Quand on reste en mode réceptif, en toute confiance, on
reçoit des réponses ou des explications à certains de nos comportements. Comme
je suis (du verbe suivre) l’envie du moment en ayant conscience que le cœur ne triche pas et que
sa compréhension surpasse celle de l’intellect, je n’ajoute pas de doute, de
peur ou de culpabilité à ce que je fais.
Même si parfois ça n’a pas de sens
pour le mental, pour le cœur, c’est toujours pertinent. Le dessin que j’ai fait,
il y a trois jours m’a délivré ces « secrets ».
Déjà, si je l’ai mis
sur le blog, c’était pour témoigner du bien-être qui résulte de l’abandon des
pourquoi quand une envie se manifeste. Puis je l’ai trouvé moche, comme le
papier peint des années 70 dont je n’ai jamais été friande. Le but n'était donc pas d'être approuvée ou flattée. Mais, derrière ça,
il y a plusieurs choses.
Premièrement, je l’ai dessiné le jour où je n’avais
plus d’herbe. Bien qu’il n’y ait pas d’accoutumance physique, il y a tout de
même un manque au niveau psychologique.
Mais comme j’ai pris la décision de ne
plus en acheter et que la motivation était portée pas l’envie de passer à autre
chose, en accord avec les voix intérieures, il n’y a pas eu de peur, de
souffrance ni d’envie de repiquer au truc.
La seule chose qui demeure, c’est la
confiance que le désir de changement suffit à nourrir ma détermination. Ce
dessin moche m’a permis de libérer les rêves et croyances reliées au mouvement
soixanthuitard, c’est comme si un programme avait été enlevé de mon inconscient.