Ce
matin, je me suis levée à 4 heures après avoir dormi d’une traite pendant cinq
heures dans un profond sommeil régénérateur, ça fait du bien. J'ai expliqué au chat mon point de vue au sujet du respect mutuel, affirmé mon désir de dormir en paix, de ne pas être dérangée et il est resté à sa place. J'ai failli rire quand je lui parlais parce qu'il avait des mimiques de mécontentement mais je n'ai pas craqué.
J’ai la sensation d’avoir passé un
cap, d’être plus déterminée, sure de mon chemin, certaine d’emprunter la voie
qui me correspond, celle que mon âme m’inspire à suivre.
Sur ce chemin, il y a
des pièges qui sont autant d’occasions de libérer les vielles croyances qui nous
maintiennent dans des structures de victime qui, si on les observe dans la
neutralité, révèlent leur caractère initiatique.
Et ce sont ces étapes
essentielles qui ramènent au centre de l’être d’où la renaissance est possible.
Il me semble que pour renaitre effectivement, il faille passer par l’utérus,
cet espace dans lequel l’alchimie s’opère, dans lequel les émotions sont transmutées,
équilibrées et ça se réalise simultanément avec la conscience et le cœur
alignés.
On
a tendance à s’arrêter sur ce que l’on considère comme une épreuve comme si c’était
une fin, exactement comme on voit la mort alors qu’il s’agit à chaque fois d’un
passage initiatique, une invitation de la source intérieure à élever notre
conscience au-delà des apparences, au-delà de la sensation douloureuse pour reconstruire
une nouvelle structure intérieure qui soutiendra la naissance du christ en soi.