Lydia Féliz |
Premier
réveil à 1h30 après 5h d’un profond sommeil. Depuis hier matin, je me dis que
le fait que j’écrive des détails de mon quotidien est fortement inspiré par mon
âme parce que derrière cette inimité partagée, se cache le sens du Nous et la
conscience que le quotidien, la vie dans son expression la plus simple, la
plus « banale » lorsqu’elle est vécue, à partir de la conscience
divine, du cœur, révèle toute sa beauté, son caractère exceptionnel et le
privilège de pouvoir être ici et maintenant. Ce ne sont jamais des moments où
nous exprimons l’extravagance d’un ego surdimensionné, à travers des gestes que
nous qualifions d’altruistes ou que nous croyons amoureux, héroïques, que le
divin se manifeste. Dès lors qu'on s'identifie à une fonction, un rôle, on n'est pas le soi authentique. Dès que l'on se définit, qu'on se colle une étiquette, on joue un jeu. L'élan du cœur est selon ce que je croie, ce qui se rapproche le plus de notre vraie nature, de notre état d'être, amour et lumière. Mais le cœur ayant ses propres blessures, cette conscience, tout comme celle de l'âme n'est pas la source elle-même, elle est une de ses nombreuses expressions. La conscience de la source, c'est l'ensemble de toutes les manifestations et elle est "accessible" lorsqu'on a conscience d'être tout. Mais pour reconnaitre ou vivre cet état, il nous faut reconnaitre avant tout, ce qui en nous, en est le plus désidentifié. Amener la lumière de la conscience et aimer tout ce qui nous constitue afin de réunir toutes ces parts dispersées par l'illusion de la séparation. Plus nous englobons nos ombres, notre petitesse dans l'amour, le cœur, l'âme, la présence et plus nous devenons conscient d'être la source. Plus elle peut éclairer nos parts sombres, dépourvues d'amour et plus nous nous reconnaissons en elle.