La
vie est surprenante quand on lui fait confiance et quand on se laisse guider
par la joie, le désir spontané. Je reçois, si on peu dire, quelques
enseignements essentiels en ce moment au sujet des énergies, de la façon de
canaliser celle qui est le moteur et le carburant de la vie, la joie ou le
désir puisque les deux sont intimement liés.
Ils se stimulent et se nourrissent
mutuellement donnant un sens particulier à la vie.
J’ai toujours senti
intuitivement que la vraie vie n’est autre que la joie, l’enthousiasme à agir,
à communiquer, à partager, à échanger. Malgré le passé douloureux de l’enfance
traumatisée, cette connaissance continuait de briller au fond de moi. Ce qu’on
appelle aussi le désir d’être, de s’épanouir ou de briller (rayonner/vibrer) la joie.
Il est clair que ce
genre de vécu peut terrasser un être mais dans les quelques souvenirs qu’il me
reste de cette période, même si je vivais ma souffrance dans l’isolement, je n’ai
jamais éprouvé de sentiment de solitude. Je vivais dans mon monde et je peux
remercier le mental d’avoir construit une carapace protectrice, une sorte de
bulle qui m’a préservée malgré tout.
C’était comme si je savais qu’un jour où l’autre
je pourrais vivre vraiment, selon mes propres aspirations, ma propre vision et
mon intuition. Un jour je serais libre ! Cette certitude m’a permise de traverser
des périodes sombres et même si c’est grâce à la drogue que je n’ai pas sombré
dans le désespoir, même si je savais que c’est une dépendance mon intuition me
disait que je serai libre.
Puis en appliquant les connaissances au sujet des
énergies, de la prévalence de la vibration qui détermine la qualité de vie et
la forme dans la matière, j’ai mieux compris ce qu’est vraiment la liberté. Ce
jour de liberté, c’est maintenant !
La liberté, c’est de pouvoir être en
paix alors que tout autour de soi est chaotique, alors que nous sommes traversé par la peur et le doute. C’est choisir son intuition
plutôt que la peur, c’est accepter de lâcher les croyances, c’est pouvoir se
détacher des jeux de rôles, c’est savoir que l’unité est la nature de l’âme, de
la source.
Et c’est surtout suivre la joie, cette magnifique forme de guidance
qui nous guide au-delà des conditionnements, des croyances, des habitudes.
Le
début d’année a été éprouvant mais aussi très instructif et par-dessus tout,
cela m’a permis d’intégrer l’insouciance, la légèreté. J’ai pu voir et sentir à
quel point la vibration qu’on rayonne est déterminante et que c’est là notre pouvoir.
Même si c’est inconfortable parce qu’on va vers l’inconnu, en gardant la foi,
la confiance et le contact avec l’âme ou en restant focalisé sur le désir de
paix et d’unité, on fait un saut quantique en se détachant des drames, des
croyances et des conditionnements.
L’image
des joueurs de rugby je crois qui font une danse appelée haka, l’idée que
cette position est une façon d’ouvrir son chakra racine afin de recevoir l’énergie
de la terre, est venue comme une évidence.
Des images et des synchronicités m’apprennent
à canaliser et à mieux comprendre la nature de l’énergie, sont mouvement. D’ailleurs,
les douleurs aux reins apparaissent comme le signe que l’énergie de vie, du
désir peine à circuler.
Ce blocage a été l’occasion de lâcher des peurs
ancestrales, celles qui sont liées au manque, ces peurs qui enclenchent les
systèmes de survie par défaut.
Pouvoir prendre du recul sur ce qui arrive est
un formidable moyen de se détacher des pensées émotions refoulées, de pouvoir
les laisser enfin s’extérioriser.
Après le cafouillage avec la caf, je vivais
un jour dans la confiance, la joie et le lendemain dans la tristesse mais comme
je ne me suis pas accrochée à ces mouvements en dents de scie, il semble que la
stabilité soit revenue.
Plus on lâche prise sur les pensées de peurs, de
tristesse, sans pour autant bloquer l’émotion associée et plus la neutralité,
la paix s’installent en profondeur.
J’ai eu la sensation d’un nettoyage
intérieur en profondeur et quelques images me l’ont confirmé.
Il semble que les
blessures d’enfance ne soit plus actives du moins je peux parler avec mon père
sans ressentir d’émotions et surtout sans me laisser prendre au piège des jeux
de rôle. Je vois sa détresse, son besoin de reconnaissance sans y réagir, sans
nourrir ses besoins et sans le rejeter non plus.
C’est clair que le fait d’apprendre
à lâcher prise, à laisser les émotions refoulées s’exprimer permet de sentir à
quel point c’est difficile parfois d’être un humain. Le processus de libération
par l’acceptation et l’accueil de ce qui est l’expression de la peur, toutes
ces voix de détresse relatives à la condition humaine, permet de cultiver l’amour
sans conditions, d’en comprendre le sens, l’essence.
L’amour vrai, c’est le non
jugement, la compassion, l’ouverture d’esprit et de cœur. Étrangement, c’est la
neutralité, le fait de ne pas réagir.
On a cru que plus la passion était
intense et plus cela démontrait la puissance de l’amour mais en fait, l’amour
vrai est un mélange de paix, de confiance pourtant aveugle mais profonde et un
sentiment de sécurité. La certitude que tout est parfait malgré les apparences et
même les sensations. On confond souvent l’émotion forte avec l’amour mais si la
sensation est intense cela veut dire que beaucoup de peur sont présentes et
refoulées.
Penser
en termes de vibration libère des conditionnements et des croyances. Et quand
on peut se maintenir sur les fréquences de paix, de confiance, de gratitude qui
découlent de l’unité intérieure, la vision change. La forme aussi se conforme à
la vibration majeure qu’on rayonne.
On comprend que tout dépend de ce qu’on
vibre et on simplifie les choses. L’affirmation « heureux les simples d’esprit »
prend un nouveau sens.
Lorsqu’on se sent bousculé, si on peut revenir au désir
de paix et d’unité, les énergies s’harmonisent et s’équilibrent d’elles-mêmes.
Et plus on en fait l’expérience, plus cela devient facile de lâcher prise.
Je
me suis un peu irritée à répéter sans arrêt au plus fort du malaise :
"merci d’équilibrer et d’harmoniser l’énergie en moi, de purifier l’espace
énergétique autour et en moi" mais là aussi, en lâchant la colère, en osant
exprimer tout ce que j’avais sur le cœur, j’ai pu sentir un apaisement. Ce
genre de paix ou de sentiment de sécurité dans la tourmente qui n’a rien à voir
avec ce qu’on ressent lorsqu’on a pris une assurance vie ou lorsqu’on a posé
des serrures solides à ses portes.
Le
vrai sentiment de sécurité vient dans la communion intérieure, dans ce désir de
rester uni intérieurement alors que tout semble s’écrouler autour de soi.
Plusieurs
fois l’idée que l’âme n’est autre que la vibration d’unité ou l’union des
corps, l’amour sans conditions pour tout ce que nous sommes, est venue comme
une évidence.
Cet état intérieur de paix et d’unité nous place dans les
fréquences de la source et le désir de vibrer sur ces fréquences suffit. Dans cette unité intérieure on se sent proche des sphères des êtres de lumières ou de notre famille cosmique.
Une
autre idée vient aussi comme une vérité ; le corps physique est un sujet,
une conscience autonome reliée à la source. On a tendance à considérer le corps
comme un objet et à le traiter en conséquence mais en fait il est vraiment un
partenaire de vie.
Un partenaire qui a sa propre personnalité si on peut dire,
ses propres désirs, son propre chemin de vie.
Apprendre à l’aimer sans
conditions, à communiquer avec lui, est une façon de lui témoigner qu’on sait qu’il
est une conscience alliée, un partenaire fidèle et très spécial. Apprendre à le
connaitre de l’intérieur et à comprendre son langage change aussi la vision de
soi et bien entendu la vibration majeure qu’on rayonne.
Il ne s’agit pas de se
focaliser sur le ressenti mais d’observer et d’ouvrir le dialogue, de lui
confier nos craintes à son sujet, nos interrogations, nos aspirations. Le traiter
en sujet et apprendre à le respecter en agissant avec douceur, en étant attentif
aux signes, à ses besoins, c’est une façon de vibrer l’amour.
On
a tendance à croire que le respect du corps c’est lui donner le meilleur, le
nourrir d’aliments sains, le nettoyer régulièrement, faire de l’exercice…mais
le plus grand respect, c’est déjà la vibration qu’on lui fait porter, vivre. Et selon cette vibration, le reste suit naturellement.
J’ai
senti à quel point le fait de projeter la peur, de me faire des films avait
affecté son état et m’avait vidé énergétiquement. Puis une fois que je suis
revenue à la paix, la confiance, j’ai pu entendre ses besoins du moment et
changer quelques petites choses très simples qui en plus ne m’ont demandé aucun
effort.
Le désir de guérir ou d’être en pleine forme est souvent dicté par la
peur, le besoin d’être aimé. Mais aimer, c’est s’ouvrir à l’autre, à ce qu’il
est en vérité sans vouloir le changer. C’est reconnaitre ce qu’il est, accepter
ce qu’il manifeste.
Nous avons une vision de la maladie et des symptômes très
limitée même si de nombreux progrès ont été faits à ce sujet.
On cherche à
guérir en pensant que la maladie, les symptômes sont des signes de déséquilibre,
de dysharmonie mais c’est beaucoup plus complexe que cela.
Déjà, tous les
symptômes ne sont pas des signes de faiblesse ou de déséquilibre, c’est souvent
le contraire, c’est la conséquence d’un ajustement vibratoire, de libérations
émotionnelles.
Nous considérons les choses à l’envers, nous pensons que la
forme, la matière est non seulement notre identité mais que tout commence en
elle ou qu’elle est la base de notre identité mais elle est une infime part de
ce que nous sommes.
Nous sommes d’abord et éternellement un être de lumière, de
vibrations et de par la nature de l’énergie en perpétuel mouvement, nous
évoluons continuellement.
L’épisode sur terre est un parcours qui dure une
seconde au regard de cette perpétuelle évolution.
Il dure peu de temps mais c’est
aussi un épisode important dans le cycle évolutif.
Il nous permet d’incarner la
vibration de la source dans la chair, de pouvoir agir dans la matière, de
pouvoir manifester l’amour et la lumière dans ce processus créatif terrestre.
Il nous permet de pouvoir cocréer, de manifester les aspirations de notre âme,
d’amener la lumière de la conscience dans les ténèbres et ainsi de pouvoir
contribuer à l’élévation de la conscience collective.
Nous pouvons jouer avec
la matière, contempler l’œuvre de la création à travers nos choix, selon nos
désirs, sentir l’énergie et la diriger par notre désir de rayonner ou d’être le
canal de notre âme, de ses fréquences.
Quand
je dis que nous fonctionnons à l’envers, c’est parce que lorsqu’on veut
changer, on agit dans la matière, on change nos gestes par la force de
persuasion, la contrainte, l’effort, la résistance aux pulsions.
Non seulement
cela entraine des frustrations parce qu’on
lutte contre des aspects de soi mais en plus on vibre sur les fréquences
de la division, de la peur de l’échec et on culpabilise. On se déprécie de plus
en plus et on se décourage.
En changeant en conscience la vibration, les désirs
évoluent, la conscience est plus ouverte, on capte mieux les besoins du corps,
ses envies du moment et on peut ainsi lâcher la peur et la culpabilité qui vont
nécessairement se manifester.
Je constate que l’envie de manger le matin se
manifeste de plus en plus. Je n’ai jamais déjeuné sans me sentir mal lorsque j’étais
enfant. J’allais à l’école avec la nausée qui trouvait autant son origine dans
le trauma de l’inceste que par le caractère indigeste du lait.
A l’âge adulte,
je n’ai pas fait attention à la faim que je masquais avec le café, le tabac et
les drogues. Maintenant, c’est avec les médicaments au lieu des drogues mais je
continue de nier cette faim.
Je me contente d’observer cela sans juger sachant
que c’est une façon de nourrir les pulsions de mort plutôt que celles de la
vie. Et le fait d’en prendre conscience, de ne pas rejeter ces aspects
intérieurs suicidaires, de continuer de focaliser mon attention sur le désir de
paix, peu à peu, la pulsion de vie devient plus forte.
Cela se manifeste par
des envies de manger le matin.
La vision change peu à peu et le fait de suivre
l’élan enthousiaste, c’est une façon d’intégrer plus de joie et de cultiver ses
vibrations à l’intérieur.
Ma relation aux autres change en conséquence.
Cette
année, j’ai reçu beaucoup de dons, de cadeaux mais la joie immédiate a été
suivie d’une profonde tristesse que je n’ai pas cherché à nier. Je ne l’ai pas
nourrie non plus, j’ai laissé la source harmoniser ces énergies sans chercher à
comprendre le sens de cela.
Même si je sais plus ou moins pourquoi j’ai du mal
à recevoir, je suis restée focalisée sur le désir de paix et d’unité et suis
restée à l’écoute.
Prendre du recul sur ce qui est permet de voir à la fois que
chaque chose a du positif et du négatif mais qu’en allant au-delà, on entre
dans un espace de joie constante.
Une joie subtile, celle qui émane de l’unité
et du sentiment de sécurité.
Elle n’a rien d’extravagant mais elle est
constante. Elle se rapproche du sentiment de confiance et donne envie de créer,
d’agir.
Je recommence à jouer de l’accordéon et même si c’est seulement
quelques minutes par jour, c’est l’expression de cette énergie du désir qui
circule plus librement et abondamment à l’intérieur.
Je sens que cette année c’est
celle de l’intégration de la joie véritable, celle qui vient de la confiance,
de l’insouciance, celle qui est l’expression de l’enfant guérit en soi. L’enfant
en soi qui exprime la joie de vivre sans éclat mais avec une confiance totale
en la vie, celle qui permet d’accomplir ses rêves. D’oser être soi-même sans
chercher à convaincre ou à plaire mais dans cet esprit d’unité et de paix
intérieures.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées