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Depuis
lundi, je suis sur les conférences ! Entre le télé-sommet* et le génie
marketing des travailleurs indépendants, ça y va ! L’accès aux vidéos qui
parlent de business a été difficile pour des raisons techniques et j’ai pu
constater encore les effets de la loi d’attraction. Les intervenants mêmes,
donnaient le ton de ces conférences et évidemment leurs participants sont des
gens qui bloquent généralement sur les mêmes problèmes que moi; le grand
écart entre spiritualité et finances, le manque de confiance en soi, une difficulté
à se vendre, bref, l’organisateur a dû prévoir des enregistrements.
Beaucoup de
fausses croyances sont encore nourris à propos de l’amour de soi, du don, de l’argent,
chez les gens qui sont touchés par l’aspect spirituel de la vie. Si on regarde
de plus près on peut comprendre que pour être motivé par la recherche de sens
dans sa vie, il faut que celle-ci nous ait semblé injuste ou que nous nous
sentions inadaptés d’une façon ou d’une
autre, tout comme pour le fait de vouloir aider, il faut avoir soi-même
souffert et cherché des solutions de mieux être. Comme ces deux chemins sont
des parcours qui prennent beaucoup de temps et d’énergie, on va vouloir
transmettre ce sur quoi on s'est focalisé, ce qu'on connait le mieux, ce qui nous a délivré, tout ce que l’on aura appris, ingurgité et restitué. Comme on ne
peut donner ce que l’on n’a pas, on se tournera naturellement vers des « métiers »
de service, forts de notre expérience. La recherche de sens amène
inévitablement à chercher sa mission de vie et les messages spirituels
regorgent de termes qui poussent à croire qu’il nous faille nous sacrifier pour
le bien commun. Notre compréhension de l’amour, enfin disons plutôt ce qui nous
a été transmis à ce sujet, embrouille totalement les choses et nous filtrons la
plupart des messages au travers de croyances comme la nécessité de sauver le
monde ! Comme la vie ne nous a pas gâtés, on s’imagine qu’en servant les
autres, on sera rempli d’amour, de reconnaissance et qu’on pourra enfin combler
notre sensation de vide intérieur. Combien de fois ai-je dit à ma mère :
mais ça ne m’intéresse pas de vivre pour moi-même, d’avoir de l’ambition !
Si j’avais des enfants à m’occuper, je bataillerais pour les nourrir, les
éduquer...