lundi 3 octobre 2016

« La valeur d’un être ne dépend pas de son mérite mais de la reconnaissance de l’essence qui l’anime »






2 10 Depuis trois jours, le ciel est rayé de nuages parallèles voilant le soleil dès le matin. Alors plutôt que de nourrir la colère, la tristesse, la révolte ou l’esprit de vengeance, j’offre à la source toutes ces pensées émotions émanant de la peur et de l’ignorance. 

Elles sont légitimes si on s’identifie à la personnalité humaine seulement mais quand on sait que l’essence originelle de l’être est éternelle, quand on connait un tant soit peu comment fonctionnent les énergies, et surtout si on a constaté le pouvoir de l’amour, ce sera l’occasion de trouver la paix, l’harmonie et l’équilibre. 

Ça peut sembler insensé de croire qu’une simple phrase puisse tout changer mais c’est un fait, quelque chose que je constate chaque jour.
Là encore il faut prendre du recul et en même temps de la profondeur pour comprendre l’impact des pensées et des émotions. L’énergie des pensées, des émotions associées, se propage dans l’air, l’éther et va rencontrer des énergies de même fréquence puis revenir à son expéditeur amplifiée par le mouvement.

On peut tous en faire l’expérience concrètement lorsqu’on se réveille le matin avec des pensées négatives qui vont amener d’autres pensées similaires et nous rendre dépressif. 
La journée va être pourrie et on ne verra que l’aspect négatif des choses. La mémoire va intervenir et ressortir tous les évènements douloureux de notre vie.


De la même façon quand on se réveille avec la joie de vivre peut-être parce qu’on a prévu de faire quelque chose qu’on aime, on verra le côté positif des choses, même s’il pleut, l’idée de passer un bon moment, de s’y préparer nourrira la joie et l’espoir. 

Les énergies des pensées et des émotions sont orientées et amplifiées par celles de l’intention. Elle en est l’origine et c’est là qu’on peut agir.

L’intention est la base et bien qu’on ne puisse pas choisir les pensées émotions qui émergent en nous, on peut les orienter, les ramener sur la fréquence de l’intention.

Les phénomènes d’attraction et de répulsions sont magnétiques et lorsqu’on se connecte à l’esprit, lorsque l’intention c’est la paix, l’équilibre va se réaliser entre l’esprit et le mental, entre l’inconscient et la conscience, entre les forces électromagnétiques. 

Ramener son attention au centre, sur le cœur, ou dans le corps avec le désir de maintenir la paix et l’unité en soi, suffit à ordonner, équilibrer les forces internes. 

Dans cette perspective, toute pensée de doute, de peur ou de culpabilité offerte à la source, au cœur, va pouvoir s’équilibrer, rencontrer son opposé et trouver la stabilité. 

Pour que cela soit perçu, vécu, il faut nécessairement savoir que c’est possible. 
Il faut avoir senti la paix qui vient de l’acceptation, du lâcher prise, de l’abandon de la lutte, de la critique. 
Lorsque cela est validé par le mental qui en est le témoin, ça devient un jeu sacré. 
Quand une pensée négative se manifeste, on a tendance à la rejeter ou a se raisonner mais ça ne fait que lui donner du poids, de la valeur et donc de l’énergie parce que ça n’est pas le mental qui peut la transformer. 
C’est un processus alchimique interne qui se réalise dans l’unité des corps, par la volonté humaine qui s’accorde à celle de la source en soi.

En reconnaissant la présence de cette pensée négative et en l’offrant à l’amour lumière en soi, le mental s’aligne à la vibration de la source intérieure. 
L’intention de paix n’est plus en opposition avec la pensée négative mais elle est nourrie par elle. 

Quand on essaye de changer la pensée négative au niveau du mental, on lutte contre une énergie qui vient de l’inconscient, contre quelque chose qui a besoin d’être extériorisé dans l’instant. 
Plus on lutte plus l’énergie de la pensée amplifie par la résistance qu’on créé. 
Elle amplifie dans la lutte entre la pulsion inconsciente et la volonté consciente. 

Toute lutte, toute opposition en soi nourrit la guerre entre notre conscience, notre volonté, et la réalité de nos mondes intérieurs, de la vie qui veut se libérer en soi. 
L’énergie de vie est plus forte que la volonté humaine et c’est l’expression de la source ou dit autrement, c’est le mental, l’humain qui lutte contre la vie même, contre l’esprit, le divin, l’énergie créatrice. 




Seule la vibration de la source peut restaurer l’ordre, la paix et l’harmonie en nous, entre l’inconscient, l’émotion et la volonté humaine mais pour ce faire, il faut que l’intention soit la paix. 
Il faut désirer intensément vivre dans la paix, avoir compris l’obsolescence des guerres, son caractère infernal et destructeur. 
En ce sens, tous conflits qui se jouent sur la planète nous invitent à désirer ardemment la paix.

De même, toute forme de manipulation, de perversion nous invite à la transparence, l’équité.
L'effet contraste parfois violent entre ce qui est et ce qu'est notre nature véritable va être utilisé par le cœur pour augmenter l'intention de l'âme, le désir de paix, d'unité et d'harmonie.

On peut voir que pour établir la paix entre deux pays, il faut arriver à un stade de destruction quasi-totale des deux parties pour qu’enfin le dialogue soit entamé. 
Il faut que le nombre de victime arrive à un niveau de stupéfaction qui incite les parties à revenir à la raison. 
Très souvent comme les conflits sont l’expression de conflits d’intérêt entre des firmes concurrentes, ce n’est que lorsque les dirigeants réalisent qu’ils perdent les acheteurs potentiels qu’ils finissent par cesser les combats.

Les guerres nous montrent la valeur de la vie, de chaque vie et elles révèlent le conflit qui se joue en chaque individu entre sa tête et son cœur. Et le moteur principal, c’est la peur. La peur de manquer, de perdre, la peur de l’échec, la peur d'être dominé, amènent toutes sortes de stratégies guerrières qui ne peuvent pas combler les besoins réels de l’individu. Le spectacle des guerres montre à tous l'illusion des stratégies guerrières, de l'ego qui se croit en danger. Les élites jouent sur cette peur qui vient de l'ignorance de chaque individu de ce qu'il est en vérité. 
Lorsqu'on sait qui on est, on devient son propre chef, on laisse la source en soi nous guider, l'intelligence du cœur nous montrer la vérité et le positionnement juste.

Les besoins vitaux de tout individu, c’est de vivre en paix, en sécurité, d’aimer et d’être aimé. Tant qu’on cherche cela à l’extérieur, on ne sera jamais comblé. Ce n’est qu’en se tournant à l’intérieur qu’on va pouvoir être nourrit véritablement.  

La façon de trouver la source en soi et d’établir le lien est d’ordre vibratoire même si ça peut passer par la parole. Pendant de siècles, l’humain a cru qu’il fallait craindre dieu, qu’il fallait se rabaisser, se punir pour ses pêchés, se lamenter, se priver, s’amputer de parts de lui-même, alors qu’il suffit de s’ouvrir, d’écouter son cœur.

Le mental ne peut pas concevoir ce que sont l’ordre divin et la justice ou l’équité. 
Quand on confie ses peines, ses doutes, ses questions, à la source intérieure, en étant conscient qu’elle est ce que nous sommes en essence, on sent effectivement la présence bienveillante qui nous habite. 
La confiance qui s’installe chaque jour rétablit l’ordre à l’intérieur, à tous les niveaux de l’être. 
Ce n’est pas un ordre hiérarchique mais plutôt la conscience de l’unité où chaque aspect de l’être trouve sa juste place lorsqu’on se situe au centre. 

Bien que ce soit le cœur qui orchestre tout, il ne se situe pas en chef mais en coordinateur, en fédérateur. Il sait qu’il existe à travers l’ensemble, le tout, qu’il est ce tout. 




La nuit a été très longue et les nombreuses fois où je me suis réveillée en sueur pour aller aux toilettes semblent témoigner d’un travail interne assez intense, de rééquilibrage, d’ajustements.

L’intention de paix amène à libérer la joie d’être, cette joie simple qui n’a de raison d’être que dans la conscience d’être aimé de la source. Dans le retour au cœur et la sensation de paix qu’on y trouve, l’intimité qui se créé avec la source, restitue aussi le sens véritable de la liberté par la confiance aveugle qui s’installe.

On sait que quelque chose de beaucoup plus intelligent, vaste et éclairé, guide chacun de nos pas. L’ego se met alors en retrait parce qu’il est subjugué par le pouvoir de l’amour. 

Hier, je lui ai parlé en ces termes avec une profonde sincérité.
« Tu n’as pas à prendre en charge le mouvement de la vie, tu n’es pas seul, tu peux te reposer, lâcher le contrôle » 
J’ai éprouvé de la compassion pour cet aspect interne qui s’est senti obligé de tout assumer, de porter sur ses épaules la charge de maintenir l’ordre et la justice, de lutter contre l’extérieur et contre les émotions douloureuses. 
Je n’ai pas de regret envers ce passé et cet acharnement de l’ego à défendre l’enfant en moi ou à vouloir protéger ma vulnérabilité parce que c’est l’ignorance et la peur qui l’ont poussé à réagir ainsi. Et maintenant que j’ai totalement confiance en la source, je vois combien l’amour l’a aussi guidé.

Il est vrai que lorsqu’on s’incarne en ce monde, il est naturel de perdre le sens de qui on est en vérité puisqu’on pénètre un espace où la peur, l’ignorance, gouvernent. 
Et on peut constater que ce monde s’est construit par la lutte, le rejet, les stratégies visant à élargir son territoire, son pouvoir, sa domination.

Nous arrivons à la limite de la destruction un peu comme l’agonisant qui se trouve face à son passé et qui voit que ses meilleurs souvenirs ce sont ceux où il a aimé.
La peur d’aimer, d’agir depuis son cœur, de suivre ses élans, a besoin d’être reconnue et accueillie afin qu’elle soit harmonisée avec le besoin irrésistible d’aimer.

L’ego a besoin d’être embrassé dans l’amour de la source pour qu’il lâche le contrôle, la peur de perdre, d’être abusé, manipulé.

Une fois que la paix et l’unité, que ce désir est suffisamment intense pour faire du retour au cœur un réflexe, ce sont les énergies de la confiance et de la joie, de la facilité qui se mettent en place. 

Pour que la joie soit pleinement et naturellement manifestée, il faut reconnaitre et accueillir la tristesse. Tant qu’elle reste cachée, confinée dans l’inconscient, l’équilibre ne peut pas être réalisé et la joie pure de l’enfant ne peut pas se manifester. 
Quand l’ego se considère comme un enfant vis-à-vis de la source non pas comme inférieur mais comme l’expression individualisée de la source, un aspect faisant partie d’un tout, qui peut faire confiance à la conscience dont il est issu, il ne cherche plus à s’affirmer vis-à-vis de l’extérieur. Il ne cherche plus, soit à suivre une autorité soit à la combattre, il n’a plus besoin d’avoir raison pour se sentir en sécurité, il se laisse aimer et guider par l’esprit.

Chaque fois qu’il y a excès, c’est l’énergie de vie qui est contrariée, bloquée, refoulée. 
En ce sens, savoir accueillir la pensée ou l’émotion excessive permet à l’énergie de vie de circuler librement, de nourrir tous les corps de façon harmonieuse, équilibrée. 
Les pulsions ou désirs sont alignés à la vibration de la source et peuvent se matérialiser avec aisance.

Je note que maintenant, de plus en plus, les ajustements ou mises à jour se réalisent de nuit. Depuis que je ne lutte plus contre ce que je suis, que je me laisse guider en confiance par l’élan qui surgit dans l’instant, sans opposer de résistance ou exprimer un jugement, l’équilibre s’installe en profondeur.

La confiance installée, je n’ai plus qu’à être ce que je suis à chaque instant. 
Le mental intervient de moins en moins dans le sens où je n’ai plus besoin de me convaincre de l’efficacité du processus d’abandon à la source. 
C’est en cela que je constate que l’inconscient se libère des croyances passées, des conditionnements et des masques, que la lumière et l’amour gagnent les profondeurs de l’être.

Il est clair que nous ne connaissons que l’aspect superficiel de l’être mais dans ce désir de paix, d’unité, dans la conscience que la vision du mental est limitée et que tout est à découvrir avec les yeux du cœur, le sentiment de gratitude nous place sur la fréquence idéale pour pouvoir recevoir le meilleur. 




Plutôt que de s’attacher à des croyances, se laisser guider dans l’instant avec un esprit ouvert et neutre, se laisser guider par l’inspiration et la lumière nous révèle des aspects cachés. 
En ce moment, le nom d’Orion revient à la surface mais plutôt que d’essayer de comprendre mentalement, d’en déduire que ce pourrait être la famille stellaire puisque c’est le nom que j’ai entendu lorsque je demandais à mon âme de me dire son nom, je laisse venir les idées, les synchronicités. 
J’ai à nouveau demandé à mon âme il y a quelques temps de me mettre en relation avec ma famille cosmique et lorsque j’ai vue une image gif de la galaxie d’Orion reliée aux pyramides, sur la page TransLight, j’ai senti que ça résonnait en moi. 

Évidemment, le mental pourrait broder là-dessus mais comme je suis sur terre, ici et maintenant, dans un corps, avec une perspective humaine, je me contente de rester ouverte.

Le seul travail, la seule action qui soit utile à mon sens pour le moment, c’est de continuer de repérer et d’offrir à la source toutes ces pensées émotions qui sont nées de la peur et de la croyance en la séparation. 
Continuer de purifier le mental, l’émotionnel et de ramener tout au cœur, au centre, afin de voir plus clairement, plus largement, d’apprendre à entendre et à voir avec les yeux de l’âme, d’élargir mon champs de vision, d’affiner ma compréhension et mon intuition. 
C’est la seule façon de lâcher les vieilles croyances et d’instaurer une réalité basée sur l’être véritable, unifié, pacifié.

C’est évident pour moi qu’on existe sur différents plans et l’expérience de rencontre avec la Licorne me l’a confirmée mais le piège de l’identification, de l’attachement aux visions demeure toujours présent. 
Parfois, lorsque je parle à mes corps en leur demandant de s’unir, une image encore floue apparait, celle d’une table ronde où des êtres humains et non humains sont en conversation. 
Mais je ne m’y attache pas, je laisse venir et ne créé pas non plus d’attente spécifique. 
Seul le goût pour la vérité m’importe et le bien vivre ma réalité humaine actuelle, à chaque instant.

Selon la loi de l’équilibre, il semble juste que tout se révèle de façon ordonnée, au bon moment et pas selon la volonté de l’ego qui tenterait de fuir une triste réalité. 

La seule façon de nourrir le besoin d’amour en soi, c’est de venir en son cœur parce que les nombreuses stratégies de l’ego qui visent à obtenir la reconnaissance extérieure sont vaines, elles nous maintiennent dans l’illusion de l’amour. 

La valeur d’un être ne dépend pas de son mérite mais de la reconnaissance de l’essence qui l’anime. 
Et ce qui est juste, équitable, intelligent, c’est que c’est en notre propre cœur qu’on trouve cette essence, dans l’accueil des aspects humains contre lesquels on luttait, qu’il se révèle. 

On prend conscience de notre valeur en tant qu’individu mais pas au détriment des autres ou par comparaison. Même si on peut se valoriser en se comparant aux autres, on peut tout autant se sentir inférieur, c’est à mon sens une voie stérile. Sauf si on constate qu’elle l’est et qu’on confie à la source intérieure toute pensée de dévalorisation et de jugement envers soi ou les autres.

Apprendre à utiliser l’effet miroir, non pas par l’intellect mais en revenant à soi, au centre,  systématiquement, en se disant que l’autre nous renvoie à ce que nous portons en profondeur, est un formidable outil de guérison, de libération et de manifestation de l’amour lumière en soi. 




En contemplant le processus d’accueil et la paix qui en émane, on sait sans aucun doute qui nous sommes essentiellement, avant tout, et on perd le besoin de voir, de limiter cette vibration à un personnage, une forme. 
Dans ce constat, cette sensation, la valeur de l’être se révèle sans opposition, sans orgueil. On reconnait tant nos limites que notre grandeur et les deux aspects se complètent, s’équilibrent, naturellement. 
On se situe non plus vis-à-vis des autres en termes d’inférieur ou de supérieur mais au centre de soi, dans le juste milieu. 

La recherche de reconnaissance extérieure répond au manque d’amour de soi et si on veut se sentir valable à nos propres yeux, c’est en accueillant tout ce que nous avions méprisé ou tenté de cacher, que l'amour véritable se manifeste en vérité. Et donc en accueillant les pensées émotions difficiles, on en revient toujours au même constat. L’amour en soi se révèle à travers l’amour véritable de soi, ou l’acceptation de toutes les facettes de soi. C’est d’une logique enfantine finalement.



Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr