Encore
un matin avec une sensation de vide, de solitude intérieure. Il faut dire qu’en
ce moment, non seulement je ne fais pas grand-chose de mes journées mais en
plus j’écoute ou lis des trucs pas très encourageants ! Une conférence sur
la mort de Lise Bourbeau, la dernière de Caroline Cory où je n’ai retenu
qu’une seule chose : l’établissement de l’âge d’or dans deux cent ans ou
plus, je ne sais plus. Bien que ça semble tout à fait crédible puisque réaliste, j’avoue que j’espérais un miracle à grande échelle et même si je
rigolais parfois en lisant les messages des êtres galactiques qui parlent comme
si le monde de paix viendra demain grâce à leurs interventions, une part de
moi rêvait à ce genre de délivrance. En fait, c’est ma façon d’avoir réagit à
l’écoute de la conférence qui m’a montré que je nourrissais cet espoir bien
enfoui. Mon esprit habitué à se discipliner et le besoin de cohérence me
trompait. Idem pour la mort, la mienne en particulier, quand j’ai commencé à
croire aux messages des maîtres, je me suis dit que selon ce qu’ils
enseignaient, si je comprenais bien, ça voulait dire que je pouvais ne pas
mourir mais ascensionner dans ce corps là ! Le mental a tellement besoin
de se rassurer qu’il est prêt à croire des choses qui finalement n’ont pas
vraiment de sens et d’intérêt. L’esprit discipliné va se conformer aux
nouvelles données et en les validant, fera tout pour occulter les résistances
intérieures. C'est sur la base même de la négation, qu'il fera sienne une fausse vérité qui peut lui donner un sentiment de sécurité. Il niera les messages du corps émotionnel, les pensées
inconscientes pour maintenir ses illusions.
Plus j’applique la loi d’attraction
dans ma vie, l’interprétation de l’effet miroir et plus ma réalité change. Mais
même avec la meilleure volonté ça ne se réalise pas en un clin d’œil.
Helen Chamberlain |
Il y a
tant de choses à aligner sur la fréquence de l'amour vrai, tant de fausses vérités à libérer et de mises à jour
à faire que c’est le travail de toute une vie, voire de plusieurs ! J’en suis
venue à me limiter à connaître mes corps, les énergies, et à apprendre à gérer
l’ensemble de façon à me sentir bien dans ma peau et à être en paix. Puis la
lumière divine réalisant son œuvre, mon point de vue change petit à petit.
L’idée de sauver le monde, de réaliser une bascule visible dans le monde
matériel, à une date fixe, par les prières de ceux qui croient au divin intérieur, devient de
moins en moins réaliste.
En effet, quand on considère les différentes façons
d’envisager la foi, sur la terre et même au sein de ceux qui croient en
l’ascension, on est loin de la cohérence qui alignerait les énergies de cette
population au point de créer un retournement planétaire. Entre les plus
basiques qui maintiennent mordicus, que leur Dieu est le meilleur, ceux qui
attendent d’êtres sauvés par des extra-terrestres, ceux qui se disent
« êtres de lumière pure » dédaignant totalement les corps reliés à la
terre, on est très loin de l’harmonie ! Celle-ci doit avant tout se réaliser
au niveau individuel pour qu’elle puisse avoir un impact sur l’entourage. Même
si nous sommes effectivement des êtres d'amour et de lumière, nous sommes loin d’avoir
englobé toutes nos ombres et de pouvoir rayonner uniquement l’amour à partir du
cœur, spontanément.
Nous avons le potentiel encore faut-il être aligné au
quotidien.
Combien d’entre nous refuse de se prendre en charge, se demande
encore si s’aimer, c’est être égoïste ? Tant qu’on nie cette vérité, c’est
qu’on se croit indigne d'être aimé et qu'en même temps on espère que l’extérieur nous aime, nous dirige, nous sauve...Mais c'est totalement contradictoire! Comment l'extérieur pourrait-il aimé quelqu'un qui se juge, se critique ou se rejette?
Tant qu’on voit le monde
à travers la notion de bien et de mal, on ne peut réaliser l’harmonie
intérieure, tant qu’on se critique, qu’on critique le monde tel qu’il est, on
est dans les vieilles croyances. On en peut changer son monde en restant dans
un esprit de division et de lutte.
Samuel Silva, réalisé au stylo bille! |
Oui, le monde est divisé, oui il y a des
guerres, des injustices, de la barbarie...mais ça n’est pas en luttant contre
ça, qu’on en sort. Le fait d’accepter ce qui est, ne veut pas dire qu’on soit
d’accord avec ce qui se passe, c’est juste reconnaître qu’on ne peut réaliser
la paix dans le monde à moins de la réaliser d’abord en soi et que par la loi
d’attraction, en changeant sa sphère, en intégrant l’amour et la lumière puis
parce qu’il n’y a plus de conflit intérieur, on irradie cet amour sans passer
par le mental. Dès lors qu’une intention est posée, qu’on veut diriger l’amour,
qu’on appelle à l’envoyer à un endroit en particulier, on estime que ce lieu
est dépourvu d’amour et on croit consciemment ou non, pouvoir laisser de côté
le libre arbitre des autres.
Les choses ne marchent pas de cette manière, on ne
peut obliger quelqu’un à adopter son point de vue même si celui-ci est juste.
On n’est plus dans l’amour mais dans le contrôle. Tout être vivant est
constitué d’amour et de lumière et dispose du libre arbitre, ce qui veut dire
que c’est à chacun d’en prendre conscience. La première étape pour sortir de
l’état de victime, c’est de dire stop, mais cet acte, bien qu’il soit de
l’amour de soi, bien qu’il semble légitime, n’est pas la solution la plus
pacifiste. Bien souvent, on fait appel à la justice des hommes qui n’a jamais
été des plus partiales et qui nourrit l’idée de vengeance. Or l‘amour
véritable, c’est le pardon. Quand on comprend qu’on créé sa vie et qu’il en a
toujours été ainsi, que l’âme choisi dans les grandes lignes, les étapes qui
permettront de s’ouvrir à l’amour, il n’y a plus alors de notion de victime et
de bourreau, il n’y a plus d’injustice. Tant qu’on croit être victime, on n’est
pas mu par l’amour et la lumière que nous sommes effectivement, celle-ci est
active, à 10%, de temps en temps, en nous. Mais pour être 100% humain divin, il
nous faut réaliser notre responsabilité, notre pouvoir créateur même dans les
choses négatives et ne pas idéaliser celui-ci en pensant qu’on participe
uniquement à l’élévation au niveau planétaire. Ce serait se croire pur amour or
tant qu’on ne s’aime pas en totalité, tant qu’on ne sait pas rayonner l’amour
dans tous nos corps, sans rejeter aucun d’eux ni considérer que certains sont
supérieurs, on n’est pas dans l’amour. Tant qu’on se tourne uniquement vers le
ciel, priant la source, on rejette notre propre potentiel créateur, on reste
enfant de Dieu. On continue de déléguer notre pouvoir, de reporter la
responsabilité de notre état d’être, sur l’extérieur fut-ce-t-il la source. Tant
qu’on nourrit le conflit en soi, on participe aux guerres dans le monde.
On
veut bien être des artisans de lumière créateur de leur vie mais uniquement
pour ce qui est beau, élevé et divin. La vérité, c’est qu’on créé un peu de tout et tant qu’on n’accepte pas de
s’aimer en totalité, c'est-à-dire de reconnaître nos ombres et de les aimer,
nos créations seront très aléatoire et en plus, la plupart du temps le résultat
ne correspondra pas du tout à l’intention première. Il nous faut avant toute
chose, prendre conscience d’être des humains divins capables du meilleur comme
du pire et accepter cette ambivalence afin de réunifier ces potentiels et de créer
à partir d’un espace neutre.
Cela demande de l’humilité, d’accepter de se voir
totalement nu. Cette humilité nous ouvre le cœur et nous permet d’accepter et
de vivre la loi de permissivité. Nous voulons tellement voir le divin en nous
que nous nous aveuglons à croire que seule la lumière est divine. Or chacun
quel qu’il soit, participe à l’éveil de l’ensemble. Pour que les gens prennent
conscience de l’importance de la liberté, de la responsabilisation, dans ce
monde duel, il faut des dictateurs qui les pousses à la limite du supportable
pour qu’enfin ils se révoltent, réclament leur souveraineté, leur droit à la liberté, au respect...
Ellen Milinich |
Il est
clair que si chacun était plus aimant envers lui-même, si nous savions
respecter nos désirs et nos limites, si nous osions les exprimer, l’amour
serait plus présent en nous et dans le monde mais ça demande de se libérer des attentes, de
vouloir se prendre totalement en main. De sortir de l’illusion que quand nous
aidons l’autre, nous sommes altruistes et aimants. Note unique responsabilité,
c’est de nous aimer nous-mêmes, d’apprendre à rayonner cette énergie en tous
nos corps et entre tous et pour ce faire, comme je le dis inlassablement, il
nous faut accueillir amoureusement toutes nos créations, que ce soient nos
pensées, nos émotions, nos actes, notre inconscient...
Au sujet
de la mort, c’est pareil, bien souvent quand on pleure le décès de quelqu’un
indéfiniment, c’est qu’on a perdu quelque chose pour soi-même, on ne pense pas
vraiment à l’autre. Quand on est convaincu d’être éternel au niveau de l’âme et
que celle-ci sait ce qu’elle fait, pourquoi se lamenter à longueur de temps. Il
est normal de vivre le deuil, normal d’être bousculé mais si c’est le choix de
la personne de changer de dimension, pourquoi nourrir la souffrance ? Nous
pleurons sur les conséquences de la perte pour nous-même.
J’ai quelque fois imaginé
le jour de la mort de ma mère et je me dis que ça va être dur de ne plus avoir
cette complicité, ce soutien, que j’aurais l’impression d’être abandonnée,
laissée à moi-même...Heureusement, à mesure que je prends conscience de ce que
je suis en vérité, les angoisses ont laissé place à quelques peurs que je ne
cherche pas à nier même si j’espère qu’elles auront été transmutées le jour
fatidique. C’est comme le fait de ne pas ressentir la présence de mon âme, en
ce moment, de façon si flagrante qu’avant. Il y a quelque chose de sain et de
logique dans tout ça. Si je veux exercer mon libre arbitre, devenir plus
responsable et souveraine, il est utile et même nécessaire que le divin en moi,
se mette un peu en retrait. C’est comme si un enfant allait à l’école
accompagné de ses parents. Comment pourrait-il s’individualiser, comment
pourrait-il couper le cordon et apprendre par lui-même ?
On ne
peut prétendre être souverain de ces choix, libre et responsable si on s’appuie
constamment sur notre aspect divin juste par la prière.
Nous avons un système interne de guidance
parfait, à chaque instant, au travers de notre ressenti et c’est par là, par l’écoute et l’accueil
de l’émotion que nous pouvons savoir comment nous diriger.
Josephine Wall |
Comment arriverions
nous à prendre confiance, à faire des choix réels si nous suivions une guidance
télépathique ? Il y a tant de voix dans l’astral et même en nous, qu’il
est bien difficile d’en déterminer la provenance. L’écoute et la prise de
risque sont les moyens de nous affirmer, d’intégrer l’amour et la lumière que
nous sommes.
Nous faisons un pas dans une direction et notre ressenti nous dit
si nous avons fait le bon choix. De même, un choix peut être pertinent à un
moment donné et ne plus l’être deux ans plus tard. Nous évoluons perpétuellement
et il serait bien naïf de croire que nous sommes capables d’intégrer l’amour et
la lumière d’un seul coup ! C’est impossible, nos corps succomberaient. Le
décalage, la différence de la composition de nos corps est trop importante. Il
m’apparaît que c’est par l’intention d’unité que ceux-ci peuvent s’aligner sur
une même fréquence et accueillir ensemble, une certaine dose de lumière,
correspondante au degré d’harmonie intérieure. On voit bien l‘effet d’une
exposition prolongée au soleil, sur le corps physique.
Le désir
d’unité, d’harmonisation permet un certain équilibre, une certaine cohérence
intérieure mais elle ne peut-être totale de part la constitution de chacun de
nos corps. Plus on subtilise les corps et plus ils peuvent s’aligner mais ça
reste limité et progressif. Les dimensions se rejoignent par le cœur, sur la
fréquence de l’amour mais ça reste intangible, ça se réalise au niveau
énergétique. A mon avis, s’il y a fusion au niveau du corps physique, il y a
élévation, on ne peut rester sur la planète, dans cette dimension. Le Christ a
été enlevé dans d’autre sphères, élevé.
Même si l’humain a progressé depuis, ça
reste isolé et tant que seule une poignée d’individu réalisera une forme
d’unité intérieure, ça n’aura pas d’impact réel sur la matière, sur le monde. Ce
qui ne veut pas dire non plus qu’il est vain de chercher à s’élever mais plutôt
qu’il est inutile de croire que seule notre bonne volonté pourra réaliser
l’élévation planétaire ou même individuelle. L’intention doit s’accompagner de
choix au jour le jour, de ratages, de redirection, de correction de tir, afin de
finir par choisir spontanément l’amour plutôt que la peur. La maitrise se
réalise pas à pas nous permettant d’acquérir toutes les qualités divines. La
patience notamment qui vient avec l’humilité, est bien souvent trouvée quand nous sommes déçus, que nos attentes ne sont pas satisfaites. Le taux vibratoire de la planète
ne permet pas la manifestation instantanée, la matérialisation immédiate bien
qu’on s’en approche, ça reste au niveau subtil des pensées et des émotions.
Nous arrivons à manifester beaucoup plus facilement et rapidement des choses désagréables parce que nous sommes plus enclins à agir à partir de la peur plutôt qu'à partir du cœur. C'est un mécanisme nourrit depuis des siècles et il est donc logique que nous soyons passés maîtres dans la réalisation de drames.
Même la source a mis un certain temps pour donner naissance à la terre. Le
temps de gestation de toute être vivant est compté et répond aux divers niveaux
de conscience et de densité, du plus subtil au plus matériel qui demande à être intégré selon leur propre rythme vibratoire. Il y a plusieurs
cycles, avant qu’une graine devienne à son tour un fruit. Ce sont des lois immuables
dans la dimension de la terre. L’âme a besoin d’un certain temps d’adaptation
pour habiter un corps. La matérialisation obéit aux mêmes règles.
Le
simple fait que la vie soit en perpétuel évolution ne permet pas de tracer un
chemin définitif. Il n’y a pas de sécurité possible dans le mouvement instable,
on ne peut prévoir l’avenir, ce serait nier le caractère impermanent de la vie.
Je suis
bien remontée ce matin ! Certainement que ces prises de conscience
successives nécessaires sont douloureuses par le désenchantement qu’elles
créent mais je préfère sortir de l’illusion. Ce que j’écris ici, s’adresse
avant tout à moi-même, comme si je voulais poser les choses noir sur blanc,
pour affronter la réalité de mes propos qui peuvent sembler durs mais
qui me paraissent néanmoins réalistes. Suivre ses rêves ne veut pas dire nourrir
l’illusion. La vérité de ce que l’on est n’est pas toujours agréable à entendre
mais elle permet de pouvoir se libérer. Penser à sa mort comme une réalité, une
forte probabilité, permet d’envisager la vie d’une façon plus juste et de créer
son bien-être, de profiter de ce laps de temps où nous pouvons vivre une
expérience de réunification, d’intégration de l’amour, plus pleinement. La
vérité nous affranchit, nous libère.
Accepter
d’être autant constitué de matière périssable que de matière très subtile
permet de vivre en harmonie mais ça nécessite de regarder ce qui nous apparaissait
comme plus lourd avec les yeux de l’amour. De considérer le corps physique
comme un temple sacré de l’esprit nécessaire à son expression dans la matière.
Se
réveiller n’est pas toujours agréable mais c’est si libérateur ! Nous en
sommes au stade où seule l’acceptation de ce qui est le plus sombre en soi, les
pulsions de mort, l’auto destruction, la laideur de nos vies, les déchets que
nous produisons...Tout ceci doit être considéré avec amour.
Image trouvée sur Facebook "People" |
Nous
étions tous volontaires et enthousiaste à l’idée de grandir, de pouvoir jouer
avec les énergies, à pouvoir habiter un corps merveilleux aux multiples
potentiels. Jouer avec l’énergie dans la matière, apprendre la sagesse de l’attente
confiante, apprendre à donner chair à notre lumière divine, à répandre l’amour
que nous sommes sur toute chose, toute vie et ainsi l‘amplifier. Nous nous
sommes donné une occasion magnifique de progresser en venant à cette période d'intense
diffusion de la lumière et de l’amour de la source, sur cette magnifique planète
qui nous offre le gîte et le couvert, nous entoure de ses tendres soins,
nourris la beauté en nous, la joie d’être, de jouer à être un humain divin, de connaître
la passion de l’émotion, d’en découvrir les trésors cachés; la porte du divin,
de notre essence la plus pure, l’énergie de vie.
Comment honorer cette vie, ce
choix primordial d’évolution, de retour à la source sinon en reconnaissant la
perfection tant de l’humain que nous sommes que du divin éternel. La est notre
grandeur, dans la capacité d’intégrer dans ce que nous avons jugé comme
bassement terre à terre, l’amour et la lumière, de rendre sa beauté, à cette
chair méprisée. L’évolution, ça n’est pas de focaliser son attention sur ce qui
semble le plus lumineux mais ça commence par accepter que nous soyons lents à
la détente, que nous ayons du mal à assimiler l’amour, à accepter qu’il nous
faille nous aimer d’abord, à savoir comment le faire, le vivre concrètement...
Commençons
par reconnaître les immense progrès effectués en très peu de temps et souvenons
nous que notre âme est éternelle, qu’elle imprime tout ce que nous vivons à
chaque instant, que chaque fois que nous acceptons une faiblesse, que nous
invitons l’amour divin à circuler dans nos ombres, ça s’imprime éternellement. Cessons
de croire que seules nos erreurs restent gravées dans le marbre, c’est une
folie. Le propos, c’est d’aimer, d’apprendre à s’aimer et à aimer toute vie par
résonance ! Il n’est pas question de mettre le bien et le mal dans une
balance et de nous juger à partir de ça ! Car c’est bien nous-mêmes qui
nous jugerons tout comme nous le faisons déjà à chaque instant !
La source
créé la vie sans jugement, sans attente, sans espoir même ! Elle sait que la lumière et l’amour sont des énergies évolutives qui ne peuvent être
anéanties et ça lui suffit, elle a confiance en elle-même !
C’est cette
confiance qu’il nous faut acquérir ; savoir que nous sommes éternellement
de l’amour et de la lumière qui évolue, prend forme et apprend de ses diverses
incarnations, en toutes choses, en toutes circonstances. Faire confiance en la
puissance de l’amour, en commençant par l’expérimenter en soi. En apprenant
honnêtement tout ce que nous sommes, sans refouler, juger, critiquer, ça, c’est
déjà de l’amour.
Arrêter de croire que nous sommes imparfaits. Nous sommes déjà
la perfection dans une autre dimension et là où nous sommes ici et maintenant,
nous exprimons le maximum de notre potentiel.
Plus nous acceptons tout ce que nous sommes et
plus nous pouvons reconnaître notre origine divine qui devient incontestable à
mesure que nous prenons conscience que notre plus grands pouvoir est celui d’aimer.
Notre seule responsabilité et une des façons de reconnaître notre âme, c’est d’aimer
tous les aspects de ce que nous sommes, reconnaître la pertinence de nos
créations conscientes et inconscientes qui sont toujours des appels à s’aimer
davantage.
Devenir responsable ne veut pas dire de ne plus faire d’erreurs puisqu’en
plus celles-ci nous enseignent autant que les choix amoureux que nous faisons. Commencer
par libérer la pression inutile, le sens du devoir, vouloir avoir raison. Chacun
a raison pour lui-même, nous n’avons pas tous les mêmes façons d’apprendre mais
nous apprenons tous la même chose ; l’amour.
Selon ce
que j’ai vécu, je dois avant tout apprendre à aimer mon corps physique, à ne
plus juger cette magnifique création, à changer mon regard et mon comportement
dans des petites choses du quotidien. Retrouver cet amour pour moi-même, n’a
rien d’égocentrique, de narcissique, c’est simplement réajuster ma vie sur la
fréquence de l’amour véritable. Dire oui à mon passé m’a amené à comprendre,
que seul l’amour qu’on se donne nourrit réellement et amène la liberté qui se trouve en
suivant ses propres intuitions, que la paix et la complétude se trouvent dans l’harmonie,
que celle-ci se réalise par l’acceptation de TOUT ce que je suis et de TOUT ce qui
est.
Mes émotions sont un cadeau, le signe que je suis vivante, que la vie, la
source elle-même s’écoule en moi et me guide, que j’ai la chance de la goûter à partir de
mes sens, de mes tripes, tout autant qu’à travers mon cœur et mes corps plus
subtils.
Que cette panoplie de ressentis est l’abondance elle-même. La variété
de ces façons de ressentir la vie, constitue ma plus grande richesse. Pouvoir unifier
toutes ces dimensions, les faire non seulement cohabiter mais les harmoniser,
est une magnifique opportunité d’expansion !
Lisette Alcade |
La source a une totale
confiance en tout ce que je suis pour me donner cette liberté de création !
Est-ce que je suis capable de me reconnaître comme elle le fait ?
Est-ce
que je peux m’aimer tout comme elle m’aime ?
Est-ce que je m‘accorde cette
même confiance ?
Est-ce que je suis
capable d’accueillir également mes ombres et ma lumière ?
Est-ce que je
reconnais comment la souffrance m’a amené à grandir et est-ce que je m’autorise
enfin à grandir dans l’amour de soi, dans la joie de vivre ?
Est-ce que je
peux comprendre que les conditions de vie que j’ai créées étaient le reflet du
manque d’amour de soi et non une punition karmique ?
Est-ce que je peux y
voir mon pouvoir créateur par mon intention et mon attention ? Est-ce que
je choisis d’utiliser ce pouvoir dans l’amour, en embrassant toutes mes peurs ?
Est-ce que je peux reconnaître que le mouvement de la vie se créé par contraste
et choisir la neutralité afin que l’impulsion se réalise à partir de mon cœur,
qu’elle suive son propre rythme ?
Est-ce que je suis capable de reconnaître
ma perfection dans l’acceptation de l’instant présent ?
Est-ce que j’autorise
l‘amour véritable de soi à guider mes pensées, mes gestes ?
Est-ce que je
peux voir ma grandeur dans l’être multidimensionnel que je suis ?
Est-ce
que je peux accepter de marcher pas à pas, sans forcer, sans juger, sans
attendre, juste pour le plaisir d’être en vie, en mouvement sur ce chemin et
profiter de chaque instant du voyage?
Je vous laisse répondre à ces question en
vous remerciant de m’accompagner sur cette route magnifique et par vos
commentaires pleins d’amour, d’amplifier l’amour de soi et de toute vie. Même
les commentaires critiques me permettent de m’aimer davantage, d’acquérir plus
de force et d’assurance. Je préfère évidemment les témoignages d’amour mais à
mesure que je m’accepte telle que je suis, dans le moment présent, le bouclier
d’amour et de lumière me permet de transmuter ce qui vient, en ces mêmes
énergies.
Je me
suis levée en ayant la sensation d’être vide à l’intérieur et à mesure que j’ai
laissé mes doigts courir sur le clavier, l’amour et la lumière ont pris place,
emplissant mon cœur en même temps que ces pages !
Aimez vous, aimez vous
vraiment, c’est la mission la plus noble, la plus utile pour tous et
pour chacun!