Bien que je sois absolument convaincue de trouver la paix par l’acceptation, je vois que j’ai vite fait de retomber dans le jugement. Heureusement qu’une âmie sur le même parcours, veille à m’éclairer.
Il est vrai que le recul d’une personne extérieure à soi, quelqu’un qui ne vit pas les mêmes émotions au même moment, peut aider par son regard détaché mais néanmoins bienveillant, à élargir la vision.
Ma tendance à culpabiliser reste bien ancrée et je dois être vigilante à ne pas m’identifier à cette part de moi qui veut aimer ou pardonner par « devoir » ou même avoir peur de le faire.
Tout ce qui créé une tension intérieure est à embrasser. Ce réflex n’est pas encore imprimé mais les séances d’EFT sont justement ce qui permet d’intégrer dans la chair, par les points spécifiques, par la fluidité énergétique. Le geste appuyé par l’intention ; la vibration d’amour, aligne les corps physique et énergétiques sur la fréquence d’amour inconditionnel, du cœur, de l’âme.
Je n’ai plus de tristesse concernant Maya puisqu’elle est encore très présente dans ma vie. Le fait de la voir par moments, m’aide à intégrer la réalité que la mort n’est qu’un passage vers une autre dimension. Mes autres compagnons, la chienne et les chats m’ont enseigné l’illusion de la mort par leur calme, leur facilité à accepter ce qui est.
Les relations avec mon entourage sont devenues beaucoup plus tendres.
J’ai la chance de côtoyer des gens dont la simplicité permet d’accueillir les énergies d’amour et tout le monde ici, change au fil du temps. La solidarité devient naturelle, elle n’est plus motivée par le besoin de se sentir accepté ou de montrer qu’on a le sens du partage.
Nous sommes tous passés par des problèmes physiques qui s’effacent comme ils sont venus. Il faut dire que j’ai fait circuler le livre de Lise Bourbeau ; « ton corps dit aime-toi », qui a eu un grand succès et que chacun a pris au sérieux. J’ai aussi parlé régulièrement de ma foi en l’humain divin. Au début, ils me regardaient un peu comme une extra-terrestre mais peu à peu, en me voyant parler aux animaux, aux plantes, à la terre, aimer cultiver le jardin, être cash sans être blessante, réussir à vivre bien malgré mon petit budget, sans rien demander à personne, les a amené à me prendre plus au sérieux et à porter un regard différent sur eux-mêmes.
Je ne veux pas me flatter mais juste reconnaître l’influence positive que peut
avoir quelqu’un qui ose dire ce qu’il pense, ce qu’il ressent. Évidemment, j’ai
su aussi reconnaître mes torts et demander pardon quand c’était nécessaire. Il ne
s’agit pas de claironner des vérités en voulant convaincre, avoir raison, mais
de dire dans des moments intimes, en tête à tête, ce que le cœur inspire à
exprimer.
J’ai failli me critiquer de retomber dans le rôle de la victime quand j’ai reçu tous ces témoignages affectueux. Je me suis dit que je rejouais le jeu et que peut-être qu’inconsciemment, cette position me satisfaisait. Puis je suis revenue à la pratique de l’acceptation, à ce point de vue englobant.
Oui, il y a des parts
blessées en moi mais quand j’ai libéré le corps de souffrance, j’ai peut-être
zappé un peu vite la phase d’accueil, voulant à tout prix que cet aspect
indésirable s’en aille.
Puis je me dis que c’est cette fragilité intérieure qui
me connecte aux autres avec empathie. Elle est donc précieuse ! Il n’est
pas question de vouloir l’écarter de ce que je suis mais plutôt de l’accepter
pour ce qu’elle est, une porte ouverte sur le cœur, la capacité à avoir de la
bienveillance, de l’amour pour ceux qui souffrent, pour les "faibles", et
même pour ceux qui sont durs.
En accueillant cette part de moi-même avec reconnaissance sachant qu’elle a non seulement sa place mais un « rôle » important dans le fait d’être un humain divin, l’harmonie revient.
Puisque je suis aussi la puissance divine en action, dans
la capacité à être de plus en plus autonome affectivement et matériellement, l’équilibre
se créé naturellement par le fait d’englober tous les aspects de ma
personnalité tant humaine que divine.
Je l’ai
pourtant écrit et réécrit !
Patience, persévérance, vigilance et surtout
amour de soi.
Une
nouvelle locataire devrait accoucher dans un mois. C’est la sœur du seul enfant
du quartier qui va devenir tonton ! Je sens que cette naissance apportera
beaucoup de joie et de douceur dans le quartier où l’âge moyen est de 60 ans. J’ai
hâte de voir ce cadeau de la vie, cette âme encore consciente de la connexion
permanente à la source. Une bénédiction pour chacun !
La soirée
s’est terminée dans le calme. La chaleur de la journée a assoiffé le jardin et
la terre que je me suis fait un plaisir d’arroser. J’aime voir les plantes se
redresser, se gorger de vie, la terre s’assombrir et ruisseler.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr