Enfin un peu de calme ! On dirait que le balancement
entre hyper joie et grosse tristesse, soit enfin arrivé au point zéro. J’étais
très enthousiaste hier matin puis au fil de la journée, mon taux vibratoire a
chuté. Heureusement, je ne me suis pas laissée embarquer par les idées
négatives. J’ai senti la colère envers ce monde fou qui ne faisait que refléter
mon sentiment d’impuissance parce que lorsqu’on voit tout ce merdier, on se
pose la question "quoi faire ?" et la réponse est tellement frustrante que le
désespoir peut vite pointer son nez.
Il n’y a rien à faire ! Juste revenir
en son cœur, rester focalisé sur ce qui élève, ce qui donne de la joie, ce qui
permet à l’insouciance de s’installer.
L'insouciance n'est pas l'inconscience mais la capacité à ne pas se laisser dominer par la peur.
C’est insupportable pour le mental qui s’est mis à imaginer
des scénarios plus violents les uns que les autres, l’idée de se faire sauter
dans une banque, une institution, de faire péter ce système quitte à y laisser
la vie, a commencé à monter mais la raison l’a emportée.
Je me suis enfilée
près d’un litre de thé par instinct, à la place du repas du soir puis comme je
sais que ce geste est régénérateur, détoxifiant, j'ai suivi l'envie.
La
méditation de l’après midi ne m’a pas calmée mais au contraire, elle m’a amené
à extérioriser la colère.
Comme je sais que ce qui sort est libéré, j’ai laissé
mon inconscient se vider.
Le seul fait de ne pas retenir les émotions est guérisseur
pour peu qu’on ne s’y identifie pas. Et oui, ça pète de partout et c’est tout à
fait logique du point de vue énergétique puisque tout le monde est arrivé à un
point de ras le bol, un immense désir de changement. La colère qui monte se
traduit par des explosions nucléaires, des vents violents, des tempêtes…
D’un côté, c’est une très bonne chose bien que tout
pourrait se passer en douceur si nous étions suffisamment nombreux à effectuer
un travail de pacification de notre monde intérieur. Le « challenge »
est là, tant pour soi-même que pour le monde !