Je me suis encore fait avoir par mes propres peurs, mon critique intérieur !
Petit à petit, la rancœur a gagné du terrain et ce n’est qu’en me rappelant que
c’est un jour de diminution de la dose de médicaments, (je réduis de 0,01mg tous
les trois à cinq jours), que j’ai pu "revenir au centre".
J’ai l’impression plus que jamais, que
cette expression veut aussi dire de cesser de croire que l’extérieur est
responsable de son mal être.
Chaque fois que je suis indignée, je perds mon
équilibre en me tournant vers l’extérieur au lieu de revenir à moi. Aux raisons
qui me perturbent en dedans plutôt que de m’égarer en dehors. J’ai beau le
savoir, y croire, ça n’est pas encore un réflexe. Il a fallu que l’ordinateur
se mette à délirer alors que je venais de lire un texte à propos de la
dépendance, du fait d’accepter ce qui est, ses limites, pour que je me rende
compte que le jugement intérieur qui s’est exprimé ce matin, vis-à-vis de l’extérieur,
créait une disharmonie intérieure.
J’ai encore beaucoup de mal à accepter cette
dépendance et en lisant l’article de Lise Bourbeau à ce sujet, j’ai ressenti de
la culpabilité que j’ai vite accueillie.