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01 Et bien on peut dire que l’année commence en mouvement, ça déménage !
C’est toujours le même processus de libération qui commence par nous mettre
face aux peurs les plus profondes et basiques. Même si elles sont imprégnées
dans la mémoire cellulaire, dans notre mode de fonctionnement humain, nous
pouvons choisir de focaliser notre attention dans le présent et le désir de
paix intérieure.
J’ai
beau savoir comment cela se passe, je me laisse encore impressionner par ces
programmes instinctifs basés sur la survie, l’évitement de la peur ou la
réponse à celle-ci par la fuite, l’agression ou la stupéfaction qui paralyse.
Dans ce processus, on apprend à reconnaitre les pensées automatiques et à
laisser les émotions associées à ces pensées, s’exprimer sans s’y attacher. Et
comme nous avons toujours agit par réaction impulsive selon la peur, selon les
stratégies inconscientes, ça n’est pas évident de vivre tout cela en conscience
et de pouvoir aller jusqu’à libérer l’émotion.
On a tellement pris l’habitude
de refouler l’émotion négative que le fait de pouvoir la laisser s’exprimer
demande de prendre conscience de la façon dont nous la bloquons.
Puis quand
elle peut enfin s’exprimer, la difficulté, c’est de ne pas se laisser submerger
par elle.
Je
me contente des quelques progrès que je constate dans ma façon de réagir.
Je ne
fuis plus tout à fait la peur sans pour autant oser l’affronter franchement.
La
peur, la colère ont pu cependant s’exprimer sans que je m’y attache et la
capacité d’observer avec neutralité me montre encore comment la tendance au
drame est imprégnée en l’humain.
Elle est une fonction de survie qui a été
utile mais qui maintenant n’a plus de raison d’être. Enfin disons que parce je
la reconnais comme un mécanisme interne qui s’enclenche par défaut, savoir ce
que je veux vibrer et focaliser mon attention sur ce choix, au centre, dans le
désir de neutralité, d’harmonie, de paix, peu à peu je reprends les rênes de ma
vie.
Ou pour être plus juste, je deviens plus responsable de ce qui se passe en
moi, de la façon dont je gère mes pensées et mes émotions. Se rappeler que la
vibration détermine l’état d’être et qu’alors notre vision s’y conforme est une connaissance essentielle.
Quand
on est identifié à la peur, on voit tout en noir mais quand on se focalise sur
le désir de paix alors même que nous sommes traversé par la peur, on n’a plus
une vision si pessimiste et si tranchée.
Même
si le problème n’est pas encore tout à fait résolu, je peux voir d’une part que
le fait d’avoir été rassurée par des personnes compétentes quant à mes craintes
n’a pas ramené la confiance totale et d’autre part que je peux observer ces mécanismes automatiques avec plus d'aisance et de détachement.
C’est assez flagrant la façon dont je me fais des films et comment cela affecte
mon état d’être. Là encore, le détachement ou la fait de revenir à la neutralité permet cette vision des choses.
Puis quand j’ai exprimé ma peur, la colère, la paix qui
revient me ramène à l’idée que je vis une fois de plus le processus de
libération des croyances invalidantes. Que de cette façon j’apprends à
maintenir la paix intérieure malgré les circonstances extérieures et la joie,
l’insouciance, s’installent peu à peu.
Face
au problème, au lieu de fuir dans la drogue, la prise de médicament, au lieu
d’ignorer les choses comme je le faisais avant, non seulement je n’ai pas
augmenté les doses de médicaments mais en plus je me suis déplacée pour
arranger les choses.
Le fait de conduire m’a aidée à rester attentive au
présent et à ne pas cogiter, à ne pas en rajouter et par-dessus tout, je suis passée
de la stupéfaction qui paralyse, à l’action motivée par l’élan spontané.
Même
si j’ai agis un peu par peur et dans la colère, le fait que j’aie affronté la
situation constitue un immense pas en avant.
Il a fallu aussi reconnaitre les
parts en moi qui entrent en conflit avec le juge intérieur, reconnaitre le
sentiment d’impuissance, d’indignité. Admettre que je n’arrivais à rien en
voulant contrôler les choses et que le sentiment de sécurité se trouvait
uniquement dans la confidence avec la source.
Là
encore, oser se plaindre auprès d’elle, laisser les nombreuses voix intérieures
s’exprimer m’a donné un sentiment de soulagement, de libération. J’ai affronté
mes plus grandes peurs et l’éternelle culpabilité qu’on associe très souvent à
l’idée de responsabilité.
Reconnaitre toutes ces voix et par leur nombre voir
que ce sont les multiples expressions de la peur, des entités qui ne sont pas
ce que je suis en essence mais qui ce sont greffées au fil du temps à mon
enveloppe énergétique ou éthérique ou à mon aura.
Cette
situation m’a obligé à revoir mes priorités et à rencontrer des personnes qui
gèrent l’aspect financier, matériel de ma vie. Là encore, gros progrès parce
qu’avant je vivais les situations difficiles dans l’isolement.
C’est clair que
lorsqu’on veut vibrer la paix, l’unité, l'équilibre et l’harmonie, on va faire face aux
croyances adoptées dans l’enfance, celles qui sont fondées sur la peur et le
manque et c’est ainsi qu’on guérit les blessures.
Ces croyances entrainent des
stratégies qui nous éloignent de notre vraie nature parce que le besoin de
plaire, d’être aimé nous transforme. Nous n’agissons plus selon notre ressenti,
notre propre vision mais selon les attentes extérieures. Et le fait de le
savoir ne libère pas automatiquement. C’est en reconnaissant et en offrant à la
source les pensées, les émotions qui nourrissent ces croyances et
conditionnements, qu’on défait peu à peu les programmes invalidants.
C’est
vrai que ça demande de la patience, du courage et une attention accrue à ce
qu’on ressent mais ça vaut vraiment la peine de lâcher ces croyances et
conditionnements.
J’ai
râlé plus d’une fois et accusé mon âme de me faire vivre des situations difficiles,
d’être un peu comme une marionnette et même si ça n’est pas la première fois
que ça m’arrive, ce qui a changé, c’est que je reviens plus vite à la confiance.
Même si j’avance complètement en aveugle bizarrement, c’est plus confortable
que d’essayer de se rassurer auprès de l’extérieur. La sensation de paix vient
dans la communion, le fait de dire à la source tout ce qu’on a sur le cœur.
Même sur le ton de la colère parce que l’expression est alors sincère,
authentique, on ne cherche pas à lui plaire mais à être vrai.
Une
autre chose qui m’a aidé à garder confiance, c’est le fait que j’ai partagé mon
expérience actuelle avec deux voisines mais sans jouer la victime et sans me
mettre en avant. C’est venu dans la conversation, dans un échange en confiance
où chacune partageait ses craintes du moment. Et cela ne constituait qu’une
infime part de la conversation.
Là encore, le fait que j’ose avouer ma
vulnérabilité auprès de mon entourage constitue un réel progrès. Ceci dit, je
n’ai rien dit à ma famille pour éviter de rejouer les mêmes schémas d’enfance.
C’est difficile de sortir des jeux de rôle avec sa famille parce qu’ils ont été
joués si souvent que ça revient vite sur le devant de la scène. Il y a trop de
lien affectif souvent douloureux pour pouvoir dire les choses de façon
détachée.
J’ai
hésité aussi avant de parler de cela ici parce qu’évidemment ça ne colle pas
trop à l’objectif de vouloir accompagner les personnes qui souhaitent vivre ce
processus de libération. Disons que les croyances et conditionnements à ce
sujet sont encore bien ancrés. En effet, comment prétendre accompagner des gens
sur un chemin où j’avance à tâtons. Mais d’un autre côté, comme ce
dépouillement, cette conscientisation et ces libérations se réalisent de façon
cyclique, progressive, comme c’est sans fin ce qui compte le plus c’est d’avoir
suffisamment confiance en soi. Là encore, fixer cet objectif demande
d’actualiser les croyances, de libérer les peurs et sentiments d’illégitimité.
Ce
chemin demande d’apprendre à maintenir la vibration voulue par l’acceptation,
l’accueil, la confidence envers la source et plus je le fais, plus je suis en
confiance avec l’extérieur. Se positionner au centre, c'est favoriser l'équilibre et la libre circulation de l'énergie, c'est apprendre à canaliser les forces cosmotelluriques de façon harmonieuse.
Pouvoir suivre la joie, maintenir la paix en
revenant au centre en toutes circonstances et lâcher la pression à l’idée
d’aider les autres, sont les conditions nécessaires. Il ne s’agit pas d’avoir
des connaissances théoriques même si ça compte aussi mais plutôt d’acquérir la
maturité psycho-émotionnelle qui permet d’avancer en confiance.
Pouvoir
constater la progression sans se dire qu’on tourne en rond ou lâcher ces
pensées c’est grandir en sagesse, augmenter le rayonnement d’amour sans
conditions en soi.
Ces pensées émergent naturellement quand on veut changer en
profondeur parce que nous avons associé le cheminement spirituel à un véritable
parcours du combattant où il faut être parfait alors qu’au contraire cela
demande de l’ouverture et de reconnaitre la vulnérabilité qui habite tout
humain.
Entre ce sentir vulnérable et se croire victime, il y a une grande différence.
Notre mental est rempli de références, d’association d’idées qui sont fausses
pour la plupart. Non seulement elles sont infondées mais en plus ce sont des
pensées relatives aux rôles, des pensées réflexes, conditionnées.
Il y a une
grande force dans la vulnérabilité, c’est celle de l’authenticité et c’est
aussi ce qui nous permet d’être empathie avec les autres. De pouvoir exprimer
notre ressenti sans jouer un rôle de victime.
Reconnaitre ses peurs, ses
faiblesses, c’est s’accueillir, s’aimer sans conditions et c’est accueillir
l’autre de la même façon sans se sentir obligé de sauver qui que ce soit.
C’est
cet amour sans conditions qui restaure l’unité intérieure, qui nourrit la
confiance en l’âme.
Pour
intégrer la paix et la maintenir en soi, il faut lâcher le jugement,
l’accusation, la dualité et pour intégrer la confiance en l’âme, il faut lâcher
toute forme de contrôle.
Évidemment c’est flippant pour le mental mais la
confiance véritable en la vie, en la source est à ce prix. Sans cette confiance,
la joie ne peut pas s’épanouir, se cultiver.
Le mode de fonctionnement du
mental et de l’inconscient par le contrôle ne fait que bloquer l’énergie de
vie, l’énergie de la créativité sans pour autant apporter la sécurité et encore
moins la joie.
Nous sommes toujours guidés et inspirés mais les nombreuses voix
de la peur nous empêchent de le reconnaitre. En ce sens pouvoir revenir à la
paix, à la neutralité favorise une meilleure écoute. Même s’il ne s’agit pas
nécessairement d’entendre une voix mais plutôt de sentir une présence
bienveillante à l’intérieur. La sensation que tout est bien malgré les
apparences ou les circonstances.
Je
viens de piocher cette clef sur le site de Monique Mathieu qui me rappelle de respecter le besoin du moment,
celui du corps physique, du repos ! Là encore, la résonance en synchronicité m'aide à garder confiance.
Le respect n'est pas lié à la forme, la priorité, c'est de pouvoir se maintenir dans la paix et l'unité intérieures. C'est une notion difficile à admettre pour le mental, mais c'est une réalité que je constate de plus en plus. Et c'est par ce genre d'expérience que cela se vérifie.
Clef
991
"Soyez
à l'écoute et respectez-vous ! Quoi que vous puissiez faire, même si
parfois vous trébuchez, même si parfois vous avez l'impression de ne pas
avancer, vous pouvez être certains vous progressez".
J’avais
prévu d’aller à la poste pour parler avec un conseiller financier comme pour
dire j’assume ma personnalité humaine mais j’ai tellement morflé à lutter
contre le problème que je suis lessivée. Je me suis encore fait mal aux reins
et ça me maintient à la maison au lieu de bouger. Patience, patience...
Clef
17
"Nous
vous demandons avec beaucoup d’Amour d’être de plus en plus positifs. Vous
pouvez parler de certaines choses, ce n’est pas être négatif que de parler
d’une certaine réalité, mais n’ayez aucun émotionnel négatif ou aucune peur en
évoquant telle ou telle chose ! Regardez tout ce qui se passe autour de
vous avec détachement, comme si cela ne vous concernait pas, et ainsi cela ne
vous concernera pas réellement".
Celle
là résonne parfaitement avec ce que je me dis, soit je continue de vouloir
assumer façon humain soit je lâche complètement prise. Plus je vais vouloir
arranger les choses et plus je vais donner de l’énergie au problème. Alors
comme je ne contrôle rien, comme c’est toi qui fais tout la source, je vais me reposer.
J’ai la sensation que des nettoyages se
font en profondeur, comme si cela ne concernait pas ma vie d’aujourd’hui, comme
si un travail énergétique se réalisait dans d’autres sphères, relativement à
d’autres incarnations alors je laisse faire. Et je cultive la joie.
Être plus positif demande de voir les aspects négatifs sans s'y attacher, sans les nier, sans les rejeter et avec le recul on comprend que ce sont des formes d'expression de la peur, des projections mentales et des énergies qui demandent à être harmonisées. Plus on s'en détache et moins elles ont d'impact sur notre vision, notre état d'être.
Clef
1142
"Les
jours et les mois qui viennent verront beaucoup de transformations chez les
êtres humains, mais ces transformations pourront générer beaucoup de
difficultés existentielles et beaucoup de souffrances, en raison d'un décalage
entre la vie dans la matière et la vie dans la vibration. Donc, pour pouvoir
intégrer tout cela et le vivre sereinement, il faut que vous soyez le plus
possible centré en vous-même, et il ne faut pas vous éparpiller !"
Déjà
le message des kangourous en parlait et c’est aussi ce que je ressens qu’il
faut maintenant apprendre à lâcher complètement le contrôle. Pas l’inconscience
mais l’insouciance, reconnaitre que c’est l’âme qui dirige et la laisser faire,
juste écouter le besoin du moment ; faim, soif, repos, activité. Cultiver la paix, la joie, la confiance...
8/01
Le
plus difficile quand on fait face aux peurs ancestrales, c’est de garder la
foi, la confiance parce que les mouvement internes sont intenses mais on en
ressort plus fort, plus léger et plus conscient de ce que nous sommes en
vérité, de ce que l’on veut.
Changer en profondeur en revenant au désir de paix
et d’unité au lieu de vouloir changer la forme, le décor, les circonstances,
voilà ce que l’expérience de cette semaine m’a montré une fois de plus. J’espère
tout de même que la semaine à venir sera plus sereine mais là encore, tout
dépend de la façon dont on observe les choses.
Et c’est seulement petit à petit
qu’on change, en ayant une attitude moins réactive, en étant plus détaché.
Apprendre à surfer sur la vague en se laissant guider par la joie nous prépare
à être capables de nous adapter aux changements extérieurs.
C’est clair que la
période est assez délicate parce que l’extérieur est l’expression de ce qui se
passe à l’intérieur. C’est pour cette raison qu’apprendre à canaliser l’énergie
de la source, à la laisser rayonner sans résistance, sans lutter contre
soi-même et contre ce qui advient, est primordial.
On sent alors que le
véritable confort n’est pas matériel mais qu’il est relatif à la paix du cœur.
Et lorsqu’on maintient cette vibration en soi, l’extérieur s’y conforme. Les envies, les pulsions changent, le besoin de compenser diminue. Par exemple, l'envie de chocolat n'est plus aussi forte et en cela, en ces petits détails apparemment insignifiants, je reconnais les transformations profondes qui se réalisent au niveau de l'inconscient.
Je me détache aussi du geste compulsif "médicaments" qui n'apparait plus comme La solution première. Là encore, le changement est infime mais cela se réalise de façon naturelle et spontanée.
Je me détache aussi du geste compulsif "médicaments" qui n'apparait plus comme La solution première. Là encore, le changement est infime mais cela se réalise de façon naturelle et spontanée.
Avec
du recul, je constate que je suis plus ouverte aux autres, plus ancrée dans la
réalité, que je lâche aussi le besoin d’écrire, la dépendance à l'ordinateur. La méfiance envers l’autre
diminue considérablement à mesure que je peux maintenir la paix et l’unité
intérieures.
Cette méfiance instinctive est aussi à considérer avec détachement
afin que l’amour puisse rayonner librement. Agir par amour et non par peur,
dans la confiance et non par la lutte, les moteurs que sont la peur et la
colère, c’est passer de l’inconscience à la conscience unifiée ou à l’amour
sans conditions.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos: Gilles