lundi 8 janvier 2018

« Canaliser l’énergie de façon harmonieuse »





5 01 Et bien on peut dire que l’année commence en mouvement, ça déménage ! 
C’est toujours le même processus de libération qui commence par nous mettre face aux peurs les plus profondes et basiques. Même si elles sont imprégnées dans la mémoire cellulaire, dans notre mode de fonctionnement humain, nous pouvons choisir de focaliser notre attention dans le présent et le désir de paix intérieure.

J’ai beau savoir comment cela se passe, je me laisse encore impressionner par ces programmes instinctifs basés sur la survie, l’évitement de la peur ou la réponse à celle-ci par la fuite, l’agression ou la stupéfaction qui paralyse. 
Dans ce processus, on apprend à reconnaitre les pensées automatiques et à laisser les émotions associées à ces pensées, s’exprimer sans s’y attacher. Et comme nous avons toujours agit par réaction impulsive selon la peur, selon les stratégies inconscientes, ça n’est pas évident de vivre tout cela en conscience et de pouvoir aller jusqu’à libérer l’émotion. 
On a tellement pris l’habitude de refouler l’émotion négative que le fait de pouvoir la laisser s’exprimer demande de prendre conscience de la façon dont nous la bloquons. 
Puis quand elle peut enfin s’exprimer, la difficulté, c’est de ne pas se laisser submerger par elle.
Je me contente des quelques progrès que je constate dans ma façon de réagir. 
Je ne fuis plus tout à fait la peur sans pour autant oser l’affronter franchement. 
La peur, la colère ont pu cependant s’exprimer sans que je m’y attache et la capacité d’observer avec neutralité me montre encore comment la tendance au drame est imprégnée en l’humain.

Elle est une fonction de survie qui a été utile mais qui maintenant n’a plus de raison d’être. Enfin disons que parce je la reconnais comme un mécanisme interne qui s’enclenche par défaut, savoir ce que je veux vibrer et focaliser mon attention sur ce choix, au centre, dans le désir de neutralité, d’harmonie, de paix, peu à peu je reprends les rênes de ma vie. 

Ou pour être plus juste, je deviens plus responsable de ce qui se passe en moi, de la façon dont je gère mes pensées et mes émotions. Se rappeler que la vibration détermine l’état d’être et qu’alors notre vision s’y conforme est une connaissance essentielle. 

Quand on est identifié à la peur, on voit tout en noir mais quand on se focalise sur le désir de paix alors même que nous sommes traversé par la peur, on n’a plus une vision si pessimiste et si tranchée.

Même si le problème n’est pas encore tout à fait résolu, je peux voir d’une part que le fait d’avoir été rassurée par des personnes compétentes quant à mes craintes n’a pas ramené la confiance totale et d’autre part que je peux observer ces mécanismes automatiques avec plus d'aisance et de détachement. 
C’est assez flagrant la façon dont je me fais des films et comment cela affecte mon état d’être. Là encore, le détachement ou la fait de revenir à la neutralité permet cette vision des choses. 
Puis quand j’ai exprimé ma peur, la colère, la paix qui revient me ramène à l’idée que je vis une fois de plus le processus de libération des croyances invalidantes. Que de cette façon j’apprends à maintenir la paix intérieure malgré les circonstances extérieures et la joie, l’insouciance, s’installent peu à peu. 

Face au problème, au lieu de fuir dans la drogue, la prise de médicament, au lieu d’ignorer les choses comme je le faisais avant, non seulement je n’ai pas augmenté les doses de médicaments mais en plus je me suis déplacée pour arranger les choses. 
Le fait de conduire m’a aidée à rester attentive au présent et à ne pas cogiter, à ne pas en rajouter et par-dessus tout, je suis passée de la stupéfaction qui paralyse, à l’action motivée par l’élan spontané. 
Même si j’ai agis un peu par peur et dans la colère, le fait que j’aie affronté la situation constitue un immense pas en avant. 
Il a fallu aussi reconnaitre les parts en moi qui entrent en conflit avec le juge intérieur, reconnaitre le sentiment d’impuissance, d’indignité. Admettre que je n’arrivais à rien en voulant contrôler les choses et que le sentiment de sécurité se trouvait uniquement dans la confidence avec la source.

Là encore, oser se plaindre auprès d’elle, laisser les nombreuses voix intérieures s’exprimer m’a donné un sentiment de soulagement, de libération. J’ai affronté mes plus grandes peurs et l’éternelle culpabilité qu’on associe très souvent à l’idée de responsabilité. 




Reconnaitre toutes ces voix et par leur nombre voir que ce sont les multiples expressions de la peur, des entités qui ne sont pas ce que je suis en essence mais qui ce sont greffées au fil du temps à mon enveloppe énergétique ou éthérique ou à mon aura.

Cette situation m’a obligé à revoir mes priorités et à rencontrer des personnes qui gèrent l’aspect financier, matériel de ma vie. Là encore, gros progrès parce qu’avant je vivais les situations difficiles dans l’isolement. 

C’est clair que lorsqu’on veut vibrer la paix, l’unité, l'équilibre et l’harmonie, on va faire face aux croyances adoptées dans l’enfance, celles qui sont fondées sur la peur et le manque et c’est ainsi qu’on guérit les blessures. 
Ces croyances entrainent des stratégies qui nous éloignent de notre vraie nature parce que le besoin de plaire, d’être aimé nous transforme. Nous n’agissons plus selon notre ressenti, notre propre vision mais selon les attentes extérieures. Et le fait de le savoir ne libère pas automatiquement. C’est en reconnaissant et en offrant à la source les pensées, les émotions qui nourrissent ces croyances et conditionnements, qu’on défait peu à peu les programmes invalidants.

C’est vrai que ça demande de la patience, du courage et une attention accrue à ce qu’on ressent mais ça vaut vraiment la peine de lâcher ces croyances et conditionnements.
J’ai râlé plus d’une fois et accusé mon âme de me faire vivre des situations difficiles, d’être un peu comme une marionnette et même si ça n’est pas la première fois que ça m’arrive, ce qui a changé, c’est que je reviens plus vite à la confiance. 

Même si j’avance complètement en aveugle bizarrement, c’est plus confortable que d’essayer de se rassurer auprès de l’extérieur. La sensation de paix vient dans la communion, le fait de dire à la source tout ce qu’on a sur le cœur. Même sur le ton de la colère parce que l’expression est alors sincère, authentique, on ne cherche pas à lui plaire mais à être vrai.

Une autre chose qui m’a aidé à garder confiance, c’est le fait que j’ai partagé mon expérience actuelle avec deux voisines mais sans jouer la victime et sans me mettre en avant. C’est venu dans la conversation, dans un échange en confiance où chacune partageait ses craintes du moment. Et cela ne constituait qu’une infime part de la conversation. 
Là encore, le fait que j’ose avouer ma vulnérabilité auprès de mon entourage constitue un réel progrès. Ceci dit, je n’ai rien dit à ma famille pour éviter de rejouer les mêmes schémas d’enfance. 

C’est difficile de sortir des jeux de rôle avec sa famille parce qu’ils ont été joués si souvent que ça revient vite sur le devant de la scène. Il y a trop de lien affectif souvent douloureux pour pouvoir dire les choses de façon détachée.

J’ai hésité aussi avant de parler de cela ici parce qu’évidemment ça ne colle pas trop à l’objectif de vouloir accompagner les personnes qui souhaitent vivre ce processus de libération. Disons que les croyances et conditionnements à ce sujet sont encore bien ancrés. En effet, comment prétendre accompagner des gens sur un chemin où j’avance à tâtons. Mais d’un autre côté, comme ce dépouillement, cette conscientisation et ces libérations se réalisent de façon cyclique, progressive, comme c’est sans fin ce qui compte le plus c’est d’avoir suffisamment confiance en soi. Là encore, fixer cet objectif demande d’actualiser les croyances, de libérer les peurs et sentiments d’illégitimité. 




Ce chemin demande d’apprendre à maintenir la vibration voulue par l’acceptation, l’accueil, la confidence envers la source et plus je le fais, plus je suis en confiance avec l’extérieur. Se positionner au centre, c'est favoriser l'équilibre et la libre circulation de l'énergie, c'est apprendre à canaliser les forces cosmotelluriques de façon harmonieuse. 

Pouvoir suivre la joie, maintenir la paix en revenant au centre en toutes circonstances et lâcher la pression à l’idée d’aider les autres, sont les conditions nécessaires. Il ne s’agit pas d’avoir des connaissances théoriques même si ça compte aussi mais plutôt d’acquérir la maturité psycho-émotionnelle qui permet d’avancer en confiance.

Pouvoir constater la progression sans se dire qu’on tourne en rond ou lâcher ces pensées c’est grandir en sagesse, augmenter le rayonnement d’amour sans conditions en soi. 
Ces pensées émergent naturellement quand on veut changer en profondeur parce que nous avons associé le cheminement spirituel à un véritable parcours du combattant où il faut être parfait alors qu’au contraire cela demande de l’ouverture et de reconnaitre la vulnérabilité qui habite tout humain. 

Entre ce sentir vulnérable et se croire victime, il y a une grande différence. 
Notre mental est rempli de références, d’association d’idées qui sont fausses pour la plupart. Non seulement elles sont infondées mais en plus ce sont des pensées relatives aux rôles, des pensées réflexes, conditionnées. 

Il y a une grande force dans la vulnérabilité, c’est celle de l’authenticité et c’est aussi ce qui nous permet d’être empathie avec les autres. De pouvoir exprimer notre ressenti sans jouer un rôle de victime. 
Reconnaitre ses peurs, ses faiblesses, c’est s’accueillir, s’aimer sans conditions et c’est accueillir l’autre de la même façon sans se sentir obligé de sauver qui que ce soit. 

C’est cet amour sans conditions qui restaure l’unité intérieure, qui nourrit la confiance en l’âme.
Pour intégrer la paix et la maintenir en soi, il faut lâcher le jugement, l’accusation, la dualité et pour intégrer la confiance en l’âme, il faut lâcher toute forme de contrôle. 

Évidemment c’est flippant pour le mental mais la confiance véritable en la vie, en la source est à ce prix. Sans cette confiance, la joie ne peut pas s’épanouir, se cultiver. 

Le mode de fonctionnement du mental et de l’inconscient par le contrôle ne fait que bloquer l’énergie de vie, l’énergie de la créativité sans pour autant apporter la sécurité et encore moins la joie. 
Nous sommes toujours guidés et inspirés mais les nombreuses voix de la peur nous empêchent de le reconnaitre. En ce sens pouvoir revenir à la paix, à la neutralité favorise une meilleure écoute. Même s’il ne s’agit pas nécessairement d’entendre une voix mais plutôt de sentir une présence bienveillante à l’intérieur. La sensation que tout est bien malgré les apparences ou les circonstances.

Je viens de piocher cette clef sur le site de Monique Mathieu qui me rappelle de respecter le besoin du moment, celui du corps physique, du repos ! Là encore, la résonance en synchronicité m'aide à garder confiance. 
Le respect n'est pas lié à la forme, la priorité, c'est de pouvoir se maintenir dans la paix et l'unité intérieures. C'est une notion difficile à admettre pour le mental, mais c'est une réalité que je constate de plus en plus. Et c'est par ce genre d'expérience que cela se vérifie. 



Clef 991
"Soyez à l'écoute et respectez-vous ! Quoi que vous puissiez faire, même si parfois vous trébuchez, même si parfois vous avez l'impression de ne pas avancer, vous pouvez être certains vous progressez".

J’avais prévu d’aller à la poste pour parler avec un conseiller financier comme pour dire j’assume ma personnalité humaine mais j’ai tellement morflé à lutter contre le problème que je suis lessivée. Je me suis encore fait mal aux reins et ça me maintient à la maison au lieu de bouger. Patience, patience...

Clef 17
"Nous vous demandons avec beaucoup d’Amour d’être de plus en plus positifs. Vous pouvez parler de certaines choses, ce n’est pas être négatif que de parler d’une certaine réalité, mais n’ayez aucun émotionnel négatif ou aucune peur en évoquant telle ou telle chose ! Regardez tout ce qui se passe autour de vous avec détachement, comme si cela ne vous concernait pas, et ainsi cela ne vous concernera pas réellement".

Celle là résonne parfaitement avec ce que je me dis, soit je continue de vouloir assumer façon humain soit je lâche complètement prise. Plus je vais vouloir arranger les choses et plus je vais donner de l’énergie au problème. Alors comme je ne contrôle rien, comme c’est toi qui fais tout la source, je vais me reposer. 

J’ai la sensation que des nettoyages se font en profondeur, comme si cela ne concernait pas ma vie d’aujourd’hui, comme si un travail énergétique se réalisait dans d’autres sphères, relativement à d’autres incarnations alors je laisse faire. Et je cultive la joie. 
Être plus positif demande de voir les aspects négatifs sans s'y attacher, sans les nier, sans les rejeter et avec le recul on comprend que ce sont des formes d'expression de la peur, des projections mentales et des énergies qui demandent à être harmonisées. Plus on s'en détache et moins elles ont d'impact sur notre vision, notre état d'être. 

Clef 1142
"Les jours et les mois qui viennent verront beaucoup de transformations chez les êtres humains, mais ces transformations pourront générer beaucoup de difficultés existentielles et beaucoup de souffrances, en raison d'un décalage entre la vie dans la matière et la vie dans la vibration. Donc, pour pouvoir intégrer tout cela et le vivre sereinement, il faut que vous soyez le plus possible centré en vous-même, et il ne faut pas vous éparpiller !"
 
Déjà le message des kangourous en parlait et c’est aussi ce que je ressens qu’il faut maintenant apprendre à lâcher complètement le contrôle. Pas l’inconscience mais l’insouciance, reconnaitre que c’est l’âme qui dirige et la laisser faire, juste écouter le besoin du moment ; faim, soif, repos, activité. Cultiver la paix, la joie, la confiance...




8/01
Le plus difficile quand on fait face aux peurs ancestrales, c’est de garder la foi, la confiance parce que les mouvement internes sont intenses mais on en ressort plus fort, plus léger et plus conscient de ce que nous sommes en vérité, de ce que l’on veut. 

Changer en profondeur en revenant au désir de paix et d’unité au lieu de vouloir changer la forme, le décor, les circonstances, voilà ce que l’expérience de cette semaine m’a montré une fois de plus. J’espère tout de même que la semaine à venir sera plus sereine mais là encore, tout dépend de la façon dont on observe les choses. 

Et c’est seulement petit à petit qu’on change, en ayant une attitude moins réactive, en étant plus détaché. Apprendre à surfer sur la vague en se laissant guider par la joie nous prépare à être capables de nous adapter aux changements extérieurs. 

C’est clair que la période est assez délicate parce que l’extérieur est l’expression de ce qui se passe à l’intérieur. C’est pour cette raison qu’apprendre à canaliser l’énergie de la source, à la laisser rayonner sans résistance, sans lutter contre soi-même et contre ce qui advient, est primordial. 
On sent alors que le véritable confort n’est pas matériel mais qu’il est relatif à la paix du cœur. Et lorsqu’on maintient cette vibration en soi, l’extérieur s’y conforme. Les envies, les pulsions changent, le besoin de compenser diminue. Par exemple, l'envie de chocolat n'est plus aussi forte et en cela, en ces petits détails apparemment insignifiants, je reconnais les transformations profondes qui se réalisent au niveau de l'inconscient. 
Je me détache aussi du geste compulsif "médicaments" qui n'apparait plus comme La solution première. Là encore, le changement est infime mais cela se réalise de façon naturelle et spontanée.

Avec du recul, je constate que je suis plus ouverte aux autres, plus ancrée dans la réalité, que je lâche aussi le besoin d’écrire, la dépendance à l'ordinateur. La méfiance envers l’autre diminue considérablement à mesure que je peux maintenir la paix et l’unité intérieures.
Cette méfiance instinctive est aussi à considérer avec détachement afin que l’amour puisse rayonner librement. Agir par amour et non par peur, dans la confiance et non par la lutte, les moteurs que sont la peur et la colère, c’est passer de l’inconscience à la conscience unifiée ou à l’amour sans conditions.  

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos: Gilles