jeudi 6 mars 2014

"Un point de vue parmi tant d'autres"...





Je commence cet article par copier coller ce que j’ai écrit hier après midi. J’ai dû arrêter pour aller m’allonger afin d’accueillir des énergies puissantes qui me donnaient le vertige. Je suis assez contente d’avoir pu, cette fois-ci, privilégier les besoins du corps physique !

On peut dire que le soin reçu hier, est plutôt puissant ! Il est important de comprendre ce que ça implique avant de demander ce genre d’aide. La lumière de la source, qu’elle soit dispensée par le soleil central ou par l‘intermédiaire d’humain qui travaillent avec les anges, les archanges, les rayons…a pour effet de mettre en évidence ce qui en soi, n’est pas de l’amour. Elle ouvre la conscience et guérit des blessures en profondeur. Au niveau physique, une guérison se réalise en plusieurs étapes, une plaie n’est pas douloureuse sur le moment puisque le corps sécrète des anesthésiants puis lorsque la cicatrisation s’effectue, on ressent des picotements, ça gratte et c’est sensible quand la peau se reforme puisqu’elle est très fine au début. Au niveau énergétique, c’est un peu la même chose, il y a une première phase de mise en lumière qui peut être douloureuse, des émotions refoulées remontent, des croyances enfouies refont surface…



J’ai dû aller m’allonger pendant trois heures pour retrouver la joie de vivre, le sourire et la paix au niveau du mental. Depuis hier soir, beaucoup de choses sont libérées et si je n’avais pas foi au processus, j’aurais pu sombrer dans la dépression ! J’ai beaucoup pleuré et mes compagnons poilus m’ont bien soutenu. Les douleurs ressenties hier soir ne sont pas réapparues et c’est pour moi le signe que la libération est effective. La douleur au cœur n’est plus qu’un point mais je sens qu’il y a de la résistance à s'ouvrir complètement. Je ne force rien et laisse les énergies agir en toute confiance. J’ai déjà eu l’occasion de recevoir des soins à distance par Monique Lapointe mais ça n’avait pas été aussi puissant. Remarque le contexte n’est pas le même, là, il y a une implication directe, une interaction limitée à deux personnes.
Je devais aller en ville mais j’ai vite laissé tomber l’idée, préférant accueillir au calme, tout ce qui remontait. Je remercie mon âme de m’avoir guidée vers une personne douce, transparente et impliquée dans son travail. C’est quelqu’un avec qui je me sens à l’aise, il n’y a pas de sensation d’infériorité et je peux être moi-même en toue confiance. Les dernières résistances sont vite tombées. Je n’aurais pas pu demander cette aide avant d’avoir déjà travaillé sur moi-même, dans l’intimité, entre ma personnalité humaine et le divin intérieur. Sans la connexion à l’invisible, cette proximité et la reconnaissance de ce que je suis en essence. 
Le fait d’apprendre à me laisser guider par mon cœur m’a ouvert à cette possibilité de me tourner vers l’extérieur et de tomber sur quelqu’un qui me correspond tout à fait. Il travaille à partir du cœur, dans la transparence, l’humilité et la simplicité et ça, ce sont des qualités essentielles pour être efficace. Je ne donne pas son nom parce qu’il n’est pas encore installé mais je suis certaine qu’il pourra vivre de sa passion. Je dois remercier Aurélie Pech d’avoir été bien inspirée en me dirigeant vers cet homme. Moi qui me méfiais de la gente masculine, que je trouve trop souvent dans le mental, l’intellect et le rôle de patriarche, je peux constater avec joie que ça n’est pas la généralité même si c’est encore trop rare. Mais j’ai confiance en la source, en la capacité de tout humain divin d’ouvrir son cœur, si j’y arrive, tout le monde le peut ! Enfin le fait de rencontrer des gens qui sont dans l’amour, tel que je conçois cette énergie, est un signe que je progresse en ce sens.

Une des réalités qui me viennent à l’esprit en ce moment, c’est que je n’ai jamais été capable de dire à quelqu’un ; « je t’aime » ! En même temps, le dire n’est pas non plus forcément un gage de sincérité, mais ne pas arriver à l’exprimer quand on le ressent, ça cache quelque chose. Même à mon chat, que j’adore, je n’ai pas réussi à lui dire avec cette expression particulière, ça coince, ça sonne faux ! Cette phrase a été tellement galvaudée, chantée, vulgarisée qu’elle n’a plus vraiment de sens. Par contre avec le regard, on exprime ce lien spécial entre nous, au-delà de mots, de toute forme de langage et je trouve que c’est beaucoup plus « parlant », c’est dit depuis l’âme. Devant la glace, j’ai encore du mal, ça ne sonne pas très juste, c’est plus facile de dire ‘je nous aime’ ou encore de faire des bisous sur les mains, c’est plus spontané.
Les choses cachées ou inconscientes que j’avais réussies à dévoiler par effet miroir, me sont venues en pleine poire avec l’émotion correspondante et comme j’ai laissé faire, ça s’est dilué. Mais avant ça, il a fallu que je libère la culpabilité et la honte de porter encore ce genre d’émotions, de croyances, liées au rôle de la victime ! Ce qui me conforte c’est que chaque pensée associée à l’émotion a été vécue pleinement et je pense que c’est de cette façon que ça se libère. 



Sljapko LoKic


Une autre chose qui m’a bien remonté le moral, parce que dans ce processus, j’ai fini pas me demander si j’arriverais jamais à sortir du schéma de la victime, c’est la confirmation du choix de mon âme, de porter la guérison. Comme je suis convaincue que tout se fait par rayonnement, la meilleure façon de pouvoir aider les autre, c’est de porter en soi les énergies de la guérison. C’est ce qui m’a motivée à aller au bout du parcours en libérant la dépendance aux cachets. Les énergies de guérison étant étroitement liées à celle de l’amour, ça demande aussi d’avoir le cœur ouvert…
Transmettre  l’expérience de l’ouverture du cœur par la libération des émotions et des fausses croyances me semblent un bon support. Enfin, je n’en suis pas là ! 

Pour le moment, c’est la phase de « dégagement » qui doit durer sept jours ! Je n’ai pas fini de pleurer ! En même temps, je rigole en écrivant ça parce que chez moi, et chez beaucoup d’autres, les larmes sont vraiment une façon d’attendrir le cœur et une délivrance énergétique tout autant qu’émotionnelle donc, c’est bon signe. Même si au moment où ça sort, c’est loin d’être agréable si la pensée s’en mêle, savoir que c’est positif soulage et évite de laisser le mental en faire un drame.

La deuxième phase est celle du nettoyage. Je préfère ne pas anticiper ou supputer, on verra bien le moment venu. Et la dernière, la guérison. Je vais essayer de ne pas vouloir que le temps s’accélère d’autant que je suppose que ça n’est pas tout à fait linéaire. La meilleure chose à faire, c’est toujours le lâcher prise.Je vais m'allonger, j'ai la tête qui tourne!

Ce matin, 5h30
Encore un rêve qui se terminait par une phrase à propos des énergies, un dialogue avec mon âme ou quelque entité du monde invisible. Il est vrai que je me pose beaucoup de questions à propos du monde de l’astral, du degré de connaissance de l’âme puisque celle-ci peut être blessée, ça implique qu’elle ait une connaissance « limitée » ou du moins une vision restreinte même si son cadre est plus large que celui du mental humain.
J’ai beaucoup de mal avec la notion de hiérarchie un peu trop proche de la vision duelle. Je préfère parler de « degré » de conscience mais là encore, ça implique une notion de supériorité et d’infériorité. 
Comme mon propre point de vue est limité et filtré par le vécu, le mental et le corps émotionnel, je me dis que pour y voir plus clair, il me faut continuer d’épurer ses filtres. Puis le risque de s’attacher aux visions, au monde de l’astral est aussi là. 
D’un autre côté, comme je considère que l’âme est l’intermédiaire entre la présence et la personnalité, commencer par contacter le monde astral peut être utile. Bien que ça comporte le risque de s’adresser à des entités du « bas » astral mai là aussi, n’est-ce pas une vision dualiste qui colore les choses. Je suis persuadée que bon nombre de channels reçoivent des infos depuis cette sphère mais il me semble que ça se "sent". 
Puis une vérité peut très bien être proclamée par une entité du bas astral tout comme des humains qui ne sont pas dans l’amour peuvent aussi dire des vérités. 

Ces questions me poussent à continuer de dialoguer avec mon âme et à me rapprocher encore plus de ma présence divine. Cette manie de diviser peut sembler limitante mais en même temps, ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir créer un pont entre l’humain et le divin, avoir des connaissances qui aident à bien vivre sur terre, à faire de cette expérience, que j’estime valide, quelque chose de riche, épanouissant et instructif. 
Connaitre la présence divine, par le ressenti, afin de relativiser ce que je vis sur terre mais pas pour m’extraire de la réalité de la terre. Se cloitrer dans les chakras du haut sous-prétexte que le monde est inférieur, n’est pas en accord avec mon désir de venir vivre cette expérience exceptionnelle de comprendre l’amour, d’apprendre à gérer les énergies…

Même si le but final de l’incarnation, c’est de retourner à la source, ce sont les étapes d’apprentissage qui enrichissent l’âme et en même temps, la présence divine, la source qui peuvent ainsi imprégner en conscience les moindres parcelles de l’univers. 
Pour ce qui me concerne, je suis ici et maintenant, même si on pourrait aussi parler de la relativité du temps, c’est à partir de cette dimension, dans mon corps, que je veux connaitre le divin mais aussi apprendre les lois universelles, enfin celle de l’amour et savoir l’appliquer dans une dimension aussi contrastée. 






Je pense qu’il est bon de procéder par étape. J’ai l’impression d’avoir conclu une alliance avec mes cellules, comme si elles m’offraient l’hébergement, ce corps afin d’exprimer l’amour de la source à travers mon cœur, mes mains, ma voix. 
C’est tentant de connaitre la Vérité absolue mais elle est si décalée avec notre monde qu’il me semble que le risque d’être perché, isolé des humains est immense. 
Il suffirait d’un claquement de doigt pour que ma présence divine absorbe ce que je suis mais ça ne me semble pas être le but de cette vie. 
L’ascension selon ce que je crois, c’est d’ouvrir sa conscience mais aussi son cœur afin d’être relié à son âme et en même temps aux humains. 
La reliance à la présence divine est quelque chose d’intime qui se vit de l’intérieur et en parler est utile pour inciter chacun à s’en approcher mais comme la majorité des humains est à peine consciente d’être autre chose que de la chair, il me semble qu’il est utile de ne pas brûler des étapes. La guérison de l’âme est nécessaire afin de boucler la boucle. 
Je doute qu’on puisse faire l’économie de cette étape qui bien qu’elle puisse être douloureuse, complète le cycle d’apprentissage. 
Et tant que nous sommes incarnés, c’est qu’il nous faut apprendre quelque chose. 

Prétendre venir sur terre pour montrer la voie alors que le parcours a déjà été enseigné et qu’on sait que la porte c’est le cœur, son propre cœur, me semble un peu prétentieux et hors propos puisque chacun est éclairé par sa propre lumière. Puisque la semence christique a été plantée il y a deux mil ans pour qu’elle germe et puisse éclore maintenant.

L’humanité n’est pas encore prête à sortir de la dualité et elle perçoit une personne qui prétend connaitre la vérité absolue, comme un maitre, un sauveur. Il me semble que l’autonomie qui implique la responsabilisation, ne peut venir que par l’amour de soi, par un travail intérieur. 
Il ne s’agit pas d’être élevé par sa présence divine, être sauvé par elle mais de s’élever en conscience par ses propres choix. Comment pourrait-on apprendre ce qu’est l’amour si on s’y retrouvé plongé d’un seul coup ? 

Les gens qui témoignent de ce qu’ils vivent lors des NDE, n’ont pas pour but d’inciter le monde au suicide puisque leur description d’un monde idéal  ne peut que donner envie de s’extraire de celui-ci. Une personne en extrême souffrance qui entend cela sera poussée à tenter l’expérience de la mort. 
Mais est-ce le sens de cette vie ? Est-ce le choix de l’âme ?

Les expériences d’éveil ne durent pas et c’est bien selon ce que je crois, un signe que ça n’est pas le but mais juste une ouverture de conscience qui permet de relativiser la souffrance, l’incarnation, d’aider à se détacher de la matière mais pas à s’en extraire. Beaucoup de ceux qui vivent cela n’ont qu’une envie, c’est de quitter ce plan, d’être bercé dans cet océan, mais accepter d’être momentanément une vague, peut donner l’humilité, rapprocher des autres vagues, donner le sens de la fraternité, de l’égalité, améliorer les relations humaines. 
Le propos n’est-il pas de réaliser un monde qui vit dans la paix et l'amour ?
En tous cas, cette expérience de soin, m'a rapprochée autant de mon âme que des humains et même de la chienne qui m'a montré son côté protecteur, vigilant...


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci