Les soins énergétiques continuent de faire remonter à la
surface, des peurs et comme elles ne m’effraient plus, comme je sais que les
émotions dites négatives, contiennent des messages de l’âme, et un potentiel énergétique, je les accueille
une à une pour me situer dans la neutralité, le juste milieu et élargir ainsi ma compréhension. Je viens d’en libérer une ou du
moins de libérer la charge énergétique de la peur d’être abusée qui révèle ses
vertus une fois neutralisée. Des qualités qui sont nécessaires pour user de discernement,
activer et utiliser son propre pouvoir, sa propre sagesse. Les questions de base à se poser pour gérer une
situation, selon Isabelle Padovani, sont les suivantes : Qu’est-ce qui
est ? Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je fais ? Je partage tout à fait ce point de vue, merci "madame"pour cette clef.
En y répondant, on peut mieux se situer et prendre une
décision, qui nous corresponde, qui soit en parfait accord avec tout son être.
Selon
ce que je crois, il ne s’agit pas d'avoir raison, d’être d’accord ou pas avec les autres mais
d’être fidèle à soi-même, en toute circonstances. Pour répondre à la première, « qu’est-ce qui
est ? », il faut gérer les émotions déstabilisantes, celles qui sont
déséquilibrées par le vécu, les traumas…
Libérer la charge
énergétique afin de neutraliser l’émotion qui délivre alors son trésor caché. On
me propose un « service » qui pourrait me permettre de "voyager dans
la lumière"…Ce sont les faits, ce qui est.
Je peux maintenant répondre aux deux autres questions.
Qu’est-ce que je veux? : trouver l’autonomie en toute chose, la liberté
d’être sans aucun masque, de dire, d’agir selon les élans de Mon cœur, selon
l’inspiration de mon âme, comprendre l’amour et apprendre à laisser cette
énergie circuler librement en moi, afin qu’elle rayonne sur tout ce qui est,
apportant la paix, le bien-être, l’harmonie, la santé parfaite.. .
Là, je dois me poser et répondre au doute. Est-ce que mon
âme me guide réellement ? Puis, en regardant les choses vécues ces derniers
jours, en relisant les messages sur lesquels je suis tombée par
« hasard » et qui m’ont parlé, par attraction mais aussi par répulsion, selon mon ressenti, l'écho suscité, je peux constater que mon âme me
montre plusieurs choses. Comme si elle m’offrait un panorama complet, des
voies possibles lorsqu’il est question de prendre une décision. Je précise que je suis
convaincue que le hasard n'existe pas mais qu'il s'agit de synchronicité, de "message" du divin intérieur. Il éclaire certaines choses, les mets en évidence, dans le but de nous aider. Il est l'aspect de la sagesse intérieure qui inspire le côté humain dans une association, où chacun remplit sa fonction. Le divin suggère et l'humain fait des choix...
J’ai lu un message qui explique noir sur blanc, les rôles
et fonctions des corps, la notion de dualité, bref, j’ai eu le sentiment une
fois de plus que c’était une interprétation subjective exprimée selon le vécu
et les connaissances de cette personne. La vérité décrite de façon duelle, en divisant, en nommant des énergies utilisant
des termes connotés, ne me correspond pas.
Selon mes propres "visions" et
"connaissances", l’énergie n’a pas à être personnifiée et lorsqu’on le fait,
c’est par besoin de contrôle, par peur de l'inconnu.
Lorsque je parle de la Terre Mère, je ne lui donne pas de
nom, spontanément, je décris plutôt sa fonction, ce qu’elle est en réalité, la planète
qui nous loge et pourvoit à tous nos besoins matériels et l'intimité de notre relation, la proximité, la familiarité. L’appeler Gaïa ou
Pachamama..., c’est déjà se situer, montrer son appartenance à un groupe, son
adhésion à une théorie humaine, une représentation qui est liée à une culture
spécifique et donc qui n’est ni neutre, ni intime.
Or l’appartenance, le
besoin d’être inclus, répond à la croyance en la notion de séparation, la peur
d’être exclu, le besoin d'être aimé faute de s'aimer soi-même.
Elle n’a pas de sens lorsqu’on comprend que nous faisons partie
d’un tout, naturellement, de l’humanité au niveau de l’humain, de la planète au
niveau de l’âme, de la galaxie au niveau christique…
Là aussi, c’est une
« idée/image » qui correspond à ma foi; je suis un point, dans un cercle
puis un autre qui englobe le premier, puis encore un autre, jusqu’à la source,
à l’infini.
"Nine Tomatoes" |
En décrivant la relation que j’aie avec la Terre, la
considérant comme une mère, celle de mon corps physique puisque les mêmes
éléments nous constituent, je me réfère là aussi, à une réalité qui n’est pas
subjective, qui ne dépend d’aucune culture mes plus d’une réalité tangible, de
faits scientifiques avérés. Comme elle, je suis constituée d’eau, de sels
minéraux, de cellules, d’énergie de la source…
Mon expérience, ma vision du monde invisible n’est pas
constituée de « personnages » mais uniquement de couleurs, d’énergie
en mouvement, associée à un ressenti de paix, de joie ou encore de rien du tout. Mais un rien qui n'est pas vide.
Bien que c’était frustrant jusqu’à peu de temps, je trouve cela très sain.
Dès
qu’on nomme le divin d’une quelconque façon, on l’enferme, on divise quelque
chose qui est Tout, on se l’approprie, le mental l’encadre, le fait rentrer
dans les cases référentielles qui le rassure…
Je ne suis pas à croire au diable
même si j’ai tendance à appeler les anges, ça reste une personnification
humaine d’énergies spécifiques. Vouloir nommer l’énergie, c’est automatiquement
diviser, créer des camps, ceux de l’ombre et de la lumière or les deux sont
générés par la source et ne sont que l’expression de la dualité que l'humain qualifie de bon ou mauvais.
Les
visions sont de l’ordre du mental, tout comme le monde astral. Plus ça va et
plus je me dis que c’est une projection qui correspond aux croyances de chacun
et de tous.
La différence entre les dimensions n’est qu’une interprétation qui correspond à la fréquence, au degré d'amour, à la quantité d'énergie divine portée en soi. Une chose existe si notre
cerveau lui donne corps, si notre pensée la crée, la perçoit. C’est assez complexe à
expliquer mais je suis certaine que les images sont des créations de notre
psyché.
Donc, pour moi, le choix se pose de cette façon, est-ce que
je veux acquérir plus de connaissance, avoir plus de « pouvoir » ou
est-ce que je me contente de ce que je reçois de l’intérieur?
La notion de pouvoir est aussi à éclaircir. Soit on le considère comme la capacité de dominer, une situation, un être, des émotions, soit on le voit comme la capacité d'aimer, c'est à dire de maintenir la libre circulation de l'énergie de la source en soi et de s'en nourrir, d'en être rempli, au point de n'avoir plus aucun besoin mais juste d'être.
Est-ce que je
continue à reconnaitre la voix de mon âme, de la façon dont elle se manifeste,
par synchronicités, par ressenti et par des idées qui enrichissent ma
compréhension de l’amour ou est-ce que j’adopte le point de vue, les connaissances d’une autre personne, si
douée et sincère soit-elle ? Est-ce que je me sens privilégié par l'offre, est ce que mon besoin de reconnaissance est satisfait ?
Puis d’autres questions s’ajoutent.
Est-ce que je crois
vraiment en l’auto guérison, au fait que chacun dispose des mêmes capacités qui
se révèlent selon un timing précis, connu du divin intérieur seul, selon sa prescience ?
Est-ce que je fais plus confiance à une personne qui a
développé des capacités qui sont encore latentes en moi ou que je ne perçois pas, ou bien est-ce que je prends
patience avec moi-même dans la conscience que je suis entière, complète ?
Est-ce que je cède à la tentation du pouvoir en
octroyant une part de celui-ci à quelqu’un d’extérieur ?
Plusieurs fois,
dans ce questionnement, me revient en mémoire, la visite de certaines de mes
incarnations passées. Notamment celle d’un "beau brun ténébreux" qui avait des
talents de "mage". Mais il avait dû être initié et pactiser avec d’autres, créant
ainsi des liens éthériques malsains que je suis encore à défaire.
Je ne suis
pas non plus tombée par hasard, ni ne me suis sentie poussée à publier les
livres audio concernant les libérations karmiques. Mais là aussi, c’est soit
pour libérer la peur de la manipulation et donc faire confiance à l’autre, soit
pour gagner en confiance en soi, développant
l’autonomie et le discernement.
Kate Ann Spreckley |
Selon ma foi au divin en chacun, et surtout au fait que le
plus grand pouvoir réside dans la capacité à aimer, tout autre connaissance ou
talent psychique comportent le risque de flatter l’orgueil, de se situer
au-dessus des autres en tant qu’initié.
Le chemin de chacun est unique et c’est
la vérité subjective qui mène à l’individualité, selon les choix que l’on fait, et en même temps la reconnaissance de l'unité intérieure, permet d'être un tout en ayant conscience d'être aussi Tout.
Vouloir connaitre les mystères du divin est très souvent une expression de la
peur, du besoin de contrôler, de dominer ses peurs, ses doutes. Or,
l’expérience me montre que c’est le fait d’accepter ce qui est, qui ouvre la
conscience et le cœur, permet d’accéder aux connaissances utiles, dans
l’instant.
Connaitre ou voir le
monde invisible peut être utile pour aider l’humanité à comprendre qu’elle
n’est pas uniquement ce qu’elle voit, perçoit avec ses sens. Les messages de
Jeshua ou d’Ashtar, par Simon Leclerc, m’ont aidé à comprendre le fonctionnement
de l’humain, l’interaction avec le divin, à mieux aimer l’incarnation en
apprenant à aimer tout ce que je suis, à réviser toutes les croyances basées
sur la peur, les limitations, les restrictions, le bien et le mal. A connaitre
le divin comme un égal en soi, qui communique directement de l’intérieur aidant
ainsi à relativiser ce qui se passe sur cette terre, à prendre du recul sur ce
qui est, à ne pas se fier uniquement aux apparences, à comprendre la notion
d’unité…
Toute connaissance qui m’amènerait à mépriser cette vie, à
vouloir fuir la réalité à mépriser mon corps physique, à me sentir au-dessus de
la masse, ne fait que m’éloigner de la vérité de l’amour et de l’unité. Je
pense au fait de vouloir connaitre ses origines galactiques. A quoi ça me
sert ? Si ça m’éloigne des autres, créé une distance entre mon humanité et
le divin intérieur, si je déplace l’attachement affectif vis-à-vis de mes proches
humains vers ma famille galactique, ça n’est d’aucune utilité, ça ne sert pas
le but de cette vie. C’est une forme de déni, de rejet du choix de l’âme et de la
présence divine. Il n’y a pas de libération mais un transfert de dépendance.
Si par contre, ça me permet de relativiser cette
incarnation, les injustices, de ne pas m'identifier uniquement à l'aspect humain, de mieux aimer mes proches, de me détacher des
liens affectifs emprisonnant et ainsi de pouvoir aimer véritablement, de prendre du recul sur ce qui se manifeste en
moi, de libérer le sentiment d’illégitimité, d’accepter l’incarnation, d’y voir
une expérience choisie, enrichissante, d’amplifier l’amour vrai de soi par la
connaissance de mes origines divines, c’est une chose utile à ma progression.
La deuxième question est à se poser à ce moment là ; qu’est-ce que je
veux ?
Toute info porte en elle, les deux extrêmes, soit elle
amplifie l‘amour, soit elle amplifie l’orgueil. Le juste milieu est à trouver
en toute circonstance. Se dire ou se croire « artisan de la lumière »
peut amener d’un côté ou de l’autre. Si je pense que je suis meilleur que les
autres, plus éveillé, par cette distinction, je créé une division entre moi et les autres,
entre mon aspect humain et mon aspect divin, je nourris l’idée de séparation.
Si par contre je pense que mon « travail », c’est
de libérer les masques, afin de laisser le divin intérieur apparaitre, ma vraie
nature émerger, que je perçois l’illusion de la séparation et peux ainsi
réaliser l’unité intérieure et que cet état m’amène à pardonner aux autres
comme je me pardonne à moi-même, à agir vis-à-vis de l’extérieur comme j’agis
vis-à-vis de moi-même, ça participe à mon élévation et en même temps, par effet
papillon à celle du monde. Mais pas en voulant le sauver, juste en nourrissant
l’amour inconditionnel en moi, sans attente, seulement pour me sentir bien avec
moi-même et avec les autres. En devenant responsable de moi-même, en libérant
le jugement, la notion de bien et de mal et en réalisant la paix intérieure,
celle-ci rayonne autour et agit naturellement sans que je cherche à devenir un
pacifiste.
Ce qui relève de l’image que je veux donner et non de l’état que je
manifeste en accueillant tout ce qui se présente en moi, sans jugement ni rejet,
mais en considérant que ce sont mes créations. Que j’en suis responsable et
qu’il me revient de les aimer afin qu’elles soient neutralisées, rendues
neutres.
Fotocommunity |
La question « qu’est-ce que je veux » est à se
poser chaque fois qu’une décision est à prendre. Encore faut-il le savoir
clairement, avoir fait l’expérience de ce qu’est l’amour véritable, le
sentiment d’unité et de savoir choisir entre l’amour ou la peur, l’unité ou la
division. Une expérience « d’éveil » à sa nature véritable, n’est pas
une vision mais une sensation de plénitude, d’harmonie intérieure et extérieure.
La vision est un avant goût, quelque chose qui amène à élargir sa conscience
mais si le cœur reste fermé, on reste dans le mental et dans son cadre définit
par la notion de dualité où la peur est perçue comme effrayante, négative…
Or lorsqu’on ouvre son cœur en même temps que sa
conscience, on constate que la peur est quelque chose qui peut sauver la vie, qui peut être bénéfique et
que c’est notre vision, notre croyance en la séparation, au bien et au mal, qui
nous amène à la voir comme un monstre, un ennemi à abattre.
Alors maintenant, qu’est-ce que je fais ?
Et bien
j’apprends la patience, je continue de libérer les masques, de faire confiance
à tout ce que je suis, de voir en la peur une messagère. De libérer mes
émotions de la charge énergétique créée par mes croyances de division et de me
situer dans le cœur le plus souvent possible, utilisant justement mes émotions,
pour ce faire.
Je fais confiance au divin intérieur qui s’exprime à travers mon
âme, tout mon corps physique, je libère la notion duelle, le besoin de
dissocier ce que je suis.
Je cultive la transparence, libère les masques crées
par les peurs. Celle de ne pas être complet, à la hauteur, la peur de l’inconnu
et je m’abandonne totalement au divin intérieur même si je ne peux pas le
nommer, le voir. Et justement parce que je ne peux pas le voir et le nommer,
ça constitue la « preuve » que j’ai bien à faire au divin en moi, à
la source de toute vie qui m’anime.
J’ai confiance en mon âme et ma présence divine, en ce choix
d’incarnation, à la façon dont le divin communique avec moi, à la vie
bienveillante qui m’enseigne, à mes émotions qui me ramènent au centre, à mon
ressenti, à la capacité de réaliser l’unité intérieure en étant reliée à la
source en moi.
Mon passé, mon vécu, les traumas, sont des clefs, ont pour but
d’amplifier l’amour divin en moi, de me faire grandir en sagesse et de devenir
ainsi souverain. Autant par l’acceptation de ce que je suis et de ce qui est,
que par la raison née de la sagesse acquise au fil des expériences.
Je continue de croire en la puissance de l’amour divin, qui
est mon pouvoir d’aimer et d’être aimée, qui me procure le bien-être, la paix
qui naissent de l’unité retrouvée, tant avec mes dimensions humaines que
divines. Je continue de croire que c'est en intégrant l'énergie de la source, en maintenant sa libre circulation en moi, que je voyage dans les différentes dimensions invisibles et qu'ainsi par l'élévation de ma fréquence vibratoire, je m'élève en conscience, je rejoint le point de vue de mon âme, de ma présence divine.
J’honore ce que je suis, sachant que ma perception de la
réalité est relative à tout ce que je suis et que si elle est Ma vérité, elle
n’a pas à être imposée à qui que ce soit. De la même façon je n’ai pas à
adhérer à celle d’un autre qui semble plus averti que je ne le suis.
Je suis un humain divin, complet, unique et je trouve ma
liberté, mon individualité dans l’amour vrai de soi, l’authenticité, la
transparence. La maitrise de ce que je suis, dans l’accueil sans
jugement de ce qui est, de ce qui me traverse, me rend souveraine.
Je fais
confiance avant toute chose au divin intérieur, libérant la charge énergétique
de toute pensée, émotion qui est l’expression d’un manque, d’une peur, d’une impatience,
afin de voir les choses avec clarté, d’avoir une vision complète et équilibrée.
J’affine ma
capacité de discernement en étant à l’écoute de mon âme, de mon ressenti, dans
la confiance que je reçois Tout ce qui m’est utile, dans l’instant, pour
grandir en amour et en sagesse.
« Les
trois questions de base » par Isabelle Padovani :
Qu’est-ce
qui est ?
Qu’est-ce
que je veux ?
Qu’est-ce
que je fais ?
Pourquoi j’ai choisi de regarder cette vidéo spécifique,
parmi la dizaine qui me reste à voir, précisément hier, alors qu’elle est dans
ma boîte depuis un certain temps ? Comme j’agis selon les élans, mon
feeling, ce geste est inspiré par mon âme pour m’aider à avancer dans ma
compréhension de la situation et prendre une décision en ayant le maximum d’éléments
pour ce faire.
Et même éventuellement, si j'interprète mal ce que je vis, si je ne fais pas le choix que mon âme
ferait en pareille circonstance, c’est à l’aspect humain qu’il appartient de
choisir et c’est ainsi que ma personnalité grandit, s’élève à la fréquence de
l’âme, du divin intérieur.
Lorsque mon choix est en accord avec le divin en
moi, je me sens bien, dans l’harmonie, les questions cessent, le doute ne vient
plus faire barrage. Et puis si je me plante, si je passe à côté d’une
opportunité, j’aurais appris à faire des choix selon ma foi, ma façon de
percevoir les messages divins et au moins libéré la peur de faire le mauvais
choix.
Il n’y a d’ailleurs jamais de mauvais choix mais là encore, tout dépend
de ce que l’on veut. Avoir raison ou se sentir en accord avec soi-même et ce
que nous offre l’instant présent ?...
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci