Ciel d'aujourd'hui avant la pluie; un profil féminin? |
La
journée a été intense et m’a mise face à ma dureté de cœur, envers moi-même et
l’extérieur. J’ai eu beaucoup de difficulté à accepter la gêne à l’estomac qui
représente entre autres, de l’intolérance, de la difficulté à accepter de nouvelles idées. J’ai
commencé par chercher d’où elle venait, qui était coupable en moi. Il est clair
que le fait d’écouter les conférences de Lise Bourbeau, notamment celle où elle
explique ce qu’est, s’aimer vraiment, m’a bien remuée intérieurement. Le
perfectionnisme est une conséquence de la blessure d’injustice qui bloque le
processus d’acceptation de soi, de ses faiblesses. La difficulté à accepter de prendre le temps de guérir, de suivre son propre rythme, le besoin d'aller vite, d'être efficace, ont formé un genre de carapace intérieure. Comme si elle allait bloquer les émotions, les empêcher de se manifester! C'est un mécanisme inconscient parce que mon désir c'est vraiment de libérer tout ce qui a été refoulé.
Puis, le repos, le calme, le
fait de décider de suivre mon envie de ne rien faire m’a permis de ne pas
amplifier la culpabilité, l’auto-critique et la dépréciation. Tout y est passé,
le côté répétitif de ce que j’écris sur le blog, la liste de mes blocages,
imperfections, ma frustration de ne pas oser exprimer du désir au point de le
taire par des médicaments, en plus de la fermeture inconsciente. Heureusement qu’ils n’anesthésient pas tout et que
je peux parfois sentir un genre de montée énergétique dans les chakra racine et sacré qui
me permettent de garder vivante l’envie d'aimer, enfin de vivre une relation de couple.
L’habitude
de placer la barre très haut, dans tous les domaines, est finalement un frein
qui bien souvent m’empêche d’agir. Comme en plus au niveau du cœur, des
sentiments, la peur d’être trahie n’a pas totalement disparu, il m’arrive de
désespérer de pouvoir connaître l’échange amoureux. Pourtant tout est en place, si on
peut dire.