dimanche 2 juin 2013

Les secrets



 
Jack Keruak
Depuis hier soir, des douleurs vives aux poignets me montrent que la libération du passé s’effectue en profondeur. Une lectrice m’avait parlé du sens des mots et ça m’avait semblé très juste. « Les poids niés », ça n’est pas par hasard si la douleur venue de nulle part, puisque je n’ai pas sollicité spécialement ces parties de mon corps, s’est localisée à ces endroits. Le fait de laisser la tristesse puis la colère s’exprimer, ont eu pour effet de libérer cette charge émotionnelle trop longtemps contenue.  Le travail de nettoyage du mental est une première étape nécessaire mais la libération des émotions est indispensable. C’est sûr que ça n’est pas réjouissant mais quand on sait que tout ce qui sort est libéré et n’aura donc plus d’impact, ça peut être motivant. De toute façon, tant que ça reste en soi, notre enfant intérieur qui a soif de liberté, jouera les troubles fête en influençant notre comportement.
Hier, j’avais préparé un texte que j’ai lu sur un site qui parle du problème de l’inceste mais comme il aborde le problème relationnel familial et définit tout abus, toute dominance même affective, je n’ai pas osé le publier de peur que l’on croie que je cherche à "accuser" tout le monde de déviance. Pourtant, il est clair que beaucoup de relations filiales et même humaines, sont abusives même si la sexualité n’est pas directement exprimée. Personne n’est à blâmer puisque c’est l’ignorance qui amène l’incompréhension et les comportements distorsionnés. Si notre société est si mal en point, c’est par manque de connaissance. Nous avons une idée de l’amour si faussée qu’il est logique de voir tous les excès et les abus qui proviennent du besoin insatiable d’aimer. C’est en chacun, le besoin d’amour est vital, il est ce qui donne une raison d’être à l’humain qui est constitué de cette énergie, cette essence qui anime toute vie.  
Son mode d’expression diffère selon le règne, selon qu’il soit animal, végétal...ou humain. Selon les cultures, l’éducation, la façon dont chacun le conçoit. La sexualité est une forme d’expression de l’amour qui peut être sacrée si celle-ci est vécue à partir du cœur, par un être qui est dans l’unité, l’harmonie intérieure. Tant que nous n’atteignons pas ce niveau de compréhension et cette maîtrise, on continue de croire par exemple, qu’être jaloux est un signe fort d’amour pour l’autre.

samedi 1 juin 2013

"Inversion de la Polarité Personnelle : préparation à l’ascension" par Loren Gorgo




 Je continue ma petite revue de presse dédiée à la spiritualité et partage ce qui me touche particulièrement. Le vent continue de souffler violemment mais ma colère est enfin apaisée. La méditation le ventre vide, tout à l'heure, m'a transportée dans un rêve éveillé. Un de ces rêves où l'inconscient libère des schémas obsolète et que j’interprète comme une guérison, sans intervention du mental. 
Tout ce qui passe de l'inconscient à la conscience même si c'est en période semi-éveillée, constitue un allégement des énergies de basses vibrations ou de fausses croyances. J'aime de plus en plus ce genre de soins qui me donnent la pêche et de l'audace pour le quotidien.
 J'ai senti deux fois cette semaine, alors que je me relaxais, comme un retournement physique à l'intérieur de mon crâne, un genre de basculement et c'est pour cette raison que le titre du texte qui suit m'a parlé, tout comme son contenu qui est aussi en parfait accord avec ce que je ressens.

Le hasard n'existe pas ! Message reçu par Monique Mathieu




« Le hasard ou les hasards n’existent pas ! Il y a par moment, des chemins qui se croisent, toujours pour des raisons beaucoup plus importantes que vous le supposez.

Lorsque l’un de vous a une mission à accomplir nous ne pouvons pas l’influencer, mais nous pouvons mettre sur sa route des personnes qui, d’une certaine manière, agiront à notre place ; nous inspirons les personnes qui peuvent recevoir ce que nous leur communiquons.

Il faut aussi que vous compreniez qu’un voile se lève parfois d’un seul coup, et la réalité se montre « toute nue » devant vous.

Il y aura de plus en plus des moments privilégiés (ou non, car cela peut être dans les deux sens) où des voiles vous seront enlevés et que vous serez très étonnés par vos comportements et par les expériences que vous aurez à vivre.

Enfants de la Terre, n’oubliez pas que tout est expérience ! Vous vivez parfois votre vie comme des petits robots, mais ce n’est pas du tout ainsi que cela se passe ! Vous avez tout prévu ! Le hasard fait toujours bien les choses, pourtant il n’existe pas car tout est question de programmation ; tout dépend de ce que vous et vos guides avez programmé avant votre incarnation sur ce monde.

Ceci vous concerne (message de Jeshua transmis par Paméla Kribbe)




Malgré la "résistance" intérieure qui se manifeste et la colère qui se libère, je continue de
publier des messages qui abordent la question de l'inceste. Je considère que ce genre d'expérience est vécue par tant de personnes qu'il est temps d'en parler sans tabou, et je tiens à le faire au travers de la foi en l'humain divin. Comme je l'ai dit dans le message précédent je sais que ce vécu particulier a été choisi par mon âme pour ne pas passer à côté de la guérison des blessures de la naissance cosmique. Ce drame m'a permis de m'éveiller à ma véritable nature et d'entrer dans ce parcours d'ouverture du cœur et d'élargissement de la conscience. Il m'arrive encore d'en vouloir à mon âme mais ce sentiment est l'expression de ce qu'elle a ressenti lors de la "séparation" d'avec la source et sachant cela, je laisse s'exprimer cette colère sans jugement. Si je n'avais pas cette douleur intérieure si fortement exprimée par l'enfant qui est en moi, je n'aurais pas cherché le pourquoi de tout ceci. La nécessité de le guérir n'aurait pas été si forte. Cette attention étant la clef de la guérison des blessures de l'âme que sont le rejet, l'abandon, la trahison, l'injustice et l'humiliation, le "rôle" de victime d'inceste qui les porte toutes apparait alors comme un choix judicieux.

Transcender ses souffrances pour s’élever en cinquième dimension





Après une nuit encore mouvementée, le réveil dynamique et enjoué malgré le vent qui souffle avec une rare violence dehors, m’a amené à réfléchir sur mon enfance. Tout comme la pluie m’indique la nécessité de libérer la tristesse de mon enfant intérieur, le vent me pousse à libérer la colère. J’ai cherché dans google, à partir de cette phrase : « guérir de l’inceste » espérant y voir mon blog, mais j’ai vite réalisé que je n’en parlais pas suffisamment pour être dans ces pages. Il n’y pas de raison de se vanter de ce genre de vécu mais d’un autre côté, je peux dire sans émotions que ce passé m’a ouvert la porte de l’humain divin. Je ne souhaite évidemment à personne ce genre d’épreuve néanmoins, je peux voir à quel point le choix d’incarnation de mon âme a été très, très judicieux. Je peux donc aujourd’hui la remercier sincèrement même si j’ai souffert pratiquement toute ma vie de ce trauma. Tout ce que j’ai pu recevoir d'amour et de lumière, est entré par cette faille immense. La joie qui en résulte est proportionnelle à la souffrance vécue. Là encore, l’équilibre se fait naturellement et c’est la manifestation  de l’intelligence de tous nos corps qui sont autonomes et programmés pour réaliser l'unité.

vendredi 31 mai 2013

Gratitude pour la nature...Vidéos d'animation et "Le sourire" de Patrick Giani



 
Le Canigou
Je remercie le ciel, la terre, mes guides et les anges de pouvoir cultiver un jardin. C’est vraiment une activité complète qui nous relie directement à la terre mère et qui a le pouvoir de guérir notre enfant intérieur. Les animaux, les jeunes enfants ont aussi cette capacité, par leur authenticité qui nous renvoie à notre propre innocence.
Je disais à mon cher enfant intérieur, tout à l’heure alors que la tristesse liée à l’enfance revenait, qu’aujourd’hui, nous revivons cette période de la vie. Je fais exactement ce que j’aime, ce qu’il aime. Ce dont je rêvais enfant, avec la liberté et l’expérience qui donne la sagesse de l’adulte en plus.
J’ai retrouvé les « qualités » de l’enfance. La spontanéité, la sincérité, l’enthousiasme, l’envie de faire plein de choses, d’oser rêver et vivre ces rêves. Les « soucis » perdent leur ampleur puisqu’ils ne sont que des idées issues de la peur. Quand je les regarde de près, je me rends compte que ça n’a aucun poids, que c’est juste mon mental qui a essayé de se faire un film. Mais comme j’ai décidé de ne plus être actrice ni même spectatrice de ce genre de scénario, ça passe tout seul. La tristesse de ce matin a été balayée par le vent, alors que j’étais au jardin à planter des bulbes de Dahlias. 

Un nouveau jour à vivre pleinement




Je dois dire que de voir que la pluie est encore au rendez-vous ce matin, me plonge dans un genre de mélancolie née de la saturation. Pas très fluide cette phrase ! J’ai hâte que ce mois de mai se termine et que le soleil prédomine enfin. Un peu comme si on être tout entier aspirait à sentir le soleil christique s’installer en moi et rayonner sur tous mes corps. C’est tout de même étrange d’être un humain. On espère quelque chose et quand ça arrive, on ne sait pas l’apprécier à sa juste valeur. Combien de fois j’ai râlé contre la force écrasante du soleil ! Il faut dire que le sud de la France en été, est réputé pour sa chaleur et attire beaucoup de touristes. Je suis venue ici pour le soleil, la luminosité et le rythme quotidien qui est beaucoup plus facile qu’au nord mais c’est l’Aude qui m’attire le plus. Il y a moins de touristes, la nature est encore plus sauvage et le climat plus tempéré. On trouve des maisons à des prix dérisoires quoique l’engouement pour la fin du monde qui aurait dû arriver l’année dernière, à fait considérablement monter les prix. Mais je suppose que maintenant, c’est redevenu ce que c’était avant cette flambée. Mon rêve, celui que je visualise régulièrement, c’est une maison dans cette région, à retaper à la force de mes mains selon ma personnalité. Pouvoir sorti de chez soi et marcher nu pied dans la rosée du matin, se balader nue dans le jardin, avoir de l’espace, aménager un atelier créatif, une pièce dédiée à la musique, une bibliothèque « spéciale » remplie de livre d’éveil, un grand jardin potager, des écuries pour des ânes et des doubles poneys, des poules, des chèvres bref, le paradis tel que je le conçois. Mais, il manque un personnage à ce décor, un compagnon, un homme. Je me vois mal toute seule, en pleine nature à faire tout ça sans quelqu'un avec qui je pourrais vivre en totalité ce que je suis et mettre en pratique l'amour inconditionnel partagé. C'est si perché comme rêve que je me contente de vivre dans la confiance en l'auto-guérison amènera la réalisation de mes visions.