Réveillée à 4h20, je me suis levée comme si j’avais eu mon
compte de sommeil. Depuis quelques jours, je ressens beaucoup de puissance
énergétique en moi. Ce n’est pas vraiment de la nervosité mais un genre de feu
intérieur, une force tranquille qui ramène sur le tapis l’idée de proposer de l’aide.
Je ne sais pas si c’est l’idée de commencer à travailler en janvier, dans un
domaine qui ne m’attire pas plus que ça. Si c’est l’ego qui manifeste les peurs
habituelles, celle d’être contrainte, de m’ennuyer, d’être privée de liberté, enfermée
dans un cadre étroit ou encore le fait que l’initiative ne lui appartienne pas.
Et que mon accord ait été en grande partie motivé par la peur d’être considéré comme fainéante,
de perdre l’aide précieuse de l’état.
Puis ajouté à ces paramètres, la confiance en soi qui
augmente me pousse à revenir sur mon projet initial d’accompagnement. C’est
certainement l’ensemble de ces facteurs qui m’amènent à reconsidérer l’idée. C’est
encore trop flou pour passer à l’action, du moins pour faire un pas en ce sens.
J’ai essayé d’envisager ce projet selon les stratégies marketing mais ça ne me
correspond pas du tout.
Alors je laisse venir les idées, continue d’amplifier l’amour
de soi, la confiance en soi, de libérer ce qui a besoin de l’être et d’apprendre
à écouter les messages du corps physique, de l’âme, du mental, de l’ego et ses
nombreux personnages. Savoir écouter l’autre est essentiel et en apprenant à
entendre les voix intérieures, je me forme sur le terrain. Je vais d’ailleurs
essayer de l’appliquer dans ma relation au voisinage, aujourd’hui, juste pour
entendre, voir, ressentir.