En relisant des messages reçus en channeling au moment où
ça n’était pas encore « à la mode », j’ai été frappée par l’énergie
qui en émanait. Essentiellement, il s’agissait d’amour mais la douceur et la
tendresse, certes parfois à la limite de la flatterie, du mielleux, s’est
transformée au fil du temps, en arrogance, en certitude martelée et en accusation. Quand l’humain est
inconnu de ses pairs, il dit les choses avec délicatesse afin de ne pas
froisser d’éventuels lecteurs, clients, admirateurs...Mais quand il a acquis une
certaine notoriété, il commence alors à s’enorgueillir, à revendiquer, à se
lâcher, à critiquer, à se plaindre de la bêtise de ceux-là même qu’il s’est plu
à flatter. Comme le besoin de reconnaissance extérieure est un puits sans fond,
il va alors user de la stratégie qui consiste à démolir ses concurrents, à
rabaisser ceux qui n’ont pas son panache, sa verve, sa connaissance sacrée…Mais ça n'est que le reflet du chaos intérieur, le mien comme celui des autres.
Dans la recherche d’équilibre entre les forces qui nous
composent, on peut se trouver parfois à l’extrême, une fois dans la lumière
excessive et une autre dans l’ombre profonde. Peu à peu, l’écart diminue mais
il n’est pas rare de continuer de se balader d’un côté ou de l’autre. Même
lorsqu’on croit être arrivé à vivre à partir du cœur, et peut-être justement
parce qu’on en est persuadé, il est fréquent qu’un événement, un commentaire,
un retour par effet miroir, nous montre que nous sommes à côté de la plaque.
Je relisais un
message de Jeshua qui parle des artisans de lumière, de leur parcours depuis
des éons. Ma première réflexion fût de me dire, c’est trop compliqué pour moi, les
conflits ont toujours été, ça n’en finira donc jamais ! Puis finalement,
ce qui m’a calmée c’est de me dire ; l’essentiel est à vivre maintenant.