J’ai été réveillée une fois de plus par les bouffées de
chaleur ! Je n’en peux plus de ces variations de température
interne ! Jusqu’ici, je ressentais de la chaleur uniquement mais depuis
quelques jours, juste après ces montées de température corporelle, c’est un
froid glacial qui m’envahit alors que je suis trempée de la tête au pied. Ce
genre de sensation ressemble aux symptômes de manque et pour le mental, c’est
difficile à gérer.
Alors c’est la colère qui s’est manifestée comme pour faire
écho aux rafales de vent.
J’ai dû accueillir encore beaucoup d’émotions et de
pensées négatives. Enfin j’ai commencé à laisser tout ça sortir puis j’ai mis
de la musique comme pour dire stop. Comme pour inviter les énergies à danser
ensembles au lieu de lutter.
Beaucoup de choses que j’avais refoulées dans l’histoire
que j’ai vécue l’année dernière, sont remontées à la surface. Je savais que
j’occultais volontairement les choses et c’est pour ça que j’ai fuit dans la
fumette. Malgré tout, des pensées critiques, des reproches, se manifestaient
mais je ne voulais pas en entendre parler.
Évidemment comme tout ce qu’on met
de côté ne meurt pas, c’est ressorti en bloc.
Et le plus gros blocage, c’est
encore la culpabilité. Même si j’ai déjà « travaillé » à ce sujet, il
demeure des points de cristallisation.
J’ai encore été attiré par une vidéo qui
parle de pédocriminalité et de franc ma connerie, espérant que ça ait évolué, mais ce
sont toujours les mêmes infos et rien ne change !
Alors j’ai zappé et
accueilli tout ce qui venait, enfin j’ai laissé parler ces voix du justicier,
de l’enfant dégoûté, de l’impuissance et de recherche de sens. Arrêté de
chercher à répondre au pourquoi et comment qui n’ont de toute façon pas de
réponses.
Accueilli aussi le sentiment de lâcheté, la culpabilité, la
colère d’avoir encore porté mon attention sur ce genre de choses. Je sais qu’il
n’y a pas de hasard et si j’ai voulu voir, c’est qu’à l’intérieur, ça continue
de lutter. Bon, je vais me recoucher !
Il y a un léger mieux mais le manque de sommeil et la
fatigue nerveuse perdurent.
Il est logique que j’aie à revisiter les croyances
au niveau de la sexualité et notamment le sentiment de culpabilité et de honte
qui lui sont associés. Ce n’est d’ailleurs pas ce que j’ai vécu dans l’enfance
qui en est la cause, ça n’a fait que mettre en évidence la nécessité d’épurer
ce thème. Et comme pour l’amour il semble plus aisé d’aborder les choses au
niveau énergétique.
Il est clair que l’énergie sexuelle, c’est l’énergie de
vie, de création. Comme les bouffées de chaleur qui en sont une expression. Je
voie bien que le mental amplifie le mal-être, enfin le fait de cogiter
négativement à ce sujet en prolonge les effets alors que si j’accueille ces
montées en respirant calmement, ça passe beaucoup plus vite et l’effet est
moins intense.
La sexualité est un sujet tabou parce que c’est l’échange
le plus intime qui puisse exister entre deux êtres et ça se passe dans le
secret. C’est encore empreint de possessivité et de croyances basées sur la
notion de récompense où chacun va s’efforcer de faire plaisir à l’autre. Comme
si c’était un devoir, une condition au bien-être du couple. Mais vécu de cette
façon ça n’est qu’un rapport de force, une interdépendance basée sur le manque,
la sensation d’incomplétude qui amène le besoin de dominer.
Ce vide intérieur qu’on tente de fuir, chacun à sa manière,
ne peut pas être comblé par quelqu’un ni par quelque chose d'extérieur à soi. Et d'ailleurs il n'a pas à être comblé puisque c'est un réservoir de potentiel, mais c'est ce qu'on fait instinctivement.
L’énergie sexuelle
est une manifestation du divin, une énergie de reliance, de fusion, de désir.
Le désir d’agir, de créer, de communier, de se réjouir. C’est la rencontre du
ciel et de la terre, du principe masculin et féminin qui s’unissent pour fonder
un troisième élément, l’esprit qui se manifeste dans la matière.
Il semble que
le moment soit venu d’apprendre à canaliser cette énergie en conscience, de
l’accompagner, de la laisser se diffuser librement, au-delà de toute étiquette,
de toutes les croyances et émotions associées.
Cette énergie qui crée et multiplie les cellules par la
division.
Ce principe semble paradoxal tout comme le battement du cœur, la
respiration mais c’est ce qui permet l’existence du corps physique.
En dehors
de la notion de bien et de mal, on peut constater que la vie et la mort dansent
ensemble, que l’ombre et la lumière se révèlent mutuellement et que la peur
tout comme l’amour sont des moteurs, des énergies qui poussent à agir ou à
réagir.
Action ou réaction, c’est toujours du mouvement.
S’il n’y avait pas du
tout de peur, comment serait la vie ?
Parce que si on remonte à l’origine
d’une action ou d’une croyance, c’est très souvent la peur qui s’y trouve.
La
peur de mourir permet la prudence, la peur de la souffrance, de la maladie,
oblige à prendre soin de son corps. La peur du rejet amène à chercher à plaire.
La peur paralyse mais elle est aussi ce qui nous donne des limites. Si le fait
de braquer une banque n’amenait pas de conséquences désagréables, ça fait
longtemps que les caisses seraient vides.
Le monde a toujours agit selon la peur et en tant
qu’individu, c’est la même chose.
On commence à se rendre à l’évidence que la
peur est une énergie de manipulation des masses et de l’individu qui la porte
et la nourrit.
Mais sans la peur de la mort, serions-nous encore en vie ?
Et quand on ne la craint pas ou qu’on pense qu’elle n’est qu’un passage, malgré
tout, l’envie d’être vivant perdure.
Là encore, il semble que l’équilibre naturel soit à
réaliser parce que dans cette dimension, elle semble faire partie intégrante de
la vie. Et la meilleure façon de la gérer, c’est encore de l’amener au cœur. Puis
pour changer de dimension, ne plus être affectée par cette énergie, la
reconnaitre et l’accepter, reste la seule façon naturelle de ne plus en être
affectée.
Parce que lorsqu’on agit depuis le cœur, lorsqu’on est
porté par l’amour, elle est présente mais ne vient plus interférer puisque
l’amour l’absorbe, la recycle.
Cette énergie qui a gouverné le monde terrestre
et astral depuis des siècles, continue de guider les individus qui sont
inconscients, qui ignorent leur nature essentielle et même lorsqu’on est
conscient de son impact, qu’on sait qui on est vraiment et qu’on choisit
l’amour, elle continue d’agir en coulisse.
On n’attire plus de drame mais
l’extérieur reflète encore sa présence.
Enfin quand on arrive à un certain
stade de transparence, de connaissance de soi et d'acceptation, les miroirs ne sont plus nécessaires.
Commencer par reconnaitre la peur permet de devenir plus
conscient puis la laisser s’exprimer en soi lorsqu’on est centré, dans un état
intérieur de paix, la libère.
J’ai encore envie de dormir !
Cette fois-ci, j’ai "géré" les bouffées de chaleur comme de
l’énergie sexuelle que j’ai fait monter dans mon ventre puis dans chacun des
chakras et redescendre en pluie depuis la couronne jusque dans la terre mère.
Apparemment, c’est efficace. Il faut que j’y pense à la prochaine montée qui
devrait venir dans trois heures puisque c’est à peu près son rythme. J’ai fait
cela à ma façon selon le ressenti et en considérant que cette force est
régénératrice. Puisqu’elle a le pouvoir de créer la vie, puisqu’elle est
divine, cette énergie peut aussi restructurer, guérir, activer et amplifier le
divin en soi. Enfin le pouvoir de régénération cellulaire qu’on constate dans
la cicatrisation doit être activé lorsque l’énergie sexuelle entre en contact
avec lui. Puis le pouvoir du verbe qui agit sur les cellules, celui de
l’intention et surtout le fait de se calmer, de se détendre, favorise sa libre
circulation et permet de l’orienter. Toujours est-il que ça va beaucoup mieux
même si je n’ai pas pu me rendormir.
