le conflit, la lutte et la résistance. 

Il est clair que l’ordinateur maintient à la surface de l’être et qu’il est bon que je dose.
J’ai demandé hier à la source de m’aider en ce sens et dès ce matin, la connexion Internet déconne. J’ai demandé qu’elle m’aide à être ancrée et je suis servie puisque c’est l’action spontanée, la connexion à la nature, l’activité à l’extérieur qui facilite la circulation de l’énergie, de la Vie. 
Malgré que j’en sois consciente, je n’arrivais pas à lâcher cet appareil. 
Je lui ai confié que je n’en pouvais plus de passer des heures sur l’ordinateur comme s’il m’hypnotisait. Et c’est ce qu’il fait puisque je suis plus focalisée vers l’extérieur que vers l’intérieur. J’ai établi un emploi du temps qui me limite. La routine, les habitudes qui certes rassurent le mental c'est un enfermement qui en plus rend la vie chiante.

jeudi 6 octobre 2016

« Dans le contraste de la dualité ; apprendre à aimer sans condition » & films "miroirs"






La journée d’hier a révélé que la culpabilité et le jugement demeuraient en moi, enfin que ces énergies continuaient de bloquer le flux naturel de la Vie, de l'amour, de la joie..., alors j’ai offert à la source, ces pensées. 
Je suis allée à la réunion de présentation de l’association « agir ensemble » et comme je suis hypersensible, dès la veille au soir, des remontées émotionnelles se manifestaient sans que je puisse les accueillir pleinement. Je les entendais ces pensées et les offraient à la source mais le bagage émotionnel demeurait "au fond". Enfin je ne m’en suis pas rendue compte de suite puisque j’étais relativement en paix mais cette paix bien souvent, est mentale, elle résulte de la compréhension de l’intérêt de vivre sur cette fréquence. 

Il s’agit là d’une stratégie d’évitement du mental mais c’est déjà mieux que de vibrer sur la fréquence du rejet conscient, du déni et de la peur. La façon dont je me suis réveillée en colère la nuit a révélé ce refoulement émotionnel et là encore plutôt que de cogiter, j’ai confié à la source la charge de ce matériel énergétique. Cela m’a permis de me rendormir et de pouvoir me lever suffisamment tôt pour me préparer à aller sereinement à ce rendez-vous. 
Savoir se raisonner est déjà énorme parce que ça évite de ressasser mais tant que l’émotion n’est pas vécue dans la neutralité, c'est-à-dire en se positionnant en observateur neutre, les comportements d’évitement, de refoulement perdureront. 
Mais déjà en agissant au niveau de la pensée, on élève sa fréquence et l’amour circule mieux en soi. On sera prêt à regarder en face les émotions sans les craindre ou les juger.

« La vertu et le chemin de croix » Simon Leclerc





Bonjour à tous,
En transit entre deux projets de coopération internationale, je reviens vers vous pour vous partager une expérience spirituelle parmi les plus stimulantes qu’il m’ait été donné de vivre jusqu’à présent dans cette incarnation. Je vous la partage dans le but de stimuler votre propre parcours d’éveil.

Quand j’ai débuté mon cheminement spirituel, l’une des premières choses que j’ai apprises est que nous avons tous expérimenté, à divers degrés, des états de conscience expansifs, et d’autres beaucoup plus lourds, qui ont été vécus alors que nous étions, en apparence, déconnectés de notre lumière. Je dis « en apparence », car en réalité, il est impossible de vraiment se séparer de l’être de lumière que nous sommes. Mais durant l’incarnation, l’illusion de cette sensation de séparation nous paraît bien réelle.

J’ai appris que nous avons vécu des vies d’amour et de partage, mais aussi que nous avons eu d’autres expériences plus lourdes qui nous ont traumatisés. Peu importe les rôles joués, que nous ayons été victimes ou bourreaux, certaines expériences passées continuent d’être ressenties intérieurement comme des éléments à oublier de nous-mêmes. Dans ce contexte, il peut être difficile de reconnaître que nous ayons été voleur-volé, abuseur-abusé, tueur-tué, violeur-violé, traitre-trahi, etc. Cette vérité peut faire peur à priori, mais paradoxalement, lorsqu’acceptée, elle libère d’un poids important. Elle permet de revisiter une croyance populaire qui suggère que pour « revenir à la maison de Dieu », il faille redevenir pur et parfait.