2 10 J’ai acheté un portable d’occasion pour ne pas me retrouver en rade puisque l’autre, celui de ‘bureau’ plante régulièrement malgré que les disques durs aient été changés. Le technicien qui s’en occupe est à la retraite et du coup, il n‘est pas trop motivé. Je me demande s’il n’a pas laissé la tour dans sa voiture au soleil parce que la carte graphique semble abîmée. Bref, on s’en fout mais si je parle de ça, c’est pour poser le cadre et comme j’essaie de comprendre la cause de ces coupures soudaines, ce qui me semble le plus plausible, c’est que ma vibration l’influence. On va me dire que je délire et d’ailleurs quand j’ai dit à Jean François que c’était possible que ce soit ça, j’ai abordé l’idée selon les forces électromagnétiques.
Dans l’habitude qui s’installe progressivement à regarder à l’intérieur, il semble que ce soit intimement lié. Entre percevoir les choses de façon intuitive et trouver un sens qui satisfasse autant la logique que l’intuition, il y a tout un monde (appelé la 4ème dimension). Mais il se fait que chaque fois que ça coupe, soit je me dis que je vais lire ou écouter autre chose, soit je ressens un poids et l’idée de le faire vient sans que je n’arrive à agir.
Et comme j’ai tendance à ne pas écouter ce qui est ressenti faute d’habitude puisque j’ai toujours fait en sorte de ne pas ressentir justement, ça n’est pas encore un réflexe conditionné, il semble que la vibration ou l’inconscient ou les deux agissent à ma place. Évidemment la première réaction, c’est la colère puis en parlant avec le mental, la peur de perdre le contrôle émerge, la frustration de ne pas comprendre, ce qui révèle à chaque fois un peu plus le rôle de chacun des aspects de soi, la force de la vibration, de l’accueil, la façon dont l’énergie se déploie et change de fréquences à mesure que l’émotion est laissée libre de s’exprimer. Comment le mental exprime la peur à l’origine en passant par la colère, c’est comme si je faisais le chemin de l’extérieur vers l’intérieur en allant toujours plus en profondeur où je trouve toujours la peur qui génère les réactions en chaine.
Mais pas la peur elle-même, le fait de la bloquer, de la refouler. Puis dans le désir d’apprendre à accueillir les émotions, je vois comment elle est refoulée et comment cela en change la forme ou l’expression, la fréquence donc, l’impact du refoulement sur l’organisme et le mental. Bref, je l’accompagne par le dialogue avec le mental puisque ce mode de refoulement émotionnel étant ancré depuis l’enfance, il ne va pas se dissoudre d’un coup d’autant que ce qui importe, c’est de comprendre, de tirer un enseignement de l’expérience. Ainsi de savoir concrètement comment tout cela se réalise ce qui change aussi la vision du corps physique, de l’inconscient…
Il ne s’agit pas de se laisser guider sans comprendre ou de 'suivre bêtement l'intuition' mais plutôt de percevoir avec tous ces corps et de traduire ce qui est perçu dans la cohérence des 3 centres nerveux, ventre, cœur, tête.
Bien que dans l’accueil émotionnel, il y ait quelques secondes où le mental se tait, est un peu en retrait, le rejeter ou l’ignorer ne peut amener une paix véritable et encore moins la clarté. Et en plus, le sentiment de séparation ne peut que perdurer. Il est davantage question de faire la paix en soi afin de reconnaitre le caractère initiatique de la dualité ce qui concrètement revient à réconcilier le masculin et le féminin en soi.
En ce sens l’observation reste l‘approche la plus efficace puisqu’elle se réalise au niveau du néocortex et au-delà, dans la multidimensionnalité. Cette notion est très floue pour le mental puisque c’est abstrait et tant que le cerveau en lien avec les émotions est inhibé, soit par la prise de cachets qui coupe des émotions soit parce que ces énergies sont traitées en mode réactionnaire où elles se trouvent piégées dans la sphère psychique, l’inconscient, le mental et sa vision binaire, on passe d’une vision limitée à une vision élargie en ayant la désagréable sensation d’être balloté entre deux mondes.
Une vision binaire où on lutte contre un des aspects de soi, une fois c’est le mental qui trinque, une autre, les stratégies de survie, l’ego ou encore et le plus souvent, ceux qu’on considère comme méchants juste parce qu’ils enclenchent nos stratégies de rejet, exacerbent nos émotions dites négatives. Ou une vision neutre où on perçoit les choses d’une façon plus large, plus lucide, plus expansée mais comme celle-ci ne dure pas, on est frustré de ne pas pouvoir traduire correctement, précisément, ce qui est perçu parce que c’est trop perché pour le mental en mode binaire. On peut alors se croire possédé, schizophrène, ou à côté de la plaque juste parce que le lien ne se fait pas entre ces deux visions si éloignées. Et ce qui est magique c’est que se rapprochement peut se réaliser par l’accueil des émotions, de tous les aspects de soi, ceux que le mental limité perçoit comme potentiellement dangereux puisqu’incontrôlables.
L’émotion est la clef, le lien entre les centres nerveux, entre la raison et l’intuition, entre la tête, le cœur et le ventre, puisque sa nature est mouvement, elle permet la fluidité de l’énergie et la reliance. Et ça se traduit aussi dans le monde physique par une sensation de puissance, de vitalisation, de régénération, de bien-être, de croissance. Mais aussi au niveau psychique par une expansion de conscience, un sentiment de liberté et d’autonomisation, d’individualisation sans avoir besoin de dominer l’autre, de potentiel illimité.
J’ai pu observer davantage le corps physique lorsque les douleurs se manifestaient de façon récurrente affectant tour à tour les systèmes internes. La fébrilité avec les bouffées de chaleur semblaient être dûe à un équilibrage des énergies ‘entrantes’ puis la douleur aux reins montrait que l’énergie bloquait à ce niveau. Là, la petite Lydia m‘a parlé de ce sentiment d’indignité qui a généré les stratégies de survie et nourrit les croyances liées à l’impuissance. C’est comme si le corps physique intégrait ces nouvelles données provoquant naturellement des ajustements au niveau physique. A ce stade, ce qui m’évitait de plonger dans la peur, c’est d’une part le fait que je ne la considère plus comme mauvaise et d’autre part parce que la douleur se déplaçait. Puis quelques images symboliques m’aidaient à considérer le corps physique comme une intelligence très sophistiquée.
Ce pauvre corps physique traité comme un objet en général nous invite à le considérer sous un autre angle et la ‘pandémie’, nous permet de changer de regard en cultivant la confiance en notre système immunitaire hyper évolué, capable de s’adapter en permanence à toutes sortes d’influences extérieures. Il nous parle par le biais des projections psycho-émotionnelles au travers des rêves mais aussi par des images symboliques et révèle son aspect multidimensionnel. On peut voir que chaque structure, organe, système trouve son ‘image’ dans le monde virtuel des pensées mais aussi dans le monde tangible. Dans les moments de réceptivité, on peut faire le lien entre l’intérieur et l’extérieur.
Puis chaque fois qu’on embrasse un aspect de soi au lieu de le rejeter juste parce qu’on ne le comprend pas, il nous montre aussi son rôle, sa pertinence, sa correspondance dans les mondes subtils et physique.
Bon je n’ai pas encore une image complète si tant est que ce soit possible ou imaginable pour le mental très conditionné mais ça se précise et fait grandir l’admiration pour l’humain ‘divin’. Là encore c’est un terme qui ne correspond pas vraiment à ce qui est perçu mais c’est ce qui s’y rapproche le plus en vocabulaire humain.
Le contact rapproché avec ma mère identifiée au personnage et aux stratégies basées sur la notion de dualité conflictuelle, l’esprit de compétition, de sacrifice…m’a beaucoup appris et ça continue. Rien de tel que d’être confronté à quelqu’un dont la vision est limitée par le mode binaire pour s’affirmer et se tourner vers l’intérieur. La famille a un rôle particulier parce qu’elle nous permet de toucher les blessures d’enfance et ainsi de pouvoir les guérir. Il y a des sentiments ambivalents et même extrêmes qui mettent en scène la lutte entre le cœur et la raison, entre la logique de la victime et les sentiments profonds et même viscéraux qui amènent à revenir au centre.
C’est vraiment un contact qui nous permet de cultiver l’amour vrai en soi mai c’est clair que ça cafouille tant qu’on ne maitrise pas un minimum la sphère mentale et qu’on continue de rejeter l’émotionnel, de lutter contre les stimuli extérieurs. Mais peu à peu, en revenant à l’observation, en apprenant à poser des limites envers l’autre puis au niveau mental par la reconnaissance des pensées liées aux rôles et le détachement et en percevant que ce n’est pas réellement une solution, du moins que c’est juste une étape du processus de libération, on va plus en profondeur en soi. On prend surtout l’habitude de revenir à l’intérieur sachant que l’autre est un miroir. Là, le piège, c’est d’essayer de comprendre le lien intellectuellement parce que le mental ne peut pas le concevoir, ça n’est pas son rôle. Je me souviens dans ces moments de l’essentiel et rappelle au mental que les réponses viennent toujours après la tempête, par les images symboliques. Ce qui a pour effet de le détendre et de maintenir le lien intérieur ou l’amour en soi.
La magie de l’ouverture à soi, de la volonté d’embrasser tout ce que nous sommes, c’est que les choses changent en profondeur et on perçoit mieux l’effet miroir. C’est la communication avec le mental, l’écoute et la pose de limites intérieures lorsque celui-ci se bat contre lui-même qui permet de préparer à recevoir l’info utile dans le moment. Je dis ‘stop’ ou même ‘ta gueule’ à la voix du juge tout en sachant qu’il fait partie de l’ensemble et porte le message du retour à soi.
J’ai beaucoup écrit depuis la fin août, depuis que j‘aie arrêté de fumer de l’herbe puisque ça limite la capacité de concentration et ça empêche de suivre le fil des idées. C’est clair que ça peut aussi aider à ne pas s’attacher à ce qui est perçu mais alors, c’est l’inconscient qui gère les émotions en mode refoulement et on tourne en rond. On croit atteindre la paix mais on ne fait que poser un voile sur ce qu’on rejette, on est dans l’illusion de la guérison. Mais en acceptant cette dépendance, en ne se jugeant pas pour ces gestes de toute façon compulsifs donc dirigés par l’intelligence du corps qui sait commet maintenir l’équilibre des forces en soi, déjà là, on avance. On sort du cycle infernal de l’auto-jugement, de la mésestime et on grandit dans la capacité d’aimer, on développe la compassion envers les aspects internes en souffrance qui génèrent précisément ces gestes. Jusqu’à ce qu’on décide d’être de plus en plus conscient de ce qui se vit en soi, qu’on ose se regarder en face, à notre propre rythme, sans pression, sans exigence et sans s’attacher aux jugements qui vont nécessairement émerger. Ce sont des mécanismes automatiques qui méritent le respect dans le sens où ils nous ont protégés et où ils nous permettent d’être en vie aujourd’hui. Puis le juge et le critique font partie de ces aspects internes porteurs de messages qui nous aident à reconnaitre la perfection de l’être tout entier. Autant de la dualité comme principe initiatique que comme potentiel de croissance, au niveau de la circulation de l’énergie, de son impact sur soi et sr l’extérieur…
L’observation de la lutte interne et de ces mécanismes de survie révèlent le caractère intelligent et multidimensionnel de l’inconscient. Peu à peu, on voit que cet aspect n’est pas juste un système basique et à mesure qu’on apprend à ne pas rejeter ce qu’on juge primaire, inférieur, on commence à mieux comprendre qui on est en vérité. Et c’est stupéfiant ! Rien que le corps physique et ses systèmes endocriniens, digestif, psychique, cellulaire, atomiques…ça donne le vertige.
Face à tant d’intelligences on ne peut qu’être humble et rempli de gratitude.
Juste la digestion, le fait de pouvoir transformer de la nourriture en énergie, le parcours d’un aliment depuis la stimulation sensorielle, visuelle, olfactive, à travers le goût, le passage dans le diaphragme, la respiration qui accompagne ce cycle, l’effet de la détente, de l’état d’être pendant l’ingestion, sur la poursuite du voyage de l’aliment ingéré, rappelle étrangement le parcours d’un humain dans la vie.
L’effet miroir et la notion d’unité, de connexion entre tout ce qui est se révèle aussi dans l’observation des mondes intérieurs et l’interaction avec l’extérieur, sont deux principes qui se révèlent mutuellement.
Mes moments de communication avec les corps deviennent des moments de révélation, de tendresse et de communion qui en plus développent la transparence, l’honnêteté, l’humilité, la confiance, le sentiment d’unité. Parfois quand je suis identifié au personnage j’exprime ce qui a besoin de sortir, doutes envers l’âme, colère envers l’inconscient, jusqu’à ce que je réalise que je suis décentrée, que le mental lutte contre lui-même alors je reviens peu à peu au calme et à la raison du cœur. Oui là aussi, ce terme peut prêter à confusion parce que finalement on a une vision de l’amour très limitée et souvent associée à des notions de sacrifice, de devoir, de service où on doit s’oublier. Les « je dois », « il faut » ou encore « meilleur version de soi » sont des expressions de la peur refoulée, incomprise et traitée en mode survie via le système binaire. Dans l’accueil des émotions, on voit que c’est beaucoup plus nuancé et que la limite entre devoir et service est très fine. La différence est perçue dans l’intention qui porte le geste et donc selon ce qu’on vibre. Puis on voit l’effet de l’intention émanant soit de la résistance, soit de l’ouverture. Comment cela se traduit au niveau mental et physique (chimique, respiratoire, musculaire…) Là on voit comment tout est inter-relié, autant en dedans qu’au dehors sur le plan énergétique, vibratoire et donc atomique.
Cette phrase vient spontanément au sujet de tout ce que je viens d’écrire et que je n’ose pas encore partager. « Ce n’est pas parce que le mental ne comprend pas que ça n’est pas valable, réel, que ça n’existe pas »
Ici, il est question de ce que je perçois sur d’autres plans plus subtils, profonds et cosmiques en même temps mais comme c’est encore flou, perché je me le garde.
C’est sûr que certaines connaissances données à un mental conditionné peuvent être interprétées de façon à nourrir le manque d’amour ou d’estime de soi et du coup maintenir la personne dans l’identification à ce qui est reçu, perçu. Ou dit plus simplement, ça nourrirait l’ego, le personnage en mal de reconnaissance. Une petite phrase me ramène à l’humilité, « tu risquerais de te la péter ». En effet un individu identifié au rôle de victime puis de sauveur, devient vite bourreau parce que ces stratégies sont fondées sur le manque qui trouve son origine dans les blessures du moi et la croyance en ce sentiment d’indignité que la personne essaiera de combler par la reconnaissance extérieure. Plus il se sent seul et malaimé et plus il croira devoir mériter l’amour et plus il agir en conséquence. Il voudra briller, épater, se surpasser, montrer son intelligence, sa bonté, sa générosité…juste pour ne pas sentir à nouveau la douleur de ce qu’il porte.
La vision duelle consiste à vouloir éliminer ce qui est considéré comme mauvais pour valoriser uniquement ce qui est validé, valorisé par l’extérieur. C’est un piège parce que ça ne comble jamais le manque supposé mais c’est aussi un parcours initiatique par défaut qui par la contrainte, la souffrance et la saturation obligera l’individu à finalement s’abandonner. S’abandonner à sa propre vérité, à oser l’exprimer et ainsi à entamer un dialogue interne qui s’apaisera à mesure que les souffrances sont exprimées en toute franchise et humilité.
Bon, ça fait un peu long à lire mais j’ai essayé de synthétiser ce qui a été vécu, perçu ces derniers quinze jours ou mois passé, je ne sais plus, peu importe. Un processus croissant où on passe par tous les états et par essai et ‘erreurs’, retour en arrière puis pas en avant avec plus de profondeur, de compréhension de ce qui tout de même phénoménal, à savoir le retour à soi, à la création consciente, délibérée, la liberté d’être qui passe par la reconnaissance de soi, de tout ce qu’on est et la compréhension profonde des processus créatifs, rien de moins. Le but, la souveraineté et l’expression unique de soi, la liberté d’être, la réunification des aspects multidimensionnels... Nous sommes dans la 4ème dimension à intégrer le facteurs essentiels de l’aspect énergétique et vibratoire de soi avec les errances initiatiques, la reconnaissance qu’il n’y a pas d’erreurs, juste de l’incompréhension et que nous sommes UN…la reconnexion avec les origines stellaires…Vaste programme !
Si vous souhaitez partager ce texte, merci de mentionner le nom de l’auteur : Lydia Féliz ainsi que l’adresse du blog : https://lydiouze.blogspot.com/