Cheval"Akhal Teke", auteur de la photo non cité |
Plus ça va et plus je vois les schémas que mon cher ego
protecteur a créé afin de maintenir un semblant d’équilibre intérieur. Je dis
semblant parce qu’avec un certain recul que je peux constater les "avantages"
et les "inconvénients" de ces stratégies. Comme je ne range plus si ce qui est dans les cases "bien" ou "mal", je peux voir le mécanisme activé et y voir l'amour et la lumière exprimés à travers mon ego. Sa façon particulière de capter l'énergie de la source et de l'utiliser. C'est vraiment bien foutu et si je le considère comme un personnage, je peux voir combien il est amoureux, loyal et dévoué!
Je me délecte de la
détente croissante que procure le lâcher prise, le fait de revenir au moment
présent dès que quelque chose est bousculé à l’intérieur. Comme je ne juge plus
mon comportement mais me positionne en observatrice, je peux voir ce qui est, de
façon objective et j’arrive à rire des habitudes, des mécanismes issus de la
peur. Le recul donne une vision élargie de toute situation et je comprends mieux
pourquoi les courants de pensées qui se situent d’un côté ou de l’autre de la
dualité sont si limités.
Les exemples les plus frappants qui me viennent, ce sont ceux
de la science et des églises. Les religions qui sont fondées sur la notion de
bien/mal, de dualité se situent du côté du bien, rejetant, diabolisant ce qu’elles
appellent le mal. Elles sont dans le conflit, le déni, l'exclusion et s'enferment totalement alors même qu'elles prêchent l'amour du prochain.