![]() |
Özgür Michi |
Le temps est à la pluie depuis hier mais j’apprécie malgré
les pensées qui viennent de temps en temps me perturber. L’idée « qu’ils » trafiquent la météo avec leurs épandages chimiques, ne reste en moi que le
temps d’y penser. Même si c’est la vérité, je ne peux rien y faire à
part me dire que l’amour et la lumière divins sont plus puissants et qu’il me
suffit de rester dans cette fréquence pour être à l’abri de toute agression
extérieure. Puis comme j’accueille les émotions qui pourraient être perçues
comme des agresseurs intérieurs, le phénomène extérieur perd son ampleur, n’est
pas attiré et amplifié. Au lieu de focaliser sur d’éventuels dangers, d’autant
plus que la vie peut être perçue comme un danger permanent si on considère l’autre
comme un ennemi, les émotions comme des perturbatrices, la mort comme une fin,
je vois le côté « positif » des choses. En l’occurrence, la pluie du
soir m’a arrangée puisqu’on a zappé l’installation du système d’irrigation. L'arrosage promis la veille au jardin qui souffrait de sécheresse a été honoré par la pluie. J’ai pu continuer mon chantier ménage, fait tourner des machines et malgré
le temps couvert d’hier, le linge a pu sécher dans la journée.
Faire confiance
à la vie est essentiel et délivre de la peur, permet au divin, à l’univers de
répondre aux besoins vitaux. Au lieu de rester coincée dans les regrets, de me
dire que la vie était contre moi, que mes projets étaient contre carrés, de
manifester mon impuissance et en même temps des exigences capricieuses, je me
suis adaptée à la situation sans même y penser, juste en suivant l’élan du
moment, sans fixer d’objectif précis. Être en mode réceptif, rend libre de toute attente et c'est là qu'on peut apprécier ce qui est, reconnaitre la grâce divine qui se manifeste constamment.