mardi 4 mars 2014

« Se "préparer" avant d'agir »





Je brûle mes dernières bûches ! Soyons fous ! Le temps pluvieux refroidit* l’appart qui manque d’aération et la température extérieure est supérieure à celle de l’intérieur. Les avantages de la pluie sont peu nombreux mais ça suffit à ne pas me rendre morose. 
Je dors mieux, plus longtemps et le jardin reçoit le meilleur arrosage qui soit. 
Puis le soleil se montre tout de même et surtout, je peux appeler l’invisible à équilibrer les choses. J’ai donc commencé par me connecter à tous mes corps, pour leur demander de s’associer, de prendre soin les uns des autres afin de créer une journée remplie d’instants portés par la joie, l’amour, le sentiment de liberté et d’unité. 

Comme je suis en période de changement profond, je fais en sorte de ne pas bousculer le précaire équilibre qui s’installe progressivement. J’ai encore du mal à le trouver entre action et lâcher prise mais déjà, je n’en fais pas une occasion de revernir à mes anciennes façons d’être, l’accusation, la critique…

C’est vraiment une attitude qui redescend le taux vibratoire avec une grande facilité. 
Mais comme ce comportement vient de la peur, en l’accueillant, celle-ci ne m’entraîne plus dans le gouffre. Puis le fait de lâcher prise, c'est-à-dire de ne pas en faire un drame, focaliser sur ce qui est lourd, j’arrive à maintenir le mental dans la paix et la joie subtile qui en découle.


Le fait de ne plus avoir peur de mes émotions, est un facteur de guérison considérable même si je continue par réflex, de vouloir rejeter celles qui sont désagréables, je reviens vite à la raison en les laissant être, en les regardant en face, sans critique, jugement ou commentaire. J’y suis moins attachée parce que je ne crois plus qu’elles soient le seul moyen d’exprimer l’amour, de le ressentir. 

L’élan, le désir qui vient du ventre, est une énergie de création qui n’a pas grand-chose à voir avec la sensation de l’amour qui s’exprime plus par un sentiment de paix et de joie. Même si le désir est essentiel à tout projet, s’il se situe seulement dans la région du chakra sacré, s’il n’est pas aligné au cœur, ça peut devenir une obsession, une perversion, un besoin a nourrir à tout prix au mépris de la vie. Il me semble que pour agir de façon juste, équilibrée et éclairée, il faut apprendre à faire circuler l’énergie de vie dans tous les chakras et passer à l’action quand les différents corps sont harmonisés à la fréquence de l’âme, de l’amour.

Je n’en suis pas encore à maitriser le processus de création consciente mais déjà en maintenant la paix intérieure, je peux jouir d’un certain bien-être, ne plus créer de drame et reconnaitre la voix de l’âme. Les drames naissent d’émotions mal gérées, refoulées et pour cette raison, apprendre à accueillir tout ce qui se manifeste à l’intérieur et apaiser l’émotion en la libérant dans l’amour, permet de poser le bon geste, de faire des choix plus éclairés.

Je dois aller en courses ce matin et je sens que je vais devoir me centrer pour que ce ne soit pas une corvée. J’ai appelée mon âme et ma présence divine à me ramener à la raison quand je retombe dans le rôle de la victime. Le seul fait de voir seulement l’aspect négatif des choses, c’est une de ses manifestations. 

Il ne s’agit pas d’ignorer les aspects désagréables mais de voir aussi les côtés positifs d’une chose et ainsi de rétablir l’équilibre et la confiance en la vie. Alors plutôt que de me dire que mon corps physique rame au niveau des reins, j’accueille la douleur et ainsi elle s'apaise et ma vision devient plus juste. Je peux constater que mon plexus solaire est beaucoup moins crispé, que la douleur est inexistante à cet endroit. C’est déjà un net progrès ! D’autant plus que je ne me contente pas de libérer la charge émotionnelle liée à la douleur mais je pose aussi des gestes concrets, je prends soin physiquement de cette zone. Il m’a fallu aussi libérer les attentes comme le succès obligatoire puisque la mise en place de mon projet en dépend, le désir d’aller vite ! 




Ce qui est difficile quand on est habitué à prendre des médicaments, c’est qu’on obtient un résultat tout de suite, l’effet est immédiat et net pour ne pas dire violent. Bien que les énergies reçues de la source favorisent grandement les prises de conscience et le changement, il est essentiel de respecter le rythme de chacun des corps. 
La pensée est relativement facile à changer et même si ça peut être déstabilisant, son aspect malléable est bénéfique. Le corps énergétique peut être équilibré par des soins appropriés encore faut-il connaitre des techniques qui accélèrent le processus d’harmonisation. 
Sans connaissances particulières, le seul fait de libérer la charge émotionnelle, favorise le rééquilibrage mais ça demande de la patience et de la pratique. Il est nécessaire de persévérer, d’être en mesure d’accueillir chaque émotion déstabilisante ou excessive qui se manifeste. C’est un geste qui peut être renouvelé plusieurs fois dans une même journée. 

De ce côté, tout comme au niveau du mental, le lâcher prise reste l’attitude la plus efficace mais comme tous les corps sont habitués à agir et à réagir, ça n’est pas si facile. En général, ça se fait tout seul quand plus aucun d’eux n’a de solution à proposer, de réponse à donner. Mais comme nous sommes vivants et que le rôle des corps est de traiter les infos, ça demande très souvent une intervention consciente pour les calmer et les gérer. J’ai remarqué que le fait de leur parler, de leur demander de s’unir, avait un effet positif.

Bon, mon corps mental, je comprends que tu sois satisfais de pouvoir exprimer ta pensée mais il est l’heure de bouger ! D’autant plus que le bois ne chauffe rien du tout. Je l’ai acheté dans un magasin de bricolage en promotion et c’est vraiment médiocre niveau puissance calorifère. Le prix aurait dû me mettre la puce à l’oreille ! Je ne sais même pas ce que c’est comme essence mais ça ne vaut rien ! Bon, positive vibration !

Je me connecte à la Terre Mère pour être remplie de son énergie, de son feu volcanique afin qu’il remplisse mon ventre puis mon cœur, j’appelle la puissance du feu de l’esprit à remplir tous mes chakras afin qu’ils soient dans leur plein potentiel et que les énergies masculine et féminine s’unissent amoureusement pour créer chaque instant, dans la joie, le plaisir d’être.
Quand on a rejeté son corps physique toute sa vie, il ne faut pas espérer tomber en amour du jour au lendemain ! Du moins être capable de le manifester dans la réalité quotidienne. Je considère encore souvent le fait de prendre soin de lui comme une corvée, quelque chose de lourd et il me faut faire appel à l’énergie masculine pour trouver l’élan. Comme j’ai toujours trouvé la motivation à gérer le quotidien par la prise de cachet, il me faut user de moyens naturels, susciter la joie, appeler le mental à faire preuve d’imagination. La musique est un bon déclencheur de joie, pour peu que je sélectionne des morceaux qui ne me ramènent pas dans un passé douloureux.

Je viens de m’improviser une harmonisation des chakras en commençant par me connecter à la Terre Mère pour me sentir soutenue, confiante en la vie, en sa bienveillance. Puis j’ai appelé les énergies de la source Père Mère à s’écouler librement à travers tous mes chakras pour les nettoyer, par la grâce de l’amour divin. Depuis la couronne jusqu’au chakra racine, m’arrêtant sur chaque centre et visualisant l’énergie christique dorée tournoyant à l’intérieur puis remonter jusqu’à la couronne et refaire le même parcours. 

Ensuite, j’ai visualisé l’énergie de ma présence divine, descendant jusqu’au cœur de la terre mère et celle de son cœur remontant jusqu’à la source, pour que l’énergie de vie remonte dans le chakra racine, le remplisse, active la vie éternelle et s’équilibre avec les forces contraires. A chaque chakra, j’ai appelé l’équilibre à se manifester afin que chacun d’eux soit dans son plein potentiel et qu’ils manifestent ensembles, l’amour divin pour toute vie.

Je me laisse guider de façon spontanée et je décris à peu près ce que j’ai vécu, mais je n’ai pas de connaissance particulière, du moins je n’ai pas été initiée à des pratiques énergétiques. J’agis selon ma foi, dans l’élan de l’instant, après avoir libéré les crispations physiques avant de faire cette visualisation pour qu’elle soit motivée par l’amour et non par la peur.  
Je ne sais pas si ma "méthode" est la "bonne" mais au moins, la motivation est là, tout comme la détermination à ne pas me laisser happer par les vieux schémas de la victime qui nourrit ses besoins en se plaignant au lieu d’agir par ses propres moyens. D’autant que les blocages sont vraiment psychologiques puisque je ne manque de rien pour assumer les besoins de mon corps physique. J’ai tellement eu l’habitude de punir, de priver, de faire souffrir ma chair que j’ai vite fait de retomber dans le scénario masochiste !




Le vent violent défait les brushings mais au moins, les nuages filent et laissent apparaitre un beau soleil. Il y a du "bon" et du "mauvais" en toute chose. 
Quand on arrête de s’en plaindre et qu’on apprend à voir le bon côté des choses on se dit que le tableau des forces opposées qui dansent est une invitation à équilibrer ce qui est en soi. 
Je suis allée faire mes courses et le petit "travail" énergétique semble avoir été utile puisque tout s‘est passé avec fluidité et facilité. 
Plutôt que de ruminer sur mon humeur changeante, tout comme le temps, j’ai agi sans retenue et finalement me suis laissée portée par le mouvement. J’ai croisé un piéton qui portait une batterie neuve et en revenant lui ai proposé de le pousser jusqu’en centre ville. Il m’est arrivé d’avoir à porter ce genre de truc bien lourd et je n’ai pas réfléchit quand je me suis trouvée à sa hauteur. Ce geste simple et spontané a rehaussé mon taux vibratoire et sans me sentir "sauveur", j’ai été contente de soulager quelqu’un. Il été surpris mais ravi de ne pas avoir à marcher avec ce fardeau. Du coup, les courses se sont transformées en ballade joyeuse.

Les visualisations sont une chose mais c'est une préparation et si l’action ne suit pas c’est un peu du vent. La solidarité est un bon moyen de faire circuler l’énergie de la source tant qu’on n’est pas dans le schéma victime-sauveur. 
J’ai trouvé du bois un peu cher mais au moins, il y a du chêne dans les sacs ! 
Je suis assez contente de moi, d’avoir eu l’idée de m’aligner sur le cœur avant de sortir. J’avais tendance à retomber dans les vieilles pensées de peur comme chaque fois que je dois dépenser de l’argent. J’ai remarqué que le fait de payer des factures me mettait de mauvaise humeur. La peur du manque se révèle aussi au niveau financier et le fait de se connecter à la terre mère, d’appeler son soutien pour être dans la confiance en la bienveillance de la vie, m’aide à ne pas nourrir le sentiment d’illégitimité. 

On a beau se dire que l’aspect matériel des choses n’est pas important, comme si on était au-dessus de ça mais en fait, ça dissimule très souvent des peurs et des fausses croyances.
Ce qui est difficile quand on veut sortir du rôle de la victime, c’est que les comportements qu’on adopte doivent être tous révisés, mis à jour. C’est très souvent la peur inconsciente de ne pas pouvoir s’assumer seul qui pousse à rechercher du soutien au dehors. Bien que ce soit légitime lorsqu’on n’a pas reçu d’amour ni été validé dans l’enfance, si on ne fait pas un travail de libération de l’inconscient, des émotions et qu’on n’amplifie pas la foi en Soi, l’amour de soi, on répète les mêmes schémas à l’âge adulte...

Les peurs inconscientes vampirisent, détournent, bloquent l'énergie de vie et même si elles ne s'expriment pas avec force, par les symptômes physiques habituels, le seul fait de se sentir déprimé ou sans élan, sans motivation, démontre qu'elles sont présentes. 
J'essaierai de m'en souvenir quand je n'aurai pas la pêche. Après tout, je n'ai pas besoin de savoir d'où elle vient pour la libérer, il me suffit de savoir la reconnaitre pour l'accueillir. 
Il va falloir que je libère aussi la peur du ridicule du fait de dire les choses avec tant de naïveté parce que je soupçonne le coup de barre, un vide énergétique soudain, d'en être la conséquence. Enfin ce sont les pensées qui se manifestent au moment où les paupières tombent...

*J'ai toujours un doute au niveau de la conjugaison des verbes qui finissent en "ir". j'avais un petit guide que j'ai perdu certainement lors du déménagement.  


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci 
Photos prises sur la route