Je commence cet article par copier coller ce que j’ai écrit
hier après midi. J’ai dû arrêter pour aller m’allonger afin d’accueillir des
énergies puissantes qui me donnaient le vertige. Je suis assez contente d’avoir
pu, cette fois-ci, privilégier les besoins du corps physique !
On peut dire que le soin reçu hier, est plutôt
puissant ! Il est important de comprendre ce que ça implique avant de
demander ce genre d’aide. La lumière de la source, qu’elle soit dispensée par
le soleil central ou par l‘intermédiaire d’humain qui travaillent avec les
anges, les archanges, les rayons…a pour effet de mettre en évidence ce qui en
soi, n’est pas de l’amour. Elle ouvre la conscience et guérit des blessures en
profondeur. Au niveau physique, une guérison se réalise en plusieurs étapes, une
plaie n’est pas douloureuse sur le moment puisque le corps sécrète des
anesthésiants puis lorsque la cicatrisation s’effectue, on ressent des
picotements, ça gratte et c’est sensible quand la peau se reforme puisqu’elle
est très fine au début. Au niveau énergétique, c’est un peu la même chose, il y
a une première phase de mise en lumière qui peut être douloureuse, des émotions
refoulées remontent, des croyances enfouies refont surface…
J’ai dû aller m’allonger pendant trois heures pour
retrouver la joie de vivre, le sourire et la paix au niveau du mental. Depuis
hier soir, beaucoup de choses sont libérées et si je n’avais pas foi au
processus, j’aurais pu sombrer dans la dépression ! J’ai beaucoup pleuré
et mes compagnons poilus m’ont bien soutenu. Les douleurs ressenties hier soir
ne sont pas réapparues et c’est pour moi le signe que la libération est
effective. La douleur au cœur n’est plus qu’un point mais je sens qu’il y a de
la résistance à s'ouvrir complètement. Je ne force rien et laisse les énergies
agir en toute confiance. J’ai déjà eu l’occasion de recevoir des soins à
distance par Monique Lapointe mais ça n’avait pas été aussi puissant. Remarque
le contexte n’est pas le même, là, il y a une implication directe, une
interaction limitée à deux personnes.
Je devais aller en ville mais j’ai vite laissé tomber
l’idée, préférant accueillir au calme, tout ce qui remontait. Je remercie mon
âme de m’avoir guidée vers une personne douce, transparente et impliquée dans son travail.
C’est quelqu’un avec qui je me sens à l’aise, il n’y a pas de sensation
d’infériorité et je peux être moi-même en toue confiance. Les dernières
résistances sont vite tombées. Je n’aurais pas pu demander cette aide avant
d’avoir déjà travaillé sur moi-même, dans l’intimité, entre ma personnalité
humaine et le divin intérieur. Sans la connexion à l’invisible, cette proximité
et la reconnaissance de ce que je suis en essence.
Le fait d’apprendre à me
laisser guider par mon cœur m’a ouvert à cette possibilité de me tourner vers
l’extérieur et de tomber sur quelqu’un qui me correspond tout à fait. Il
travaille à partir du cœur, dans la transparence, l’humilité et la simplicité
et ça, ce sont des qualités essentielles pour être efficace. Je ne donne pas
son nom parce qu’il n’est pas encore installé mais je suis certaine qu’il
pourra vivre de sa passion. Je dois remercier Aurélie Pech d’avoir été bien
inspirée en me dirigeant vers cet homme. Moi qui me méfiais de la gente
masculine, que je trouve trop souvent dans le mental, l’intellect et le rôle de
patriarche, je peux constater avec joie que ça n’est pas la généralité même si
c’est encore trop rare. Mais j’ai confiance en la source, en la capacité de
tout humain divin d’ouvrir son cœur, si j’y arrive, tout le monde le
peut ! Enfin le fait de rencontrer des gens qui sont dans l’amour, tel que
je conçois cette énergie, est un signe que je progresse en ce sens.
Une des réalités qui me viennent à l’esprit en ce moment,
c’est que je n’ai jamais été capable de dire à quelqu’un ; « je
t’aime » ! En même temps, le dire n’est pas non plus forcément un
gage de sincérité, mais ne pas arriver à l’exprimer quand on le ressent, ça
cache quelque chose. Même à mon chat, que j’adore, je n’ai pas réussi à lui
dire avec cette expression particulière, ça coince, ça sonne faux ! Cette
phrase a été tellement galvaudée, chantée, vulgarisée qu’elle n’a plus vraiment
de sens. Par contre avec le regard, on exprime ce lien spécial entre nous,
au-delà de mots, de toute forme de langage et je trouve que c’est beaucoup plus
« parlant », c’est dit depuis l’âme. Devant la glace, j’ai encore du
mal, ça ne sonne pas très juste, c’est plus facile de dire ‘je nous aime’ ou
encore de faire des bisous sur les mains, c’est plus spontané.
Les choses cachées ou inconscientes que j’avais réussies à
dévoiler par effet miroir, me sont venues en pleine poire avec l’émotion
correspondante et comme j’ai laissé faire, ça s’est dilué. Mais avant ça, il a
fallu que je libère la culpabilité et la honte de porter encore ce genre
d’émotions, de croyances, liées au rôle de la victime ! Ce qui me conforte
c’est que chaque pensée associée à l’émotion a été vécue pleinement et je pense
que c’est de cette façon que ça se libère.
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Sljapko LoKic |
Une autre chose qui m’a bien remonté le moral, parce que
dans ce processus, j’ai fini pas me demander si j’arriverais jamais à sortir du
schéma de la victime, c’est la confirmation du choix de mon âme, de porter la
guérison. Comme je suis convaincue que tout se fait par rayonnement, la
meilleure façon de pouvoir aider les autre, c’est de porter en soi les énergies
de la guérison. C’est ce qui m’a motivée à aller au bout du parcours en
libérant la dépendance aux cachets. Les énergies de guérison étant étroitement
liées à celle de l’amour, ça demande aussi d’avoir le cœur ouvert…
Transmettre l’expérience de l’ouverture du cœur par la
libération des émotions et des fausses croyances me semblent un bon support.
Enfin, je n’en suis pas là !
Pour le moment, c’est la phase de
« dégagement » qui doit durer sept jours ! Je n’ai pas fini de
pleurer ! En même temps, je rigole en écrivant ça parce que chez moi, et
chez beaucoup d’autres, les larmes sont vraiment une façon d’attendrir le cœur
et une délivrance énergétique tout autant qu’émotionnelle donc, c’est bon
signe. Même si au moment où ça sort, c’est loin d’être agréable si la pensée
s’en mêle, savoir que c’est positif soulage et évite de laisser le mental en
faire un drame.
La deuxième phase est celle du nettoyage. Je préfère ne pas
anticiper ou supputer, on verra bien le moment venu. Et la dernière, la
guérison. Je vais essayer de ne pas vouloir que le temps s’accélère d’autant
que je suppose que ça n’est pas tout à fait linéaire. La meilleure chose à
faire, c’est toujours le lâcher prise.Je vais m'allonger, j'ai la tête qui tourne!
Ce matin, 5h30
Encore un rêve qui se terminait par une phrase à propos des
énergies, un dialogue avec mon âme ou quelque entité du monde invisible. Il est
vrai que je me pose beaucoup de questions à propos du monde de l’astral, du
degré de connaissance de l’âme puisque celle-ci peut être blessée, ça implique
qu’elle ait une connaissance « limitée » ou du moins une vision
restreinte même si son cadre est plus large que celui du mental humain.
J’ai
beaucoup de mal avec la notion de hiérarchie un peu trop proche de la vision
duelle. Je préfère parler de « degré » de conscience mais là encore,
ça implique une notion de supériorité et d’infériorité.
Comme mon propre point
de vue est limité et filtré par le vécu, le mental et le corps émotionnel, je
me dis que pour y voir plus clair, il me faut continuer d’épurer ses filtres.
Puis le risque de s’attacher aux visions, au monde de l’astral est aussi là.
D’un
autre côté, comme je considère que l’âme est l’intermédiaire entre la présence
et la personnalité, commencer par contacter le monde astral peut être utile. Bien
que ça comporte le risque de s’adresser à des entités du « bas »
astral mai là aussi, n’est-ce pas une vision dualiste qui colore les choses. Je
suis persuadée que bon nombre de channels reçoivent des infos depuis cette
sphère mais il me semble que ça se "sent".
Puis une vérité peut très bien être
proclamée par une entité du bas astral tout comme des humains qui ne sont pas
dans l’amour peuvent aussi dire des vérités.
Ces questions me poussent à continuer de dialoguer avec mon
âme et à me rapprocher encore plus de ma présence divine. Cette manie de
diviser peut sembler limitante mais en même temps, ce qui m’intéresse, c’est de
pouvoir créer un pont entre l’humain et le divin, avoir des connaissances qui
aident à bien vivre sur terre, à faire de cette expérience, que j’estime
valide, quelque chose de riche, épanouissant et instructif.
Connaitre la présence divine,
par le ressenti, afin de relativiser ce que je vis sur terre mais pas pour m’extraire
de la réalité de la terre. Se cloitrer dans les chakras du haut
sous-prétexte que le monde est inférieur, n’est pas en accord avec mon désir de
venir vivre cette expérience exceptionnelle de comprendre l’amour, d’apprendre
à gérer les énergies…
Même si le but final de l’incarnation, c’est de retourner
à la source, ce sont les étapes d’apprentissage qui enrichissent l’âme et en
même temps, la présence divine, la source qui peuvent ainsi imprégner en
conscience les moindres parcelles de l’univers.
Pour ce qui me concerne, je
suis ici et maintenant, même si on pourrait aussi parler de la relativité du
temps, c’est à partir de cette dimension, dans mon corps, que je veux connaitre
le divin mais aussi apprendre les lois universelles, enfin celle de l’amour et
savoir l’appliquer dans une dimension aussi contrastée.
Je pense qu’il est bon de procéder par étape. J’ai l’impression
d’avoir conclu une alliance avec mes cellules, comme si elles m’offraient l’hébergement,
ce corps afin d’exprimer l’amour de la source à travers mon cœur, mes mains, ma
voix.
C’est tentant de connaitre la Vérité absolue mais elle est si décalée
avec notre monde qu’il me semble que le risque d’être perché, isolé des humains
est immense.
Il suffirait d’un claquement de doigt pour que ma présence divine
absorbe ce que je suis mais ça ne me semble pas être le but de cette vie.
L’ascension
selon ce que je crois, c’est d’ouvrir sa conscience mais aussi son cœur afin d’être
relié à son âme et en même temps aux humains.
La reliance à la présence divine
est quelque chose d’intime qui se vit de l’intérieur et en parler est utile
pour inciter chacun à s’en approcher mais comme la majorité des humains est à
peine consciente d’être autre chose que de la chair, il me semble qu’il est
utile de ne pas brûler des étapes. La guérison de l’âme est nécessaire afin de
boucler la boucle.
Je doute qu’on puisse faire l’économie de cette étape qui
bien qu’elle puisse être douloureuse, complète le cycle d’apprentissage.
Et tant
que nous sommes incarnés, c’est qu’il nous faut apprendre quelque chose.
Prétendre
venir sur terre pour montrer la voie alors que le parcours a déjà été enseigné
et qu’on sait que la porte c’est le cœur, son propre cœur, me semble un peu prétentieux
et hors propos puisque chacun est éclairé par sa propre lumière. Puisque la
semence christique a été plantée il y a deux mil ans pour qu’elle germe et
puisse éclore maintenant.
L’humanité n’est pas encore prête à sortir de la dualité et
elle perçoit une personne qui prétend connaitre la vérité absolue, comme un
maitre, un sauveur. Il me semble que l’autonomie qui implique la responsabilisation,
ne peut venir que par l’amour de soi, par un travail intérieur.
Il ne s’agit
pas d’être élevé par sa présence divine, être sauvé par elle mais de s’élever en conscience par ses propres choix. Comment pourrait-on apprendre ce
qu’est l’amour si on s’y retrouvé plongé d’un seul coup ?
Les gens qui
témoignent de ce qu’ils vivent lors des NDE, n’ont pas pour but d’inciter le
monde au suicide puisque leur description d’un monde idéal ne peut que donner envie de s’extraire de
celui-ci. Une personne en extrême souffrance qui entend cela sera poussée à
tenter l’expérience de la mort.
Mais est-ce le sens de cette vie ? Est-ce
le choix de l’âme ?
Les expériences d’éveil ne durent pas et c’est bien selon
ce que je crois, un signe que ça n’est pas le but mais juste une ouverture de
conscience qui permet de relativiser la souffrance, l’incarnation, d’aider à se
détacher de la matière mais pas à s’en extraire. Beaucoup de ceux qui vivent
cela n’ont qu’une envie, c’est de quitter ce plan, d’être bercé dans cet océan,
mais accepter d’être momentanément une vague, peut donner l’humilité, rapprocher
des autres vagues, donner le sens de la fraternité, de l’égalité, améliorer les
relations humaines.
Le propos n’est-il pas de réaliser un monde qui vit dans la
paix et l'amour ?
En tous cas, cette expérience de soin, m'a rapprochée autant de mon âme que des humains et même de la chienne qui m'a montré son côté protecteur, vigilant...
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci