Özgür Michi |
Le temps est à la pluie depuis hier mais j’apprécie malgré
les pensées qui viennent de temps en temps me perturber. L’idée « qu’ils » trafiquent la météo avec leurs épandages chimiques, ne reste en moi que le
temps d’y penser. Même si c’est la vérité, je ne peux rien y faire à
part me dire que l’amour et la lumière divins sont plus puissants et qu’il me
suffit de rester dans cette fréquence pour être à l’abri de toute agression
extérieure. Puis comme j’accueille les émotions qui pourraient être perçues
comme des agresseurs intérieurs, le phénomène extérieur perd son ampleur, n’est
pas attiré et amplifié. Au lieu de focaliser sur d’éventuels dangers, d’autant
plus que la vie peut être perçue comme un danger permanent si on considère l’autre
comme un ennemi, les émotions comme des perturbatrices, la mort comme une fin,
je vois le côté « positif » des choses. En l’occurrence, la pluie du
soir m’a arrangée puisqu’on a zappé l’installation du système d’irrigation. L'arrosage promis la veille au jardin qui souffrait de sécheresse a été honoré par la pluie. J’ai pu continuer mon chantier ménage, fait tourner des machines et malgré
le temps couvert d’hier, le linge a pu sécher dans la journée.
Faire confiance
à la vie est essentiel et délivre de la peur, permet au divin, à l’univers de
répondre aux besoins vitaux. Au lieu de rester coincée dans les regrets, de me
dire que la vie était contre moi, que mes projets étaient contre carrés, de
manifester mon impuissance et en même temps des exigences capricieuses, je me
suis adaptée à la situation sans même y penser, juste en suivant l’élan du
moment, sans fixer d’objectif précis. Être en mode réceptif, rend libre de toute attente et c'est là qu'on peut apprécier ce qui est, reconnaitre la grâce divine qui se manifeste constamment.
En lâchent la fâcheuse habitude d’étiqueter, juger,
cataloguer, ranger dans des cases bien ou mal, on peut enfin apprécier ce qui
est. On trouve toujours une raison de se réjouir puisqu’on ne focalise plus sur
les inconvénients d’une situation. En plus, quand on s’autorise à ne rien
réprimer, on peut se permettre d’exprimer de la colère, de la frustration, toutes
les émotions qu’on jugeait incorrectes avant. Comme ça sort naturellement, ça n’a
plus de raison de tarauder ou de pourrir l’ambiance. Et comme la vie est en
perpétuel mouvement, si on ne s’accroche pas à une émotion quelle qu’elle soit,
le courant de la vie, le temps, devient alors un allié.
Nous sommes vivants et lorsque nous nous laissons porter
par l’énergie de vie qui est notre essence véritable, tout ce qui arrive n’a
plus de raison de nous affecter. Accepter ce qui est permet de retrouver la
liberté d’être, la puissance de vie, le désir de faire et même de ne rien
faire. Ce sont les jugements qui nous empêchent d’être, simplement et sereinement et minent
notre relation à soi et à l’autre.
Je ne comprenais pas bien l’intérêt d’être dans le moment
présent avant d’expérimenter la chose. Au début, je me disais que c’était une
forme de démission, que le fait de poursuivre un idéal était quelque chose de
bon et nécessaire à ma progression, que si je ne planifiai pas mes journées, ce
serait le laisser aller, que la flemme s’installerait...
Oui, rêver, réaliser ses rêves donne une raison d’agir, une
direction mais tant qu’on n’apprend pas à lâcher prise, ça devient un enfer,
une prison.
Se fixer un objectif peut
nous éloigner de l’instant présent, nous empêcher d’apprécier le parcours.
En définissant
seulement le mouvement dans lequel on veut se glisser, l’énergie que l’on veut
porter et rayonner, tous les potentiels s’offrent à nous, tout devient une opportunité, une occasion de grandir, d'aimer.
Plus on visualise quelque chose de précis et plus on se
limite. Beaucoup disent qu’il faut savoir exactement ce que l’on veut pour
cocréer dans la matière, mais je ne suis pas d’accord avec cette façon de voir
qui est un comportement issu du mental, de la peur, du besoin de contrôle.
Visualiser
"l’objet" de son désir porte en soi quelque chose de très illusoire et infantile.
Le mental est limité et va projeter quelque chose de définit selon ses manques,
ses besoins.
En commençant par accepter ce qui est, par être reconnaissant pour
ce que l’on a déjà, par la loi d’attraction, la vie nourrit nos besoins vitaux
et tout ce qui s’y ajoute devient cadeau, une surprise qui émerveille l’enfant
intérieur.
Le divin en soi sait ce qu’il nous faut et apprendre à lui faire
confiance me correspond mieux. Les objets en eux-mêmes ne sont pas ce qui amène
la joie, c’est l’énergie qui les portes qui peut procurer de la satisfaction. Nourrir
une relation amoureuse avec soi, avec la terre, aimer son incarnation suffit à
combler les besoins existentiels. Ce n’est pas la quantité d’objets que nous
possédons qui va nous rendre heureux au contraire, très souvent, plus on en a et
plus on en veut. Ce cycle nourri l’illusion, le besoin, le manque puis la peur
de perdre, le risque de s’identifier à notre fortune, de se méfier des autres,
des fois qu’ils convoitent notre richesse, qu’ils nous jalousent…
Tant qu’on est
pas dans l’équilibre intérieur, tant qu’on ne connait pas sa vraie richesse,
vouloir posséder des biens matériels peut éloigner de soi et des autres.
Lydia Féliz |
La seule intention que j’émets, est d’ordre énergétique, c’est
d’être toujours en mon cœur, centrée et ancrée, dans l’harmonie intérieure, d’être
consciente de tout ce que je suis et d’aimer tout ce qui fait que je suis ce
que je suis ici et maintenant.
Quand on est sur la fréquence de l’amour, dans la
paix et l’harmonie intérieure, le reste vient ou seul. Si je pense que je
passerais à côté de la crise en ayant des actions, un compte en banque fourni,
je ne fais que nourrir la peur du lendemain et me maintenir sur cette fréquence
attirera en conséquence, l’objet de mes pensées.
Le seul « rituel », c’est celui du matin, ma
connexion avec la terre mère et avec le ciel pour être un canal conscient d’amour
et de lumière, pour que ces énergies rayonnent sur tous mes corps afin qu’ils
soient harmonisés, alignés sur la fréquence de la source. Maintenant que mon
mental est rassuré, qu’il ne doute plus de l’humain divin que je suis et qu’il
s’associe au cœur, il me suffit de le lui rappeler quand il retombe en mode
jugement ou accusation.
Tout à l’heure, j’ai aussi remercié mon âme de me permettre
d’être ici et maintenant, dans cette forme et de pouvoir entretenir une relation
consciente et intime avec elle. Idem avec ma présence divine même si je
considère ces aspects de moi comme des "composés énergétiques", leur donner une
forme, me permet de me familiariser avec elles, de me sentir proche.
Le mental
a besoin de repères de représentations et si on ne s’attache pas à la forme, si
on n’en fait pas une idole, ça participe au bien-être, à la paix intérieure.
Il est bon de maintenir la cohérence entre ses corps, de
tenir compte des besoins de chacun d’eux et c’est en se situant dans le cœur,
en aimant tout ce que je suis, que ces corps peuvent parler le même langage, s’entendre
et s’harmoniser. Plus je valide des aspects de ma personnalité, les dimensions qui
me constituent, même l’inconscient qui joue un rôle spécifique et plus je
nourris l’unité intérieure.
C’est une de mes ambitions dans cette vie, réaliser (être consciente)
l’unité que je suis, l’harmonisation. De là découlent la liberté, l’autonomie
en tous points, la complétude, la félicité, la souveraineté, la maitrise
énergétique qui n’est pas contrôler mais autoriser et canaliser. Lorsque j’autorise
une émotion à s’exprimer, je ne retiens pas l’énergie de vie et elle saura où
aller. Elle est autonome, vivante et plus j’ai confiance en elle, plus je la laisse
libre de circuler et plus elle me vivifie, me rend vivante, présente,
consciente de ce que je suis.
Je profite que ce soit le week-end pour imprimer en mon
inconscient mon désir de ne rien prévoir, de suivre l’élan du moment.
Comme l’extérieur est dans cet état d’esprit de lâcher prise, je bénéficie de
cette énergie qui vient amplifier celle que je porte. Plus je m’autorise à
être, sans complexe, retenue ni jugement ou commentaire et plus je suis au
maximum de mon potentiel. Une fois de plus, mon seul « job », c’est
de maintenir la paix et l’harmonie intérieure.
Quand je sens que je sors de la fréquence du cœur, je porte
mon attention dans le moment présent reviens en mon corps physique et
éventuellement dresse la liste de tout ce qui est positif dans ma vie, du fait
que tous mes besoins vitaux soient comblés, des progrès effectués et le seul
fait de retrouver l’état de gratitude, de reconnaissance me ramène au cœur, à
la grâce du divin. Cette pratique régulière qui ne prend que quelques minutes, est
devenue extrêmement efficace et le bien-être se manifeste de plus en plus vite.
Lydia Féliz |
Même si mon but à long terme, c’est de « fusionner »
tous mes corps, je me satisfais de m’y accoutumer en étant le plus souvent dans
l’harmonie, la cohérence intérieure et la paix. La peur de me fondre dans l’amour
est encore présente et m’empêche un total lâcher prise mais je m’en approche à
mesure que je libère les peurs sous-jacentes, que j’apprends à ne pas résister
au mouvement perpétuel de la vie, à l’impermanence des choses. Plus on veut
retenir quelque chose et plus on souffre parce qu’on tente de contrôler, de
définir ce que devrait être la vie.
Même une émotion positive contient son opposé et si je veux
l’amplifier, je m’accroche à quelque chose d’illusoire, d’éphémère, je nourris
un seul corps, me focalise sur un seul aspect de qui je suis. J’ai regardé une
vidéo de Darpan qui m’a éclairée à ce propos. Je sens bien que l’émotion n’est pas l’énergie de la source mais je ne distingue pas bien la différence et ne cherche pas non plus à comprendre tant que je reste influencée par la notion de bien et de mal. Le risque de rejeter l'émotion, de la diaboliser demeure encore.
La source est mon essence véritable et l’émotion
est un message, un produit du mental. Je vais réécouter la vidéo parce que je n’ai
pas tout saisi. Je sens que c’est juste, ça résonne mais intellectuellement, ça
n’entre pas encore de façon évidente.
J’ai besoin de m’en approprier le sens
par l’expérience, le vécu, de reconnaitre par moi-même ce qu’il dit, d’actualiser
les données internes en douceur puis libérer ce qui ne fait pas écho.
Les synchronicités m’amènent naturellement à
étudier la question et j’ai confiance en mon chemin, mon choix de tomber les
masques. Mais à mon rythme, sans vouloir diriger le processus, sans en faire un
idéal, une obligation, juste une auto-découverte, une exploration consciente et
transparente.
Démasquer les mécanismes internes par l’observation neutre
permet d’en ressentir l’énergie qui sous-tend toute action de l’ego. Il agit
par amour, selon sa vision spécifique soutenue par les expériences passées. L’âme
qui a enregistré les événements non résolus dans les vies antérieures, créé des
situations afin que l’ombre soit révélée, que les blocages soient reconnus et
défaits.
Elle a choisi cette incarnation dans ce but, envisagé les
circonstances, le contexte idéal afin de pouvoir libérer tous les traumas, les
fausses croyances, pour permettre la reconnaissance de l’amour, du divin en soi.
En suivant son intuition, en rendant intime la relation avec l’âme, on élève sa
compréhension, on élargit sa conscience, la personnalité adopte sa vision.
Ce
processus permet de s’élever en fréquence et ainsi d’atteindre la conscience
christique, de voir les choses à partir du cœur, dans une vision non duelle.
Mais il faut que tous les corps inscrivent cette nouvelle réalité, la valident.
Pour l'heure, je laisse mon âme ou le divin, intégrer l'info et la vie m'en montrer le sens. Je sens qu'une résistance se créée à l'intérieur et ne cherche pas à savoir si ce qu'il dit est vrai ou non. Le seul fait qu'il y ait une difficulté à comprendre m'indique que l'ego a enclenché un mécanisme de rejet. Comme j'ai confiance au divin intérieur qui me "parle" au travers de synchronicités, je me dis qu'il y a là quelque chose à intégrer mais puisque le mental bloque, je me contente de nourrir la paix intérieure, d'accueillir les émotions suscitées par cette vidéo et la clarté se fera.
Je suis invitée à l’anniversaire du mécano du quartier
demain. J’espère qu’il n’y aura pas d’agneau au menu ! Bien qu’on puisse
penser que c’est de la sensiblerie, d’un point de vue purement énergétique, je
ne remets plus du tout en question mon choix de cesser de me nourrir de
cadavre. Même si je ne crains plus la mort, si je la considère comme un simple
passage, chaque acte porte une fréquence vibratoire qui influence tout ce que je
suis.
Si je me nourris de mort, de violence, je continue de nourrir les croyances liées à cet acte ; la notion de souffrance, de sacrifice, l’esprit
de prédation, de conflit, la croyance que pour assouvir mes besoins, il me faut
tuer, que pour exister, je dois prendre la vie d’un être. Cette façon de
combler mes besoins vitaux, nourrit la mort en moi, les énergies de basse
vibration.
Plus on libère les masques et plus on devient conscient de
soi, de ses actes et de leurs conséquences. Mais lorsqu’on voit comment on
fonctionne, qu’on reconnait tous les aspects, les dimensions qui nous constituent,
comme elles sont extrêmes par nature, en les harmonisant à la fréquence de l’amour,
elles s’équilibrent naturellement à conditions qu’on ne culpabilise pas. Il ne
s’agit pas de cesser de manger de la viande en se disant que c’est mal ou encore
que les agneaux sont de jolies créatures et de vouloir les épargner pour leur
beauté mais simplement de choisir en conscience l’énergie qu’on veut porter.
La culpabilité est vraiment une énergie létale qui nous
empêche de devenir réellement responsable. Se donner le temps d’intégrer les
choses en commençant par prendre conscience de ses actes, est essentiel, on ne
peut sauter des étapes. Quand je mangeais encore de la viande, déjà, je l’achetais
chez le boucher afin de ne pas nourrir les gros élevages qui ont des pratiques
horribles, ainsi, je n’amplifiais pas la culpabilité. Je bénissais comme
toujours la nourriture et remerciais l’animal pour son don d’amour. J’ai fait
en sorte de libérer le conflit intérieur entre mon amour pour les animaux, le
vivant et mon envie d’en consommer, afin que mon choix devienne une évidence.
Comme le jugement et l’accusation sont contraires à l’amour,
on ne peut pas élever sa conscience, ouvrir son cœur, tant qu’on n’accepte pas
ce qui est. Reconnaitre ses limites, ses « erreurs », est un acte d’humilité
qui permet la libre circulation de l’énergie d’amour qui va alors équilibrer
les contraires, les rendre complémentaires. Accepter d’être imparfait
paradoxalement, révèle la perfection que nous sommes.
Voici la vidéo de Darpan :
« L’émotion »
Beau dimanche à tous, dans les douces énergies de l’amour
divin qui est notre essence et ne demande qu’à nous envahir, nous parcourir et
nous combler. C’est frustrant de ne pas avoir le vocabulaire adéquate, il
faudrait inventer des mots pour nommer cette énergie d’amour divin, mais se
serait vouloir enfermer une puissance immense, indescriptible, infinie…
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci