7
10 La journée d’hier sous un ciel plombé et pluvieux a fait ressortir les
manques et la façon de gérer mon temps en étant trop dans ma tête, focalisée
sur le mental.
Plus le temps passe et plus je me rends compte qu’être de plus
en plus présente, consciente à mon corps physique, dans l’action, devient
nécessaire.
Je suis encore trop dans le mental, les projections, les réflexions
et par le fait je complique les choses alors que la vie est simple. Plus je suis
dans mes pensées et plus je risque de m’y identifier, de me laisser embarquer
par ces énergies qui même si elles ont un sens d’un point de vue humain, ne
font que nourrir la dualité, le conflit, la lutte et la résistance.
Il est
clair que l’ordinateur maintient à la surface de l’être et qu’il est bon que je
dose.
J’ai
demandé hier à la source de m’aider en ce sens et dès ce matin, la connexion
Internet déconne. J’ai demandé qu’elle m’aide à être ancrée et je suis servie
puisque c’est l’action spontanée, la connexion à la nature, l’activité à
l’extérieur qui facilite la circulation de l’énergie, de la Vie.
Malgré que j’en
sois consciente, je n’arrivais pas à lâcher cet appareil.
Je lui ai confié que
je n’en pouvais plus de passer des heures sur l’ordinateur comme s’il m’hypnotisait.
Et c’est ce qu’il fait puisque je suis plus focalisée vers l’extérieur que vers
l’intérieur. J’ai établi un emploi du temps qui me limite. La routine, les habitudes
qui certes rassurent le mental c'est un enfermement qui en plus rend la vie chiante.