J’ai tellement lu de messages "New Age",
enfin beaucoup moins ces derniers temps parce que je finissais par me demander
si j’étais dans le conditionnement, si ces lectures n’étaient pas une forme de
bourrage de crâne. En cela, le fait de fumer de l’herbe m’a aidé à me détacher
des croyances et même si le lâcher prise au niveau mental était artificiel,
l’obsolescence de certaines d’entre elles m’est apparue clairement.
Les
croyances créent une forme de dépendance et comme elles sont basées sur la
peur, l’idée de manque et de séparation, ça maintient encore sur la fréquence
de la peur.
Et ces croyances sont rattachées aussi à des égrégores qui nous
enferment et amplifient aussi la peur.
On suppose qu’une croyance n’est pas
dangereuse, en tous cas moins que les drogues mais par expérience, je peux en
mesurer l’ampleur et la puissance. Puis voir le même principe d’attachement qui
prive l’individu de liberté. Quitte à libérer la dépendance, autant commencer
par se détacher des formes pensées qui sont destructrices.
Le sevrage se passe mieux que les dernières fois où j’ai
essayé de me libérer parce que déjà le fait de s’autoriser à être soi-même, à
vivre des émotions négatives, à ne pas les refouler m’évite de ressentir en
plus de la culpabilité. Une émotion même négative est désagréable et
déstabilisante si on lutte contre elle et accepter de ressentir de la colère,
de l’exprimer est vraiment une aide. (écrit hier)
Bon comme ça arrive de plus en plus souvent, je n’ai pas publié cet article
écrit hier.
J’ai eu besoin de faire le vide, enfin de ne plus me remplir le crâne
de questions, de ne plus chercher à y répondre. Je me suis baladée sur les
sites d’où vous êtes venus et suis tombée sur une série d’animation québécoise
qui m’a permis de me maintenir sur la fréquence de la joie et de l’insouciance.
Merci à Sasha du site « http://www.rentrer.fr/ », pour cette
découverte. Pas évident de comprendre le langage mais on finit par s’y
habituer.
Les têtes à claques
« La
séparation »
Ce lundi matin, une fois de plus réveillée en sueur à 2h puis à
5h, j’ai explosé de colère.
Je suis passée de la colère aux larmes et j’ai pu
me rendormir après avoir trouvé dans ma boîte mail, un mandala envoyé par une
âmie. Ces couleurs pastel ont eu un effet apaisant puis la synchronicité m’a
fait l’effet d’un baume. Quand on n’arrive pas à sentir la connexion à l’âme
parce que la colère est là, celle-ci se manifeste au travers d’âmis, de synchronicités.
Quand les vagues émotionnelles sont intenses, il est très
difficile de se centrer, d’avoir la patience que ça passe.
La violence
qui s’est extériorisée était impressionnante et je me suis dit que c’était une
très bonne chose que je sois seule ! Il est clair que de vouloir retenir
quoi que ce soit est totalement inutile et en plus destructeur. Si j’avais
quelqu’un à mes côtés dans ces moments là, ça m’empêcherait d’oser extérioriser
les émotions négatives et comme ce qui est refoulé amplifie, l’autre recevrait
en pleine figure toute cette violence.
La colère, la fatigue nerveuse due au sevrage et surtout à
la ménopause, qui se sont manifestés m’ont encore amenée à constater que j’ai
beaucoup de mal à accepter l’incarnation. Et ça n’est pas tant pour ce que j’ai
vécu enfant, ce désamour pour la matière remonte très loin.
C’est certainement
pour cette raison que ma connexion à la terre Mère est devenue indispensable. Je
ne suis pas sûre d’être capable d’aller au jardin, mais je ne me force à rien.
Déjà, si j’arrive à maintenir l’unité intérieure, la paix et si je peux me
nourrir, ça sera suffisant. J’ai perdu l’appétit et l’envie de me nourrir
depuis quelques temps et ça commence à se voir et à se faire sentir.
C’est une véritable révolution intérieure qui arrive à un
moment où je sais comment le gérer. Même si je ne suis loin d’être experte en
la matière, le fait de savoir quoi faire de ces séismes internes, calme
considérablement le mental. J’ai encore crié à l’injustice d’être « attaquée »
par surprise parce que ça n’est pas du tout évident de pouvoir gérer le chaos
qui se manifeste en plein sommeil.
Dans la journée, je sens venir ces montées
de température et peux orienter l’énergie mais au beau milieu de la nuit, avec
en plus la fatigue, ça devient ingérable.
D’un autre côté, je me dis que ces
conditions sont bénéfiques parce que justement, le mental ne peux pas tricher,
ruser ou esquiver.
Même si ça sort en vrac, c’est l’expression véritable de ce
qui est caché dans l’inconscient. Parce que les stratégies de survie de l’ego
continuent d’opérer malgré tout. Et ça n’est pas non plus « inutile ».
Comme tout ce qui est en moi d’ailleurs. La colère est un potentiel énergétique
qui ne demande qu’à s’équilibrer, à s’harmoniser.
Je suis contente d’avoir pu me rendormir et même rêver !
Et me souvenir de ce rêve comme si j’y étais. Il revient souvent d’ailleurs, ça
se passe dans un marché, une foire et je suis seule mais heureuse. Je croisais
des gens de pouvoir qui entraient dans la foire, les saluais au passage et m’en
allais en chantant. Il y avait beaucoup de couleurs chatoyantes, de parfums
exotiques, de produits et de mets du monde entier.
Je ne cherche pas trop à y
trouver un sens mais déjà, le seul fait que je sois épanouie dans ce rêve,
suffit à me donner l’envie de continuer d’avancer. Ce qui est étrange, c’est
que je suis seule quand je me ballade dans ce marché, il n’y a que les vendeurs.
Les seules autres personnes que je croise, c’est un couple qui semble avoir une
certaine autorité mais je les salue sans les flatter, les craindre ou les
admirer, simplement parce que ce sont les seuls humains que je rencontre. On verra
bien si j’ai quelques explications à ce rêve.
Encore une montée ! J’imagine une énergie dorée qui
monte de la terre et parcourt mes chakras en tournant dedans et en montant en spirale
rayonnante en chacun d’eux.
C’est marrant parce qu’à chaque centre, ça ne tourne
pas dans le même sens et ça n’est pas volontaire. En tout cas, c’est efficace,
le mental sait quoi faire, du coup, il n’y a pas de question donc d’angoisse. J’ai
l’impression que c’est très simple et je me demande si la fatigue physique n’est
pas une aide aussi puisque le mental lâche prise plus facilement. Parce que ce chaud et froid, c'est comme si l'énergie cherchait son équilibre.
Toujours dans l’idée que ces bouffées de chaleur sont des explosions d’énergie
divine, sexuelle, une montée soudaine, j’imagine que cette puissance peut dissoudre ce
qui est cristallisé. Après tout autant utiliser le pouvoir de la pensée, de l’imagination,
pour canaliser l’énergie. Puis se souvenir que si ça sort, c'est que c'est libéré.
Je vais recommencer à prendre du magnésium parce qu’il
semble que ce soit bénéfique. J’ai reçu une « invitation » à faire un
dépistage du col de l’utérus mais c’est allé directement à la poubelle.
Je
préfère continuer de parler à mes cellules, d’interroger mon corps et surtout d’apprendre
à reconnaitre son langage plutôt que d’abandonner mon pouvoir à cette autorité
dont le seul intérêt est de gagner de l’argent, de dominer. Puis comme je n'ai pas d'enfant, de descendance, je n'ai pas d'obligation à rester ici alors autant suivre mon intuition.
Espérons que la journée soit plus calme que ces deux
dernières nuits !
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci