Ce matin, il me faut encore accueillir les peurs, lâcher
prise des attentes et entourer d’amour et de
lumière, la douleur à la cuisse droite. J’essaie de ne pas trop chercher à l’interpréter mais juste de faire
confiance à mon âme, à ces aspects divins invisibles
qui semblent encore plus lointains quand il faut faire face à la douleur
physique. Ce qui me rassure et me soulage, c’est qu’elle n’est pas permanente
ni trop violente, j’ai connu pire ! Je ne peux même pas cibler le problème
puisque ça ne correspond à aucune maladie ou symptômes. Selon Lise Bourbeau ce
serait un manque de joie, un équilibre à trouver entre satisfaire les besoins
de l’adulte et de l’enfant en soi. Au fait d’accepter d’être son propre maître
et d’affirmer sa valeur face aux autres. Il est vrai que pour libérer le rôle
de la victime, il semble logique de ne pas se dévaloriser et j’ai encore trop
tendance à minimiser mes qualités en me focalisant trop sur mes carences.
La
peur d’être dans l’abus de pouvoir est encore tenace mais je me demande si mon
désir de libérer la dépendance aux cachets n’est pas un peu trop abusif. Si je
ne suis pas un peu trop dure, exigeante envers mon corps physique, ce qui d’un
autre côté entraine de la colère. Je me
suis surprise à lui reprocher d’être trop exigeant, d’avoir trop de besoins à
satisfaire. Il faut dire que la journée d’hier a été chargée, j’ai voulu trop
en faire et la peur de ne pas être à la hauteur, dans les temps par rapport au
jardin, a certainement perturbé la libre circulation énergétique et rabaissé mon taux vibratoire. La culpabilité est un vrai poison!