La
journée d’hier a révélé que la culpabilité et le jugement demeuraient en moi, enfin que ces énergies
continuaient de bloquer le flux naturel de la Vie, de l'amour, de la joie..., alors j’ai offert à la source, ces pensées.
Je suis allée à la réunion de
présentation de l’association « agir ensemble » et comme je suis
hypersensible, dès la veille au soir, des remontées émotionnelles se
manifestaient sans que je puisse les accueillir pleinement. Je les entendais
ces pensées et les offraient à la source mais le bagage émotionnel demeurait "au fond". Enfin je ne m’en suis pas rendue compte de suite puisque j’étais
relativement en paix mais cette paix bien souvent, est mentale, elle résulte de
la compréhension de l’intérêt de vivre sur cette fréquence.
Il s’agit là d’une
stratégie d’évitement du mental mais c’est déjà mieux que de vibrer sur la
fréquence du rejet conscient, du déni et de la peur. La façon dont je me suis
réveillée en colère la nuit a révélé ce refoulement émotionnel et là encore
plutôt que de cogiter, j’ai confié à la source la charge de ce matériel
énergétique. Cela m’a permis de me rendormir et de pouvoir me lever
suffisamment tôt pour me préparer à aller sereinement à ce rendez-vous.
Savoir
se raisonner est déjà énorme parce que ça évite de ressasser mais tant
que l’émotion n’est pas vécue dans la neutralité, c'est-à-dire en se
positionnant en observateur neutre, les comportements d’évitement, de
refoulement perdureront.
Mais déjà en agissant au niveau de la pensée, on élève
sa fréquence et l’amour circule mieux en soi. On sera prêt à regarder en face
les émotions sans les craindre ou les juger.
Depuis l’enfance et même depuis
des siècles si on tient compte de la dimension de l’âme, le mental est devenu
expert dans l’art du camouflage, de l’évitement, du refoulement et c’est devenu
une seconde nature. L’ego a été construit sur l’idée qu’il fallait se défendre,
éventuellement agresser, dominer, afin d’exister. Selon la croyance en la
séparation d’avec la source ou l’idée que nous étions seul dans un monde
hostile, livrés à nous-mêmes, nous avons élaborés des stratégies visant à ne
pas sentir les émotions, comme pour se protéger du monde extérieur nous avons
construit des murs, des barrières.
Pour protéger notre cœur de la souffrance,
nous avons établi des frontières tant dans la relation aux autres que vis-à-vis
de notre sensibilité. Manifester sa lumière comme le dit Kara Schallock dans son message et comme me l’enseigne mon âme depuis quelques temps, avec plus de
clarté, c’est être transparent, se regarder avec un léger recul qui permet de
ne pas s’identifier aux pensées émotions sans pour autant renier ce qui se vit
à l’intérieur.
C’est l’effet premier de la lumière qui va nous montrer tour à
tour et parfois simultanément nos pensées sombres et nos pensées lumineuses. La
pensée, l’émotion et l’énergie sont reliées à chaque fois et donnent de la profondeur
aux pensées. Leur énergie se projette dans l'espace et créé des images afin qu'on puisse les reconnaitre, les voir.
Cette
association nous permet de sentir l’impact des pensées, des choix et les
émotions constituent des guides mais comme nous nous en coupons, nous ne
pouvons pas sentir avec intensité l’amour que nous sommes en vérité. Je copie
colle ce que j’ai écris hier de façon spontanée en ‘live’ ou "à chaud".
5
10 Ce matin, tout s’enchaîne de façon fluide et logique. Le fait d’avoir
définit comment mon âme me guide, de l'intérieur, par effet miroir, par la résonance, l'élan spontané et surtout de choisir la neutralité en toutes
circonstances, montre aujourd’hui l’intérêt de ce constat.
Même
si parfois je m’agace à rabâcher les mêmes choses, je me rends compte que c’est
bien utile pour intégrer ma foi et ne pas me laisser embarquer dans les
anciennes croyances et modes de pensée.
J’ai
rendez-vous à 9h30 à la réunion de l’association « agir ensemble » et
depuis hier soir, tout ce qui est relatif aux anciennes croyances au sujet du
travail, la façon dont j’anticipais les choses, ce que devrait être une vie
épanouie et autonome, refait surface afin d’être vu et offert à l’amour lumière
intérieurs.
Déjà, je me félicite de ne pas avoir somatisé parce que l’idée de faire du ménage m’était insupportable et mon corps exprimait la résistance interne, le jugement de certains aspects de l’être attachés à des croyances maintenant obsolètes.
Déjà, je me félicite de ne pas avoir somatisé parce que l’idée de faire du ménage m’était insupportable et mon corps exprimait la résistance interne, le jugement de certains aspects de l’être attachés à des croyances maintenant obsolètes.
Tout
dépend de la vision qu’on se fait des choses et lorsqu’on s’enferme dans des
définitions préétablies soit par la conscience collective soit par rapport à
notre vécu et les conclusions qu’en en a tirées, on reste conditionné,
emprisonné dans des comportements réactionnaires.
La vie est mouvement,
évolution et lorsqu’on est figé dans des croyances, on tourne en rond et rien
ne peut changer.
Il
y a déjà une première erreur de vision dans l’idée de "devoir faire du ménage".
L’erreur dans le fait d’anticiper et bien évidemment si je suis fixée sur cette
idée ou sur une quelconque projection, il y a de fortes chances pour que ce
soit exactement cela que je sois amenée à vivre. Cette association propose
différents services à la personne et déjà là, comme il s’agit d’individu, on ne
peut pas généraliser.
Chacun
est unique et la qualité de la relation ne dépend pas de l’autre de ce qu’il
est de ce qu’il fait et même de ce qu’il attend de moi. Elle
dépend de la perception que j’ai de moi-même et donc de mon attitude, de ma façon
d’être.
Je
n’ai pas somatisé, la voiture n’est pas tombée en panne comme c’est arrivé
plusieurs fois lorsque je me sentais contrariée mais je me suis quand même
réveillée tard et le corps endolori. J’ai failli prendre un bout de cachet mais
j’ai préféré me poser et accueillir les peurs et anticipations ou dit autrement
retrouver le calme de la connexion à l’âme, dans la confidence qui a toujours
pour effet de me rassurer et d’élever mon taux vibratoire, d’élargir ma vision.
Je me suis ensuite laissée guidée et suis tombée sur le message de Kara
Schallock.
Déjà,
avant de le lire, mon point de vue sur la situation avait changé, je n’étais
plus dans le jugement, les à priori, parce que je les ai transformé en
questions, sans y donner de réponses. Les pensées d’anticipation
nous emprisonnent et on vivra les mêmes émotions, les mêmes stratégies de
refoulement, les mêmes comportements amenant en plus de la culpabilité si
on est conscient du processus aliénant des pensées émotions refoulées.
Comme toujours en suivant la guidance interne, je
tombe sur ce que j’ai besoin d’entendre au bon moment. Cela vient confirmer ma
propre vision et comme rien n’est jamais totalement acquis puisque tout est en
perpétuel mouvement, puisque la pensée, l’émotion, émergent spontanément
indépendamment de notre volonté, se rafraichir la mémoire à chaque instant est
essentiel en toute période de transition.
Pour que quelque chose change, il faut déjà en prendre
conscience, voir comment la pensée est nourrie par l’émotion refoulée et ne pas
juger ce qui se vit en soi.
Elle rappelle dans son message l’importance de
trouver le calme et j’ai pu constater une fois de plus comment ma vision
changeait peu à peu à mesure que je confiais toutes les pensées qui viennent
des croyances passées.
Ce n’est pas en se raisonnant, en se disant que ce sont
des pensées obsolètes ou fausses qu’on changera les choses. Tant qu’on ne vit
pas l’émotion, tant qu’on ne la laisse pas s’exprimer librement et sans
jugement, le schéma inconscient reste le même.
Elle continuera d’émerger et
d’entrainer les mêmes résistances, les mêmes stratégies.
J’ai fait de mon mieux pour laisser les émotions
s’exprimer, les offrir à la source mais j’ai tout de même eu des comportements
qui démontrent une forme d’anxiété et donc le fait que je sois encore dans l’évitement.
Avant un rendez-vous de ce type me faisait cogiter des
jours à l’avance, somatiser, tomber malade simplement parce que je luttais
contre moi-même. J’opposais les croyances de l’adulte avec celles du passé et
comme je vibrais cette énergie du conflit, ça se manifestait dans la réalité.
Je prends un peu plus de recul mais je continue de
bloquer sur le fait de prendre encore des médicaments puisque je vois bien que
ça nourrit les vieux comportements, les stratégies de l’ego. L’exubérance par
exemple est une façon de se protéger par anticipation, d’afficher une forme
d’assurance. On affiche un comportement pour cacher sa vulnérabilité.
C’est une
stratégie que j’ai toujours utilisée mais qui ne fait que me couper de ma
véritable force. Cela me maintient dans les jeux de rôles mais ça n’est pas en
jugeant le comportement que je peux le changer. Seule la compassion pour cet
aspect interne peut changer la vibration et donc le comportement.
Quand je dis
compassion, je devrais dire la présence à son ressenti et l’accueil de toute
émotion.
Il y avait une mère avec sont enfant et je n’ai pas
pensé à l’effet miroir sur le moment mais j’ai pu constater que je n’ai pas
émis de jugement interne face à la situation. J’aurais pu voir un reflet de
l’enfant en moi à travers le comportement de cet enfant qui cherchait à attirer
l’attention et accueillir le trouble intérieur plutôt que de réagir en étant
exubérante. Le souci avec les médicaments, c’est qu’ils me coupent de mon
ressenti alors évidemment je n’ai pas pu sentir le stress interne.
J’ai commencé à m’en vouloir d’être « grande
gueule » alors que j’aurais voulu être capable de juste écouter. Puis en
offrant cela à la source, plutôt que la peur, c’est l’ennui qui s’est manifesté
à travers ce comportement et une autre façon de considérer les ,choses est apparue peu à peu.
Cette expérience me montre que tant que je me coupe de
mon ressenti, je passe à côté de l’essentiel. Ce matin, je me suis dit que
j’aimerais retrouver le goût d’être avec les autres, cette sensation agréable
qui vient de la pleine présence à soi et donc aux autres.
D’un autre côté, je sais que le changement ne peut pas
se faire en force mais c’est déjà une bonne chose que je puisse trouver de plus
en plus d’arguments valables pour lâcher la carapace chimique.
Il faut souvent
arriver au bout d’une expérience, voir toutes les limitations ou les
inconvénients d’un choix passé pour oser changer.
Reconnaitre ce qui a été (ou ce qui est)
bénéfique est aussi important parce que ça n’est pas en ayant un regard négatif
qu’on peut passer à autre chose. Selon le principe de la dualité, il faut que
les avantages pèsent moins lourd dans la balance que les inconvénients pour qu’on
puisse avoir l’élan de changer.
Il ne s’agit pas non plus de se reprocher quoi
que ce soit parce que toute situation répond autant à la conscience qu’à
l’inconscient.
Là encore, ce qui peut changer les choses, c’est plus de
conscience et d’amour.
Voir les choses avec neutralité n’est que le début mais
c’est cependant une étape indispensable puisque déjà la vision s’élargit,
devient plus objective. Ce faisant on ne s’identifie plus au personnage. Mais
comme un comportement issu d’anciennes croyances ne se limite pas à un seul
geste, comme c’est un état d’être général, c’est en changeant la vibration que
l’attitude changera.
C’est en devenant de plus en plus conscient de soi, de
ces stratégies, qu’on s’en détache peu à peu parce qu’on ne les nourrit plus
énergétiquement.
Je peux me satisfaire des quelques progrès dans le
temps, du fait de voir de plus en plus vite ce qui se passe intérieurement même si l’idéal
serait d’en être conscient sur le moment.
D’un point de vue plus large que le seul aspect
travail, il y a derrière ce que la vie me propose d’expérimenter, l’occasion
d’aller vers les autres et il est clair que la meilleure façon de le vivre,
c’est d’être pleinement présent.
Avec du recul, je peux constater que l’idée de
regarder ce film a été inspirée parce que j’ai pu laisser monter les réactions,
celle de l’enfant en moi, de l’adolescente et libérer les énergies au sujet de
ma vision du travail.
« Elle court, elle court la banlieue »
(1973) avec Jacques Higelin (ne se trouve plus sur youtube)
L’injustice sociale a toujours existé et au-delà du fait
d’être indépendant, au-delà des manipulations dans le monde du travail, il y a
l’interaction humaine. Ce n’est pas la position sociale qui permet de se
valoriser mais la qualité de la relation à soi qui va déterminer la qualité de
la relation aux autres. Si je nourris des croyances dévalorisantes à mon égard,
je tenterais de combler les carences en entrant en compétition avec les autres.
Il y a tant de croyances à lâcher qu’il semble évident
que le mental ne puisse pas réaliser cela. La façon dont les mentalités, la
société évolue montre bien que l’intellect ne peut pas résoudre les questions
existentielles, le mode de vie en société. Les comportements sont les mêmes
qu’avant, les luttes, les espoirs, la façon de réaliser ses rêves en étant dans
la compétition. Ce sont toujours les mêmes rôles, les mêmes masques au fil des
siècles, seul le décor change.
Être la lumière que nous sommes ne veut pas dire d’éblouir les autres mais d’être soi.
Être vrai, être intègre déjà avec soi-même. Et ce n’est pas une mince affaire
puisque nous sommes tous conditionnés par des croyances qui se fondent sur de
fausses vérités.
J’ai
aussi été poussée à regarder ce documentaire et le fait que ma vision soit
similaire à la leur m’a confortée dans l’idée que je suis guidée en permanence.
Le fait qu’ils expliquent ce qu’est une sortie hors du corps, m’a amené à
comprendre que les rêves éveillés étaient soit des projections mentales
émotionnelles, soit des voyages dans le corps astral.
Je savais que la nuit on
voyage mais je n’avais pas pensé que lorsque je ressens des brusques tressaillements
physiques spontanés, c’est lié aux mouvements du corps astral.
« Le voyage astral » documentaire réalisé par
Tistrya selon des témoignages. Copiez-collez le lien pour voir la vidéo: https://youtu.be/9F-7A67S9PE
La question qui
est venue c’est « à quoi ça
sert ? »: à trouver des réponses dans ce qu’ils disent et qui résonne aussi
avec ma vision des choses. Encore des arguments favorables à l’abandon du geste
cachet. En effet, si en enlevant la carapace chimique, je peux mieux
appréhender les mondes subtils, le champ des possibles s’élargit grandement.
Déjà être en contact avec les autres à travers le ressenti émotionnel ou du
moins par la sensibilité, au niveau vibratoire, c’est plutôt réjouissant parce
que ça nourrit le désir d’aller vers les autres de façon authentique. D’y aller depuis l’espace du
cœur sans se sentir vulnérable puisque je laisse le soin à la source de prendre
en charge les besoins de l’enfant en moi.
Ça
semble bien compliqué mais en fait ça demande juste d’être présent et
conscient à ce que je suis, de laisser la source harmoniser les pensées
émotions et donc de m’intérioriser avant de parler, d’agir.
Juste
prendre l’habitude de ressentir et d’offrir, de se tourner vers l’intérieur
d’abord.
Et cette sensibilité, cette aptitude à ressentir, à se poser dans
l’espace du cœur ouvre la porte à toutes sortes de voyages, d’expériences, de
projections de conscience vers d’autres mondes.
Là encore apprendre à s’ouvrir,
à recevoir la guidance plutôt que de projeter des images mentalement, selon ce
qui est connu, c’est une façon de distinguer l’origine de la vision. Celle qui
est fabriquée par le mental, de celle qui est issue de l’âme. Et dans cette ouverture, ce constat, la notion de réalité change, tout apparait comme des projections de la conscience plus ou moins filtrées, denses. L'illusion et la réalité se cofondent, tout est relativisé. La différence de point de vue montre les perspectives nombreuses, la multidimensionnalité de l’Être.
Ce
qui m’amène aussi à penser qu’il est bon que je travaille dans quelque chose de
concret, de très ancré, pour ne pas me perdre. Tant que je ne suis pas
sûre de l’origine de mes visions et même une fois que je le serais, en faire un
business n’est pas une voie qui me correspond. Comme tout art, ça demande de la
pratique, de la maitrise et y ajouter la pression du devoir, du besoin de
résultat, ne peut que fausser les choses.
C’est aussi pour ça que ce genre de
travail d’aide à la personne, ponctuel et très ancré, constitue une expérience
intéressante. Il n’y a pas que l’aspect financier mais avant tout le besoin de
recréer du lien d’égal à égal, selon les compétences des corps mental,
émotionnel, physique et par la guidance interne.
Ce
petit texte trouvé ce matin vient nourrir ma réflexion à propos des autres
dimensions :
En
raison de la formation de notre mental rationnel, nous avons tous développé une
sorte de scepticisme ‘réflexe’ où notre mental réagit immédiatement à de
nouvelles choses, ou à des choses que nous ne connaissons pas ou pour
lesquelles nous avons peu ou pas de souvenir.
C’est
la base de tous nos doutes sur nous-mêmes. Cette partie de nous qui dit ‘c’est
impossible dans ma réalité’.
Mais
afin d’avancer, d’évoluer, il vous est demandé d’aller au-delà de vous-même.
Donc contemplez vraiment cela.
Si
quelque chose vous semble impossible, sachez alors que C’EST POSSIBLE.
Car
cette chose – et votre courage de l’accepter et de sauter dans cet inconnu –
peut-être votre prochain changement vers votre liberté, vers votre
illumination.
La
magie de la Vie est dans la valeur que vous lui donnez.
Rappelez-vous
de votre enchantement dans la magie des contes de fées, des mythes et des
mystères lorsque vous étiez un jeune enfant. Retrouvez tout cela maintenant.
Soyez
fasciné, enchanté et captivé par la réalité que vous êtes en train
d’expérimenter en ce moment, par les dons des autres, leur courage et leurs
intérêts, et vous aimerez positivement ce qui est à venir.
J’ai
Tellement d’Amour Pour Vous.
************************
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PS
Mes amis magnifiques, ‘la plus petite des fées’ vient de s'asseoir à nouveau sur mon épaule. Et elle me dit: « Dis-leur que nous sommes ici. Dis-leur que l'Amour est dans le plus petit comme dans le plus grand, qu’il est en eux, autour et à travers eux.
Mes amis magnifiques, ‘la plus petite des fées’ vient de s'asseoir à nouveau sur mon épaule. Et elle me dit: « Dis-leur que nous sommes ici. Dis-leur que l'Amour est dans le plus petit comme dans le plus grand, qu’il est en eux, autour et à travers eux.
Dis
aux chers cœurs de s’arrêter / de regarder / d’écouter et ils vont voir et
ressentir de l'Amour et de la Magie partout.
Même
les villes bruyantes ne sont plus une limite à leur portée omniprésente et à
leur manifestation ».
~
Nicky Hamid
http://www.nickyhamid.com/
Transmis / Traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight
http://www.nickyhamid.com/
Transmis / Traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight
Ça
me ramène encore à réfléchir au sujet de ces projections dans l’astral parce qu’il
est clair que si ça bloque, c’est autant par le fait que je me coupe de mes
émotions, donc du ressenti et des mondes plus subtiles mais il semble que ce
blocage ait un sens plus profond.
En effet, pour pouvoir observer avec les yeux
de l’âme et donc percevoir d’autres dimensions, il faut élever sa fréquence
vibratoire, amplifier l’amour en soi ce qui a pour effet d’élargir la
conscience.
Ce qui implique de lâcher toute forme de jugement.
Le film que j’ai
été invitée à regarder hier soir m’a amené à réfléchir. Déjà, je note l’immense
progrès dans le fait de ne pas craindre de ressentir les émotions parce qu’avant, j’étais
incapable de regarder des films dramatiques. Je ne voulais pas regarder des films
qui heurtaient ma sensibilité de peur d’être submergée. Mais en cliquant sur le lien, je me suis dit
que ce serait l’occasion d’être attentive à ce que je ressentirais
intérieurement.
Après tout puisque le cerveau ne fait pas la différence entre
la réalité et l’illusion et que de ce fait, l’émotion s’exprime de toute façon,
autant faire de ce film un outil de connaissance intérieure.
C'est la magie du cinéma, de pouvoir vivre des émotions tout en étant conscient d'être spectateur. Lorsqu'on sait que la personnalité est une extension qui ne nous définit pas totalement, on peut observer ce qui se vit en soi avec le recul nécessaire.
Le Boucher (1970) avec Jean Yanne et Stéphane Audran (ne se trouve plus sur youtube)
Et
la dernière étape qui ma poussée à réfléchir, c’est le message de Simon Leclerc.
L’idée
que le mental bloque certaines sphères de l’être m’est apparue en même temps
que celle de ma capacité à avoir de la compassion lorsque j’étais enfant.
La
situation d’inceste a mis en évidence deux aspects des jeux de rôle et au-delà,
le caractère aliénant de l’esprit de vengeance. Je vivais à la fois le rôle de
la victime tout en percevant cette même énergie chez mon père qui jouait le
bourreau.
Et c’est bien sûr l’amour inconditionnel d’un enfant pour ses parents
qui m’a permis de voir la souffrance en lui et donc de pouvoir pardonner.
L’amour
est la clef, celle qui ouvre sur toutes les dimensions de l’être encore faut-il
être prêt à les visiter puisque dans la dualité, tout existe de façon
polarisée. Si une chose existe, son contraire existe aussi. Tant qu’on est
identifié à la personnalité et ses jeux de rôles, on ne va pas chercher
ailleurs jusqu’à ce que la souffrance qui vient nécessairement du déni amène à
s’interroger. La souffrance qui vient de la récurrence de certaines situations qui
répondent à la vibration majeure qu’on émet.
Qu’on soit victime, bourreau ou
sauveur, on ne peut trouver la paix et l’équilibre en ces rôles. Tôt ou tard,
on arrivera au bout du processus qui débouche toujours sur la souffrance parce
que dans la dualité, si on est heureux par les circonstances, on connaitra le
malheur, la perte.
Aucune
stratégie ne peut combler un être. Si l’amour de soi dépend d’une personne, d’une
situation, le jour où perd la personne, où la situation change, on vivra une
profonde souffrance.
Toutes
les stratégies de l’ego visent à nous éloigner des blessures de notre cœur et
lorsqu’on s’ouvre à la dimension de l’âme, on pénètre un monde beaucoup plus vaste
où on va rencontrer les autres extensions de l’âme. On sera face à ce qu’elle a
expérimenté, à tous les rôles qu’elle a vécu, les "bons" comme "les mauvais". De
son point de vue, rien n’est bon ou mauvais, tout est expérience, outil de
connaissance. Il est nécessaire de savoir qu’on n’est pas seulement ce corps,
cette personne mais si on veut intégrer la dimension de l’âme, il faut lâcher
la notion de jugement, de bien et de mal. C’est par la désidentification au mental,
aux pensées, au personnage, qu’on pourra rencontrer les extensions de l’âme sans
s’identifier à elles.
Les jeux de rôles
nous amènent à comprendre la valeur de l’amour au travers d’expérience où l'âme
vit chaque situation de victime, de bourreau ou de sauveur comme le dit
Simon Leclerc. Tout comme on peut avoir de l'empathie pour le personnage d'un film, lorsqu'on ne s'identifie pas aux personnages rencontrés, leur point de vue enrichit notre compréhension de l'humain, de la vie, de l'amour.
J’ai
eu l’occasion de ‘rencontrer’ un virtuose de la cuisine qui avait abusé de ses
enfants. Je ne l’ai pas jugé et cette rencontre s’est faite au moment où j’étais
prête. J’avais compris pour l’avoir vécu, la valeur, l’intensité de l’amour
intérieur, le miracle du pardon à mon père mais aussi vis-à-vis de moi-même
pour ce que j’avais tendance à juger alors comme quelque chose de mauvais. Mon
passé de toxicomane, d’excès, de quête existentielle dans les mondes de la nuit
que les religions qualifient de ténèbres peuplées de pêcheurs aurait pu me
faire culpabiliser si je n’avais pas connu la valeur de l’amour christique et
du pardon.
J’ai souvent eu cette sensation que le fait d’avoir été victime et d’avoir
pardonné, avait nourrit ma capacité d’aimer et m’avait ouvert à connecter mon
âme.
Tant la souffrance que la compassion m’avaient ouvert l’esprit.
Il est clair
que le jugement nous limite dans la sphère de l’humain, de ses stratégies qui nous
ferment le cœur et on ne peut pas connaitre l’intensité de l’amour inconditionnel.
Mais
du point de vue de l’âme, tout a sa raison d’être et si le mental maintient
certaines portes fermées, c’est pour plusieurs raisons. Déjà, le passage vers d’autres
dimensions de l’être se fait par l’ouverture du cœur, par l’expansion de l’amour
en soi et si on reste dans le jugement envers soi, on ne pourra pas accéder aux
aspects de l’âme qualifiés de mauvais. Tant que la notion de jugement, de culpabilité
régissent notre vie, les portes sont fermées parce que sinon on serait envahit,
submergé par la culpabilité.
L’idée
de karma est à considérer comme un contexte d’apprentissage une façon de
connaitre par la loi de cause à effet mais la notion de culpabilité limite
notre perspective. Dans le film « le boucher », la façon dont le
coupable est montré, dont on comprend son profil psychologique, nous permet d’avoir
une certaine empathie envers ce criminel tout comme la femme incarnée par Stéphane
Audran.
C’est ce que j’aime dans ces films des années 70, ils amènent à réfléchir,
ne se positionnent pas mais montrent toutes les facettes des personnages.
Personne n’est ou tout blanc ou tout noir, ce sont les stratégies qui nous
mènent dans des voix sans issues.
Tant
que je juge quelque chose en moi, je me coupe de l’amour intérieur simplement
parce que je m’interdis de m'ouvrir et donc de recevoir.
La culpabilité est une énergie tout aussi
limitante que la peur et tant qu’on ne la libère pas, on ne peut pas accéder
aux mondes féériques sans tomber sur celui des monstres.
En ce sens apprendre à
distinguer ce qui est de l’ordre de la projection du mental/inconscient et ce
qui existe dans d’autres dimensions demande de connaitre ses outils de
perceptions, de se familiariser avec le ressenti. Je ne sais toujours pas si
ces êtres des mondes éthérés ont une existence réelle ou s’ils sont seulement
les projections de consciences humaines mais il semble logique que l’âme ne se
limite pas à une forme de manifestation. Et le fait de savoir si c'est réel ou non n'importe pas vraiment puisque si ça apparait sur l'écran du mental, c'est que c'est un message, cela m'invite à élargir mon cœur et ma conscience, à relativiser.
Désolée
pour la longueur du texte mais je n’ai pas le temps de réécrire en deux textes ni
l’envie surtout puisqu’ici ce qui est "intéressant", c’est la façon dont l’âme
me guide pas à pas.
Tout ce qu’on vit peut sembler ne pas être lié mais en
fait, tout a une trame logique et ce qui est important c’est de constater tant
par le ressenti interne qu’avec le recul et la réflexion, la façon dont nous
sommes toujours guidés, accompagnés. C'est essentiel de le savoir parce que ça nous permet de trouver la force de changer et donc de s'ouvrir.
On ne peut pas se forcer à aimer, la sagesse ne vient pas non plus d'un seul coup même si nous sommes la conscience omnisciente, c'est pas à pas que le cœur et la conscience humaine s'ouvrent et s'expansent, c'est dans ces prises de conscience et par l'acceptation de soi, qu'on intègre en profondeur l'amour, en connaissance de cause et en le choisissant.
Le
ciel est encore gris pourri et je viens d’étaler une machine ! Je n’en
peux plus de ces épandages intensifs, ininterrompus. Cela m’invite encore à m’intérioriser
et peut-être à contacter des aspects de l’âme qui participent à la destruction
de ce monde.
Déjà, si je considère mon propre monde intérieur, ma façon de
gérer les émotions en les anesthésiant avec les cachets, ou encore ma façon de
me relaxer en fumant, ça me calme, j’ai moins tendance à juger le comportement
des autres. D’autant plus que parmi les scientifiques qui ont élaborés ces
programmes, je suis sûre que la majorité d'entre eux pense bien faire. Tout dépend
toujours du point de vue qu’on adopte.
Lorsqu’on est hypersensible, l’instinct
de survie nous pousse à trouver des moyens de se protéger mais lorsqu’on
comprend que nous sommes éternels en essence et que la vie est une école, un
parcours initiatique, que nous faisons toutes sortes d’expériences pour
connaitre l’amour lumière divin que nous sommes, on peut s’autoriser à lâcher
la culpabilité, les notions de bien et de mal afin d’apprendre dans la joie, la
légèreté.
Bon
le linge est parti pour un deuxième rinçage !
Je
précise à nouveau que ce que j’écris ici est nécessairement subjectif et cela
représente ma vision de ce que je vis et comment je l’interprète. Je ne
prétends pas avoir raison mais je pense que tout témoignage sincère peut être
utile. Sinon aujourd’hui, peut-être demain. Le but, si je peux dire, c’est de
vous amener à rechercher et à trouver votre propre vérité, la connexion interne
à la source et aux mondes subtils.
Non pas pour fuir la réalité mais pour avoir
une perspective élargie et pour comprendre le caractère précieux de cette
incarnation, ici et maintenant.
Le passé ou les mondes éthérés permettent de
comprendre, d’intégrer la connaissance, par comparaison, par effet miroir.
Lorsqu’on
n’est plus identifié à la personnalité seulement et qu’on s’ouvre à la
dimension de l’âme, ces extensions qu’on rencontre ne sont pas des personnages
auxquelles on va s’identifier non plus. Quelles soient « bonnes » ou « mauvaises »,
la connaissance aigüe de l’humain qui passe par la connaissance de soi, révèle
que nous portons tout en nous, tant les pensées lumineuses que celles qui sont
classées dans la catégorie criminelle, perverse, autodestructrice.
Cette petite
phrase pleine de sagesse piochée à l’instant dans "La boîte à idées" de
Lulumineuse, vient encore à point.
"Admettre
tous les points de vue fait circuler la Vérité en chaque être et les unis"
--
Lulumineuse
S’ouvrir
aux autres, aux mondes extérieur et intérieurs, se positionner au centre de l’être
permet de comprendre le point de vue de chacun au-delà du jugement et sans non
plus s’identifier aux autres, ou sans souffrir d’avoir le cœur ouvert, d’être empathique.
Cela expanse notre cœur, notre capacité d’aimer et c’est surtout en soi que
cela commence.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr