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10 J'ai relu ce que j’ai écrit entre hier et aujourd’hui en me disant que mon
discours peut sembler radical ou que je donne l’impression de rejeter le
mental, les visions, les projections, tout ce qui concerne les mondes
éthériques ou astral mais en fait, chaque jour m’amène à chercher l’équilibre. Puis à apprivoiser le caractère mouvementé, impermanent de la vie.
Si
je dis que je ne me tourne plus vers les messages spirituels, ça ne signifie
pas qu’ils sont faux, ça veut juste dire que je n’en ai plus besoin comme
avant.
Tout ce qui nous vient de l’extérieur vise à nous amener vers
l’intérieur afin de nous connaitre intimement, de nourrir l’amour vrai de soi
en changeant son regard, d’être donc plus confiant envers soi et la vie.
La
complexité de l’être humain demande de connaitre ce qui nous compose sur tous
les plans et cette connaissance s’acquiert autant par les infos extérieures,
comme l’anatomie, la psychologie, les sciences en général que de l'intérieur par le ressenti, la connexion à la source. Et c'est en intégrant les connaissance extérieures, en les appliquant, en les reformulant et en les utilisant qu'on se les approprient.
L’effet résonance, tout comme l’effet miroir, nous invitent à
reconnaitre ce qui fait écho en nous, ce qui nous semble vrai et dans cet aller
retour entre l’extérieur et l’intérieur
on apprend à caler notre vision à celle du cœur. A pouvoir sentir
simultanément ce qu’on vit à l’intérieur tout en étant en relation avec l’environnement.
C’est en affinant les perceptions sensorielles, l’écoute et l’attention qu’on
découvre que nous sommes guidés, soutenus, connectés, en permanence, avec toute
vie et avant tout avec la source dont émane tout ce qui est.
Il est clair que
l’immense écart entre la perception qu’on se fait de la source, de la réalité de
sa grandeur, de son infinitude et la personnalité humaine est déconcertante.
Mais
comme la source est hyper intelligence, elle a tout prévu pour que nous puissions
nous connaitre en long, en large, en hauteur et en profondeur. Pour que nous
puissions accéder à toutes les strates de l’être, depuis notre véhicule
terrestre, physique, élémentaire, cellulaire, mental, émotionnel, éthérique, énergétique, vibratoire.
Quand
on reconnait comment l’âme nous enseigne, nous guide que ce soit par l’élan
spontané ou par l’effet d’écho ou de résonance qu’on trouve avec l’extérieur,
pour aller plus loin dans la connaissance de soi, il est bon de se fier à cet
élan qui constitue la première forme de guidance interne. En ce sens apprendre
à se centrer, à voir les choses à partir de son être unifié, aligné à la
source, permet de lâcher les croyances et conditionnements humains.
J’ai
reconnu les guides qui me soutiennent en plusieurs personnes humaines et non
humaines mais c’est toujours depuis l’élan spontané que j’agis comme tout le
monde d’ailleurs. Après ce qui fait la différence, c’est la façon d’interpréter
ce qu’on ressent, perçoit et ce qu’on voit.
L’élan du moment m’a porté à
cliquer sur les clefs de sagesse reçues des entités de lumière par Monique Mathieu. Avant, je me fiais aussi à ce qu’ils disaient mais je les situais au
dessus de moi, je les voyais plutôt à l’extérieur mais maintenant, je sais
qu’ils sont des aspects de ce que je suis dans d’autres sphères ou des miroirs
pour la personnalité humaine qui a besoin d’être guidée dans ce monde.
Leur discours
résonne en moi selon ma personnalité humaine mais aussi au niveau du cœur
puisque la reliance est reconnue depuis longtemps comme très familière.
C’est la
même chose avec les guides de Lulumineuse, ceux de Jérôme Matanaël, ceux que
Joéliah contacte, ceux que canalise Magali ou encore les guides de l’unité qui
s’expriment à travers Daniel Desjardins, ceux qui parlent à travers Simon
Leclerc ou Pamela Kribbe.
J’ai su intuitivement par résonance que leurs
messages m’étaient adressés avant de comprendre le sens de ceux ci. Pour
certains, je ne comprends pas la portée totale de leurs messages et parfois
même je ne suis pas d’accord avec ce qu’ils disent mais dans ces cas là, je
n’oublie pas que l’humain a de nombreux filtres qui peuvent brouiller l’écoute,
la perception et la compréhension.
Il y a mes propres filtres, ceux de la
personnalité, et ceux de la personne qui reçoit et transmet les messages. Et
c’est le fait que l’élan à aller vers les mêmes personnes perdure qui vient
confirmer la reliance au niveau de l’âme. Je peux être en désaccord avec la
forme, la façon de présenter les choses mais au fond il y a cette
reconnaissance intérieure, familière, au-delà des apparences.
Clef
7467
« Pour
aller bien dans votre corps, que faut-il faire ? Il faut simplement vous
poser, accepter ! Lorsque vous n’êtes pas bien, cela vous perturbe, et au
lieu de solutionner votre problème, votre impatience ou votre agacement
l’aggravent.
Essayez simplement de vous poser et de vous dire : « cela vient de
ma transformation ! A cet instant j’ai un petit désagrément, mais tout à
l’heure il sera terminé, parce que mes corps subtils, l’Être de Lumière que je
suis et mon âme veillent afin que mon corps de matière fonctionne parfaitement
bien ».
Cette
clef vient faire écho à la sensation actuelle de flottement, de bien-être,
comme un bain de tendresse qui vient certainement du lâcher prise, du fait
d’avoir fait la paix avec mes mondes intérieurs.
Chaque fois que je suis
troublée par des émotions excessives comme la colère, dès que je me pardonne, ou que j'arrête de me juger, de me critiquer,
je sens du réconfort comme si mon mental se relâchait. Quand je me focalise sur
mon corps physique en général, il y a beaucoup de tensions qu’une respiration
profonde dissout mais là, je me sens toute molle. C’est peut-être aussi parce que
j’ai décidé de prendre la dose de médicaments en espaçant au maximum les
prises.
Je tente l’expérience parce que l’idée est venue du constat, de la
façon dont j’étais très réactive le matin de la réunion de l’association
« agir ensemble ». J’ai pris la quasi-totalité de la dose quotidienne
en l’espace d’une heure et c’est ce qui m’a coupé de mon ressenti, m'a fait réagir par
automatisme.
J’ai déjà bien espacé les prises mais là, je fais selon le
ressenti intérieur et je sens qu’il y a moins d’empressement, le geste n’est plus
aussi compulsif. Il n’est pas non plus contraint mais je prends le temps de me
poser juste avant le geste, avant de passer à l’acte, sans rien attendre. Ça semble être une bonne idée parce
que depuis ce matin, je me sens plus présente, consciente et cet état de
bien-être ne vient pas de l’effet médoc ou même de la satisfaction de ne pas
agir par peur. Ça vient de la connexion ressentie à l’âme, la facilité à
percevoir, à ressentir, à être plus calme mentalement.
Il est vrai que pour le
mental, ça complique drôlement les choses puisque d’un côte il y a ce désir de
contact ou de présence au corps physique et de l’autre l’effet médicament qui rend la sensation/connexion difficile. Il
semble que ce soit ça qui créé le malaise interne ou la tension, le conflit
entre ces deux aspirations. En ce sens, lâcher toute forme de jugement et apprendre
à prendre du recul, juste observer, favorise la paix et facilite la
concentration, l’attention.
Clef
136
« Chaque
fois que vous en avez la possibilité exercez-vous à prendre contact avec votre
guide. Visualisez-le devant vous avec la forme que vous désirez, et vous serez
peut-être surpris de le découvrir tout d’abord comme une forme floue,
puis plus brillante, jusqu’à ce qu'il prenne la forme sous laquelle vous
aimeriez le voir. »
Cette clef vient aussi à point puisque je me sens
prête à jouer le jeu. Jusqu’à maintenant, je perçois des couleurs en mouvement
et je n’ai jamais essayé de me focaliser dessus puisque de toute façon dès que
la volonté s’en mêle, ça coupe la vision. Je sais faire la différence entre une
projection mentale, une visualisation, une image formée par l’intellect et une
image qui vient spontanément. Celle qui vient de "nulle part" est complète, elle
est visuelle mais l’idée vient après. Enfin l’idée première non réfléchie vient
spontanément mais l’interprétation, donc les pensées viennent après et c’est
souvent là que ça peut cafouiller. Pour la rencontre suggérée avec le guide, je ne force rien, je suis l'élan parce que si c'est la volonté qui décide, je verrais des images, des projections du mental, des formes élaborées depuis des images logées dans la mémoire. L'attente, le fait de s'attendre à quelque chose de précis fausse la vision du moins, elle vient du mental.
Clef
172
« Il
faut que vous sachiez que votre corps exprime par des difficultés et des
souffrances ce que vous ne pouvez exprimer par la parole. »
Je n’en doute pas une seconde étant donné que je somatise
systématiquement et j’ai pu constater l’amélioration de mon état de santé
depuis que la paix est plus ancrée en moi.
Là encore, l’interprétation est
aléatoire mais souvent la première idée est la bonne enfin disons que la
sensation amène des pensées qui résonnent plus qu’elles ne répondent à un
raisonnement. La colère refoulée semble être associée au foie et j’ai lu il y a
quelques temps que les poumons sont liés à la tristesse. La circulation
sanguine selon Lise Bourbeau est affectée par le manque de joie et comme tous
les organes sont reliés entre eux, comme les poumons sont oxygénés par le sang,
une mauvaise circulation affecte nécessairement le système respiratoire. Je
n’en ai pas fait une vérité mais ça me semble juste enfin logique.
Clef 780
« Imaginez que votre égo soit une entité
entière et que, d’une certaine manière, comme il a toujours été le commandant
de bord de ce que vous êtes, il n’a pas envie d'avoir un nouveau
commandant et d'être assujetti à un rôle subalterne. Il fait donc du forcing.
Aidé par le mental, il voile la conscience du néophyte qui avance en tâtonnant.
Alors nous vous disons : Ouvrez les yeux ! Ouvrez les yeux sur ce que vous
êtes et réveillez-vous ! «
Là par exemple, je trouve que c’est un peu excessif
parce qu’on pourrait croire que l’ego est un ennemi alors qu’il a juste un rôle
de protecteur tant qu’on n’est pas conscient de qui on est en totalité. Tant
qu’on ne sait pas de quoi nous sommes faits, on va s’identifier au personnage
qui n’est qu’une infime part de ce que nous sommes mais cet aspect est
nécessaire. Il se comporte selon nos croyances, selon les stratégies de survie
mais quand on s’identifie avant tout à la paix en soi ou à l’âme, quand on le
perçoit comme un partenaire au même titre que le corps physique, il n’apparait
plus comme "un problème". C’est une question d’ordre ou de priorités et quand on
les définit clairement, le mental et l’ego s’y ajustent peu à peu. La priorité, à mon sens, étant l'état d'être, la vibration qu'on veut émaner
"Vous
pouvez surmonter une barrière en prenant une autre route" Lulumineuse
Je crois que c'est précisément ce que fait mon âme dans cette idée d'espacer les prises de médicaments. Plutôt que de forcer, de vouloir changer les croyances en le faisant de façon intellectuelle, autant essayer la voie de la guidance spontanée et d'agir au niveau de l'émotion.
"Te juger sur les émotions que tu ressens, ou trop y penser, c'est
comme d'effectuer une pression supplémentaire qui ralentit leur pas-sage." http://www.lulumineuse.com/
Celle-ci, je suis tombée dessus au moment où le doute s’immisçait à la lecture de la clef 780 et plutôt que de me raisonner, de remplacer les anciennes croyances par les nouvelles, je me suis focalisée sur la respiration en offrant chaque pensée émotion à la source ou en maintenant mon intention de vivre dans la paix et l'unité intérieures. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de question mais un sentiment de sécurité.
Je
reprends l’écriture ce matin (9/10) avec de nouvelles infos et une première idée qui
est venue au réveil, mon âme m’apprend à intégrer, c'est-à-dire accepter et voir de façon positive, l’impermanence des choses.
Puis
en allant sur facebook, des infos m’ont confirmé cette sensation exprimée en
une phrase. Il est clair que chaque jour peut-être vécu soit en s’accrochant à
des rituels, des habitudes, qui sont tous élaborés selon des croyances, selon
les mêmes schémas de pensée, soit en s'ouvrant, en se positionnant en mode réceptif, sans à priori, juste en étant à l'écoute.
Les habitudes, les schémas de pensées issus des croyances créent un genre de confort mental puisque chaque
question ou problème trouve toujours la même réponse, mais notre cerveau est
malléable, il possède toutes sortes de potentiels et par-dessus tout, la vie
est en mouvement perpétuel. Elle nous amène chaque jour de nouveau défis, si on
peut dire, qui sont comme des invitations à devenir plus souples, ouverts,
flexibles, justement à développer notre plein potentiel.
Les
neurosciences et l’étude du cerveau révèlent cet extraordinaire potentiel trop
mal exploité par ignorance et par peur. Ce sont toujours ces paramètres là qui
nous enferment, nous limitent. Des gens comme Idriss Aberkane ont, à mon sens,
développé les multiples intelligences de l’humain et sa capacité à vulgariser
les infos est le signe d’un cerveau "bien développé", connecté à l'intelligence du cœur. En témoigne cette vidéo et
d’ailleurs, ce thème de l’intelligence multiple revient assez souvent en ce
moment. Il nous explique qu’on apprend mieux par le jeu, entre autres. Son terme ou néologisme: "neurosagesse" me plait bien.
C'est encore un bel exemple d'éveil, de progression de l'humanité, dans le sens où il connait les manipulations de ce monde, de l'élite, des dirigeants mais au lieu de rester enfermé dans le triangle victime/bourreau/sauveur, il va au-delà du jugement et partage des connaissances qui peuvent rendre l'humain autonome.
Il faut des gens qui dénoncent mais si on reste dans l'accusation, si on attend que s'exerce la justice qui ne fait que nourrir l'esprit de vengeance, on ne résout rien. La connaissance véritable est intérieure et elle se révèle par ce qu'on reçoit de l'extérieur. Tout dépend de la façon dont on utilise les infos.
Idriss Aberkane présente "Libérez votre
cerveau" copiez-collez le lien pour voir la vidéo: https://youtu.be/9UnxNLpNIG4
Hier,
la journée aurait pu être difficile si j’étais restée soumise aux
conditionnements passés, à la dualité, aux jugements, mais comme j’offre à la
source toutes pensées qui ne sont pas la paix, l’amour, comme je ne retiens pas
ce qui s’exprime intérieurement et que je peux prendre de plus en plus de recul
sur ce qui se joue en moi, je suis allée me coucher heureuse d’avoir maintenue
ma fréquence vibratoire dans la paix et l’esprit d’unité.
J’ai tendance à incriminer le mental et l’ego
et j’ai pu constater hier qu’une seule pensée de doute à son sujet, qui d’ailleurs
à émergé en lisant la clef 780, a créé un conflit interne. Une lutte entre les
croyances du moi dit spirituel et mon cœur qui aspire à l’unité, la paix et l’harmonie.
Lutte n’est pas le mot juste je pourrais plutôt parler d’une divergence d’opinion
puisque dans ce désir de paix intérieure maintenu comme la priorité, l’opposition
n’est plus conflictuelle lorsque j’amène tout au centre de l’être.
Peu à peu
cette divergence d’opinion se dissous et le sentiment d’unité intérieur révèle
la joie. C’est plus une sensation qu’un processus intellectuel et c’est au
niveau énergétique que l’équilibre se créé. Ensuite, je reçois des infos qui
résonnent et par le fait, viennent nourrir ma compréhension.
Comme je revenais
au centre chaque fois qu’une sensation de mal-être s’exprimait, tout en
rassurant le mental, en prenant conscience que j’avais tendance à l’incriminer,
j’ai noté la progression juste dans le fait d’appliquer au bon moment ce dont
je parle ici depuis pas mal de temps. Et le temps est venu de passer à l'action puisque le mental a compris la puissance de l'amour lumière au travers de l'expérience, du changement de mode de pensées.
Cette capacité à juste se poser quand le
trouble intérieur s’installe. Cet outil si on peut dire, cette capacité à
lâcher prise, est à développer pour maitriser les énergies en soi, les gestes
compulsifs, les croyances limitantes basées sur la peur et le manque d’amour de
soi.
Très utile donc pour lâcher les dépendances non pas en forçant, en s’infligeant
un parcours du combattant mais en intégrant l’amour lumière en soi, en devenant
de plus en plus conscient des mécanismes de la psyché, en temps réel et en
laissant le soin à l’amour intérieur ou la compassion, ou le non jugement, d’effectuer
son œuvre de reliance interne.
Pour cette raison les infos au sujet du cerveau
apparaissent comme une réponse à ma foi, au fait que je considère chaque aspect de
l’être, de la personnalité comme sacré, nécessaire au bien-être et au
développement de l’ensemble. Et par dessus tout la certitude que seule le désir de paix et d'unité, l'amour sans conditions pour soi-même pour tout ce qui nous constitue peut guérir, libérer, épanouir l'individu. Seule la connaissance véritable peut montrer la valeur de chaque aspect de l'être.
Cette personne remet les pendules à l’heure
concernant les capacités ignorées et mal utilisées du cerveau confirmant mon
ressenti, ma vision et ma pensée.
Voilà qui témoigne de la guidance de l’âme
aussi et du désir ardent d’intégrer et de manifester l’amour lumière que je
suis.
La lumière c’est l’intelligence et avec l'amour, ensembles, ils ouvrent les
portes de la connaissance véritable puisque lorsqu’on connait quelque chose on en
découvre la beauté, l’intelligence; c'est l'amour lumière qui se révèle à lui-même!
Je vais commander le bouquin parce que ça me parle vraiment. Comme d'habitude, je passerais par la buraliste du quartier et je mets le lien qui mène à l'éditeur au cas où vous auriez aussi envie de connaitre ce fabuleux cerveau: "Libérez votre cerveau"
Comme le suggérait le conseil des guides de Lulumineuse, "vous pouvez surmonter une barrière en prenant une autre route", s'adapte aussi à cette façon de concevoir le cerveau, le mental sous son aspect fonctionnel, en tant qu'outil et pas comme un ennemi.
Je
fais un break pour profiter du beau ciel bleu. Ça me ramène à l’importance d’écouter
les élans puisque c’est ainsi qu’on intègre la souplesse d’esprit, qu’on
perçoit la guidance, la présence de l’âme et que la vie devient beaucoup plus
joyeuse puisqu’on ne lutte plus contre ce qui est, on surfe sur la vague au lieu
de s’accrocher à nos vieux rituels, conditionnements et croyances étouffantes.
Ainsi l’impermanence de la vie n’est plus un problème mais elle devient l’occasion
de s’émerveiller, d’aller vers la nouveauté, l’inconnu, en ayant l’assurance que
tout est guidé d’en haut.
J’ai repensé à "l’épisode agression" lors de la
dernière ballade et en fait, je suis sortie sous le coup de la colère, la
colère envers moi-même envers ma façon de gérer mon temps, envers mon mental
avide d’écriture à qui je reprochait de négliger les besoins du corps physique…bref,
je suis sortie en étant portée par une vibration de colère, de ressentiments,
de jugement, de rejet.
Sur le moment,
quand j’ai réagi lorsque le chien s’est jeté sur Cra, ‘ma’ chienne, j’ai bien
senti que c’était un miroir, une situation qui reflétait ce que j’émanais et d’ailleurs
ma réaction empreinte de peur en témoignait. La peur pousse à réagir soit par
la fuite soit par l’agression, c’est instinctif. J'ai réagit avec violence par instinct de survie alors qu'habituellement quand je croise
un chien agressif, je ne réagis, pas au contraire, je dis à son maitre qu’ils
savent communiquer sans se battre et que très souvent c’est notre peur qui les
pousse à l’agressivité, le fait qu’on intervienne qui fausse les choses.
Cette
fois-ci, tout à l'heure, je suis sortie non pas portée par la colère envers mes habitudes de
sédentaire scotchée sur l’ordi mais poussée par la joie d’être et la beauté de
ce ciel bleu. J’ai bien fait de ne pas me projeter trop loin dans le temps
parce que le voisin m’a proposé de tronçonner le bois ce matin. On avait
convenu que je lui donnerais un billet pour le faire quand il en aurait l’élan alors
j’ai reporté la ballade d’autant plus que le jardin était illuminé de rosée
alors j’ai opté pour une séance photo qui tombait à pic. Comme le bruit de la tronçonneuse gène le voisinage, on a prévu de s'en occuper vers dix heures ce qui me laisse suffisamment de temps pour profiter du spectacle de la lumière solaire sur la rosée.
Là aussi, suivre l'élan spontané porté par la joie me montre le côté merveilleux et éphémère de ce spectacle que j'aurais pu ignorer en suivant les habitudes. Puis l'eau symbolise les émotions, les sentiments, et son association magnifique avec le soleil est une jolie métaphore de l'alchimie, encore un bel enseignement de Dame Nature! Il n'y a pas de hasard et ce magnifique spectacle vient en récompense de mon choix d'accueillir les pensées émotions excessives et de les offrir à l'amour lumière intérieur. L'effet miroir et montré dans son aspect joyeux, merveilleux et m'invite à percevoir cette alchimie dans son aspect magique, facile puisqu'il suffit de porter attention sur la beauté, d'être là au bon moment. La rosée s'évapore vite et cela est aussi très parlant; l'émotion non contrainte passe aussi vite quand on la laisse s'exprimer en restant focalisé sur le désir de paix.
J’ai
passé la matinée dehors, à trier, ranger, charrier le bois et tout s’est bien
passé avec le voisin. Il reflète souvent le rôle de victime et comme j’étais
dans de bonnes dispositions et comme je ne lui ai rien imposé, on a fait les
choses sans stress. J’avais sorti un bout de galette maison du congélo pour mon
petit déj mais je lui ai donné dans l’élan.
On entretient des relations
fraternelles avec les gens du quartier et chacun y met du sien pour que ça se
passe au mieux malgré les différences.
Avant, j’avais beaucoup de mal à
demander de l’aide et d’ailleurs je ne demandais rien aux autres mais j’apprends
à agir autrement en me laissant guider afin d’être juste autant pour l’autre
que pour moi. Être dans le juste milieu, la tempérance, s’apprend en apprivoisant
le corps émotionnel, les pensées émotions et les aspects de la personnalité
soumis à la peur, les personnages stéréotypés.
Je développe la technique du
miroir en utilisant les films et je dois dire que c’est assez efficace. J’apprends
à reconnaitre de plus en plus tôt lorsque les émotions s’expriment et je demande
à la source d’harmoniser les énergies des personnages que le film a mis en
évidence.
Par exemple hier, je regardais une pièce de théâtre où la femme
voulait tuer son mari. Le genre de drame que je n’aimais pas du tout avant mais
le scénario était assez fin et les personnages jouaient bien leur rôle. La colère
est montée face à cette femme vénale alors j’ai respiré calmement jusqu’à
ressentir la paix en évitant de trop parler. Je me suis contentée de nommer le
trait de caractère qui me dérangeait, en l’occurrence, le côté séducteur
manipulateur de la femme, et j'ai offert à la source toutes les pensées qui
émergeaient à ce sujet.
Il est clair qu’on porte tous un peu de ces personnages
en soi et plutôt que de le nier ou de jouer le personnage inverse, en
reconnaissant cela comme un des attributs de l’humain, en ne jugeant pas, les
énergies s’harmonisent et s’équilibrent.
J’ai pu le constater ce matin dans l’échange
avec le voisin et en plus ça m’a été confirmé par le comportement de sa
compagne qui n'a pas montré de signe de jalousie.
Cette technique est à
appliquer parce c’est efficace. Enfin elle me correspond bien puisqu'elle e permet d'aborder les émotions sur un ton ludique. D'ailleurs les propos d'Idriss Aberkane me confirme qu'on apprend beaucoup mieux dans le jeu que par la contrainte. Toutes ces petites choses, ces infos qui s'emboîtent, témoignent de la guidance interne et de l’intérêt de suivre l'élan spontané! De nouvelles idées émergent quand on cesse de lutter contre ce qui se
vit en soi. Ça, c’est maintenant une certitude.
Voilà des outils qui sont bien
utiles dans la gestion des émotions et des processus inconscients qui mènent
aux gestes compulsifs. Je continue d’espacer les prises de médicaments et j’ai
été étonnée de pouvoir être active sans ressentir de douleur, en restant
motivée, en finissant ce que j’avais commencé…Encore un encouragement à
persévérer dans ce sens, à écouter et à suivre la guidance intérieure.
Quand on
veut changer quelque chose dans sa vie, on fait tout à l’envers, en plus, on veut un
résultat immédiat et on est rempli d’attente. On s’attaque aux gestes, on lutte
contre soi et on finit tout naturellement par craquer, par se décourager et
comme en plus on est accablé par ce qu’on appelle "échec", on se rajoute de la
culpabilité.
Comme je me suis bien
activée toute la matinée, j’apprécie d’autant plus d’écrire maintenant. J’ai
profité du beau ciel bleu, de la rosée, du soleil juste avant que les nuages ne
le couvrent.
Merci mon âme, merci la vie, merci mon mental de t’ouvrir, d’écouter
et de suivre le cœur. L’idée que l’ego est un problème revient et les mêmes impressions
ressortent.
Je rejoins en ce sens Isabelle Padovani qui a développé l’idée des
multiples aspects de la personnalité, au lieu de réduire la personnalité à un
ego "négatif" puisqu’en fait, il s’agit plutôt de gardiens, de personnages stéréotypés
que l’humanité partage.
Comme des programmes internes automatiques nés de l’idée
de séparation.
Mais ce qui les motive tous au fond, c’est l’amour, l’amour pour
l’individu, l’instinct de survie et lorsqu’ils sont amenés à la lumière,
reconnu pour leur rôle de gardien et aimés parce qu’on prend conscience que c’est
de l’énergie, que cette énergie est l’expression de la vie, quand la source les
inonde d’amour, ils offrent leurs compétences, leurs qualités.
C’est
une façon de reconnaitre que nous sommes constitués de toutes sortes de
facettes et en confiant au cœur le soin de les harmoniser, l’être complet,
intègre, se révèle.
Plus de sentiment de solitude, de petitesse, mais au contraire,
la sensation de la force tranquille s’installe dans la reconnaissance de la
plénitude de l’être.
Une reconnaissance ressentie, vibrée jusque dans les
tripes.
Ce matin, d’ailleurs, j’ai salué tous mes corps, mes cellules, mon
âme, tout ce monde intérieur. Je me suis même serrée dans les bras !
Prendre
conscience "physiquement" ou viscéralement, de tout son être, que nous sommes un tout, que toute l’humanité est en soi par ses multiples
aspects de la personnalité, que tous les règnes nous composent, nous traversent,
par les éléments de notre corps physique et les énergies qui s’expriment au
travers des pensées et des émotions, renforce le sentiment d’unité et on
comprends aussi que seule la paix, le cœur, l’âme et l’esprit, la source, sont
les meilleurs dirigeants qu’on puisse avoir.
Et dans cet univers qui nous
compose, il y a aussi les mondes éthérés, chaque corps subtil est relié aux
mondes correspondants, chaque aspect de l’être, de la personnalité, l’est aussi.
Des mondes à découvrir selon la guidance, l’élan de l’instant parce que l’âme
nous guide toujours au bon moment, vers ce qui va nous faire grandir, mûrir, et
toujours en étant porté par la joie. C’est aussi ce que j’ai aimé dans la vidéo
d’Idriss Aberkane, quand il parle de la façon dont les animaux apprennent à
survivre, par le jeu ! L'instinct de survie est utile et là encore, on peut constater que la nature sait le cultiver dans la joie et pas selon la peur. Seul l'humain a développé des stratégies qui l'enferment, l'isolent, le coupent de la vie et du monde, de l’Être. Mais
tout ce qu'il a su apprivoiser l'a fait grandir, évoluer.
L'exemple des chevaux est édifiant même si les voitures les ont
remplacé.
En apprivoisant l'aspect animal en soi, nous développons notre
intelligence, l'intelligence émotionnelle, entre autres.
La sagesse de la nature est infinie et il suffit d’observer
avec objectivité pour s’en rendre compte. Le biomimétisme est vraiment la
science du futur, celle qui va permettre à l’humain de prendre conscience de son environnement donc de lui-même, de sa propre nature sauvage, sous un angle totalement
nouveau et de l'interdépendance entre toute vie.
Sans jugement, sans accusation, (et c'est ce que j'apprécie dans le point de vue scientifique; son objectivité), juste en expliquant comment les choses
fonctionnent, de quoi nous sommes faits et comment nous sommes tous
interconnectés sur tous les plans.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr