La journée a commencé dans la colère après avoir été
réveillée par le voisin qui m’a pourri la vie pendant près d’un an, à chanter
des chansons ringardes à tue-tête dans un micro, juste au-dessus de ma chambre. Celui dont un des chiens a tué
la chatte Maya, une Isabelle qui m’a accompagnée pendant quatorze ans.
Les claquements de
porte, les bruits de meubles qu’on déplace à 5h du matin, c’est sûr que ça
énerve mais que ce soit lui qui manifeste à nouveau ce mépris pour les locataires, a redoublé ma colère. Cette fois-ci, j’ai réagit sans culpabiliser
mais mon taux vibratoire a chuté en un rien de temps. Il m’a fallu pas
moins de huit heures pour retrouver le sourire.
Quand je dis que je n’ai pas
culpabilisé, ça, c’est le temps de la colère mais une fois un peu apaisée, j’ai
eu vite fait de me reprocher d’avoir pourri mon état d’être et donné autant
d’énergie à cette situation. J’ai eu beau me recoucher, pas moyen de retrouver
l’énergie et l’enthousiasme.
L’accueil des émotions m’a aidé à retrouver la
paix mais j’ai continué de cogiter à essayer de comprendre justement ce que je
devais comprendre de cette situation précise, qu’est-ce que me montrait la récurrence
du schéma…C’est là l’erreur !
En toute logique, ce que veut montrer ce
reflet, c’est une part de moi-même que je ne connais pas, un personnage
intérieur bâillonné, signe de contrôle et plutôt que de chercher le pourquoi du
comment, là encore, rester en mode réceptif apportera les réponses facilement.