vendredi 5 juillet 2013

Yourtes et tipis reconnus par la loi comme habitats permanents (27 juin 2013)



http://mongolyurt.fr

 

Voici une bonne nouvelle pour tous ceux qui vivent dans des habitations hors du commun et pour la liberté, en  général. Les Pyrénées Orientales abritent beaucoup de marginaux qui se contentent de cabanes, de tipis..., par choix parce que le temps s'y prête. J’ai eu l’occasion de vivre de cette façon pendant une très courte période de ma vie et j’en garde de bons souvenirs. D’ailleurs, Maya se régalait dans la cabane, en compagnie de Willy, le Doberman. La forêt nous offrait des ceps poussés dans la nuit et le fait d'être en pleine nature m'avait reconnecté au désir, à l'amour. J'ai été submergée par les émotions et suis replongée dans ma cachette d'opiacés tant j'étais incapable de gérer ce qui m'arrivait!

J’ai ajouté des photos ainsi que le lien du site d’une amie qui vend des Yourtes Mongoles, non loin de l’endroit où je suis née. Nous avons beaucoup d'affinités et des liens quasiment familiaux. Il n'y a pas de hasard... 


« Montée et redescente, montée et redescente.... »





Aujourd’hui, j’ai la sensation d’être redescendue dans la 3ème, voir la seconde dimension tant j’ai le moral dans les chaussettes. J’étais réveillée à 4h30 et je ne sais pas pourquoi, je me suis levée. Je retombe dans des vieux schémas de peur, d’auto-critique. 

Ce qui me « rassure », c’est que ça semble normal vu que nous sommes dans une période de transition, mais c’est pénible. Alors je tapote, je formule des phrases basiques qui évoluent au fur et à mesure vers le cœur du ressenti. Un petit exemple pour le fun !
« Même si j’en ai ras le bol de régresser, de retomber dans les vieux clichés 3D, je m’aime sans conditions et je me pardonne »
« Même si j’en ai marre de répéter les mêmes choses et de tourner en rond, je m’aime infiniment, je m’accepte comme je suis et je me pardonne. »
« Même si je me critique de ne pas arriver à accepter ceux que je qualifie de bourreaux, je m’aime sans conditions, je m’accepte et je me pardonne. »
« Même si je fatigue d’être encore dans le conflit intérieur, je m’aime infiniment et je me pardonne »
« Même si j’ai l’impression de ne plus rien capter, j’aime le divin en moi et je me pardonne »
« Même si je me languis de ressentir à nouveau l’amour en moi, j’ai confiance en la bienveillance de ma présence divine »
« Même si je suis dégoûtée de l’attitude de certains humains, je m’aime inconditionnellement et je me pardonne. »

jeudi 4 juillet 2013

Vous espérez ce que vous ne connaissez pas ! message reçu par Monique Mathieu



Voici un message reçu par Monique Mathieu, il y a quelques jours. Je suis dans une période où les moments de silence prédominent. 

« La vigilance »





Bien que je sois absolument convaincue de trouver la paix par l’acceptation, je vois que j’ai vite fait de retomber dans le jugement. Heureusement qu’une âmie sur le même parcours, veille à m’éclairer. 
Il est vrai que le recul d’une personne extérieure à soi, quelqu’un qui ne vit pas les mêmes émotions au même moment, peut aider par son regard détaché mais néanmoins bienveillant, à élargir la vision. 
Ma tendance à culpabiliser reste bien ancrée et je dois être vigilante à ne pas m’identifier à cette part de moi qui veut aimer ou pardonner par « devoir » ou même avoir peur de le faire. 
Tout ce qui créé une tension intérieure est à embrasser. Ce réflex n’est pas encore imprimé mais les séances d’EFT sont justement ce qui permet d’intégrer dans la chair, par les points spécifiques, par la fluidité énergétique. Le geste appuyé par l’intention ; la vibration d’amour, aligne les corps physique et énergétiques sur la fréquence d’amour inconditionnel, du cœur, de l’âme.

Je n’ai plus de tristesse concernant Maya puisqu’elle est encore très présente dans ma vie. Le fait de la voir par moments, m’aide à intégrer la réalité que la mort n’est qu’un passage vers une autre dimension. Mes autres compagnons, la chienne et les chats m’ont enseigné l’illusion de la mort par leur calme, leur facilité à accepter ce qui est. 
Les relations avec mon entourage sont devenues beaucoup plus tendres. 
J’ai la chance de côtoyer des gens dont la simplicité permet d’accueillir les énergies d’amour et tout le monde ici, change au fil du temps. La solidarité devient naturelle, elle n’est plus motivée par le besoin de se sentir accepté ou de montrer qu’on a le sens du partage. 

L’harmonie intérieure ouvre le cœur et la conscience




Ce matin, la joie de vivre est revenue. J’ai évalué la situation de façon objective et quelques scénettes de ces derniers jours m’ont permis de voir que Maya était au bout du rouleau et qu'elle m'avait préparée à son départ. C’est une chatte que j’avais récupérée dans un refuge où je faisais du bénévolat et on l’y avait amené après qu’elle eut été jetée de huit étages. Comme elle gardait quelques séquelles de cet accident, je l’ai prise avec moi, dans un minuscule deux pièces que je partageais avec un doberman nommé Willy, en souvenir du dessin animé Maya l’abeille. C’est donc logiquement que j’avais décidé de l’appeler ainsi. A cet époque, j’étais avec les Mormons et je n’avais aucune idée de la tendance New Age ni des prédictions des Mayas ni même du fait que le mot signifiait illusion. En repensant à ce qu’il s’est passé il y a quelques jours ; une voiture a du freiner pour éviter d’écraser Maya qui passait beaucoup de temps sur la route et devenait de plus en plus sourde, je me dis que la nature s’est chargée de la soulager. Outre les crises où elle se crispait et se contorsionnait, le fait qu’elle se faisait pipi dessus, ne contrôlant plus son arrière train, pour des raisons  que même le véto n’arrivait pas à déterminer, elle montrait des signes de fatigue que seuls, son appétit et ses ronronnements m’empêchaient de prendre la décision de la faire piquer. Le fait qu’elle ait été victime de l’inconscience du voisin, ne m’appartient pas. Je ne me plaindrais pas auprès du propriétaire ni même de sa mère pour ne pas inverser les rôles.

mercredi 3 juillet 2013

La paix dans l’acceptation de ce qui vient



Malgré la peine et le trouble causés par la violence de la situation, la journée s’est passée dans le plus grand calme, la douceur et la tendresse. J’ai repensé à l’arc en ciel qui est apparu au moment où je confiais mes peines et l’âme de Maya, à la rivière. Ce clin d’œil de ma présence et la confiance que tout était « pris en charge » dans d’autres plans, m’ont réconfortée. Ma certitude en l’humain divin et en la bienveillance de mon âme, me permettent de ne pas m’attacher aux questions qui se manifestent. 
L’étude de la notion d’acceptation effectué ces derniers jours, prend toute sa raison d'être et devient une réalité dans ma vie. Je n’ai toujours pas réagi par rapport à l’extérieur ; me plaindre auprès du propriétaire ou même aller voir le maitre du chien. Ces deux réponses ne feraient qu’amplifier ma douleur et me détourner de ce qui est le plus approprié dans de telles circonstances; gérer ses émotions, les accueillir l’une après l’autre, sans jugement, sans interprétation.

Accueillir le chagrin...vidéos d'Isabelle Padovani





Chère âme, C’est le cœur rempli de chagrin que je m’adresse à toi, ce matin. 
Je suis paumée, partagée entre le dégoût de la violence, de l’inconscience de ce monde, la peine d’avoir perdu Maya et la colère envers cet abruti. 
La culpabilité est aussi présente, celle de n’avoir pas fait ce qu’il fallait, de ne pas avoir pu l’accompagner dans ces derniers instants alors que j’avais pressenti la chose. Celle de me demander ce que j’ai fait pour attirer ça. Je ne culpabilise pas d’avoir pris un bout de cachet hier soir, c’est déjà ça ! Tout se mélange, et si toute ma foi était le fruit de mon imagination ?
Les larmes ne cessent de couler et je les laisse aller, emportant la charge émotionnelle, la colère, la douleur, le chagrin, la culpabilité.
Quand la voisine est venue me dire que Maya était morte, je ne l’ai pas cru, quelque chose en moi refusait de l‘admettre. Je ne peux croire qu’une vie puisse être ôtée par l’inconscience, la connerie humaine et pourtant c’est ce qui arrive tous les jours, dans le monde. 
J’ai ressenti une vague de mal-être me parcourir de la tête au pied. Je n’en veux pas au chien qui l’a tuée puisqu’il a été dressé pour assumer le manque de courage de son maître. 

Dans la matinée, je l’ai entendu gueuler après ses chiens et je n’ai pas voulu y croire. Je me suis dit que je me faisais un film une fois de plus, que ma paranoïa était à l’œuvre. Idem quand le lecteur a affiché « le petit, chat est mort » de Renaud, j’ai juste zappé le morceau. 

Je précise qu'en général, la liste aléatoire qui se crée reflète très souvent mon état d'esprit ou des situations du moment. Quand je suis allée étaler le linge, j’ai appelé Maya que je ne voyais pas et l’ai finalement vue allongée sous une voiture, comme elle fait souvent. 
Je lui ai même dit qu’elle aurait pu répondre à mes sifflements puisque c’est comme ça que je l’appelais. 
Une part de moi savait puisque pendant que je l’appelais, je me faisais le film et une autre part refusait la réalité. Malgré tout, je n’étais pas en conflit intérieur. Hier soir, je n’arrivais même pas à pleurer tant j’étais tendue,  hébétée. Je me suis lâchée une fois que je me suis retrouvée seule à la maison avec mes autres chats et la chienne qui m’ont consolée par leur calme et leur tendresse.