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01 Il semble qu’une renaissance amène une transformation physique puisque tout
dépend de la vibration qu’on rayonne et la forme s’y conforme. En ce moment,
j’ai la sensation de muer carrément, comme si je quittais mon ancien moi, mon
ancienne peau pour revêtir ma véritable identité. Celle qui correspond à
l’ensemble des corps reconnus comme un tout harmonieux. Par moments, j’ai
l’impression que je vis une sorte de croissance et à d’autres, j’ai
l’impression d’avoir 80 balais tellement je craque de partout. Mais je vois en cela l'effet de la dualité, de l'ajustement qui s'opère à l'intérieur.
Les douleurs se
baladent et ça m’aide à ne pas focaliser mon attention sur un endroit du corps
en particulier ni à chercher pourquoi j’ai mal.
Je fais simplement attention à
avoir des gestes plus doux, plus lents et plus réfléchis. Lorsque je reviens
dans la confiance, la foi, lorsque je lâche toute forme de dramatisation, la
sensation de grandir, de m’expanser apparait comme une évidence.
Malgré tout,
je ne projette rien, je me contente d’observer et d’ailleurs c’est ce qui
permet d’intégrer la patience et la confiance. C’est vrai que cette transition
est exceptionnelle et c’est un gigantesque projet que nous sommes en train de
vivre. Une véritable mutation de l’humain/animal ou primaire en une conscience
qui reconnait qu’elle est un tout cohérent composé autant de chair que d’esprit
et par-dessus tout qu’il n’y a pas de séparation ni à l’intérieur ni avec tous
les règnes.
Tout est interconnecté, s’interpénètre et s’équilibre à mesure
qu’on lâche prise sur les anciens modes de pensée et d’être. Tout est parfaitement
coordonné, orchestré et nous en devenons le témoin émerveillé dans cette
observation détachée.
Entre y croire et le ressentir, en faire l’expérience ou
le constater dans la chair, il y a tout un monde. Mais comme c’est une vision
intime et une « sensation » intérieure, c’est impossible à décrire.
On ne peut pas le décrire ou partager cette expérience tout comme on ne peut
faire comprendre à quelqu’un ce qu’est la joie. Même en disposant d’un
vocabulaire précis et riche, rien ne remplace l’expérience.
C’est l’intérêt
principal de l’incarnation, sa raison d’être et c’est aussi ce qui permet de
savoir de l’intérieur, sans aucun doute, de tout son être, ce que c’est que
d’incarner la vibration de la source, l’unité, la paix, l’harmonie et la joie.
On
avance en aveugle lorsqu’on passe d’un état d’inconscience à celui de la
conscience élargie ou plus éclairée parce qu’on lâche les anciennes
références et l’habitude de se rassurer par le raisonnement mental.
Toutes les
stratégies du mental visent à éloigner la peur, la souffrance et la mort mais
elles créent un état de stress permanent. Elles sont fondées en plus sur des
croyances qui sont fausses. Le point de vue du mental est très fermé et limité,
il ne voit pas plus loin que le bout de son nez, il voit le monde selon l’idée
de séparation.
Pourtant on peut constater que tout en nous est interconnecté,
interdépendant et qu’il n’y a de séparation qu’au niveau du corps physique et
surtout de l’ego. Enfin de la personnalité qui se croit seule, isolée, en danger.
Même notre corps physique est sans cesse dans l’harmonie et connecté à la
source, alimenté, nourri et guidé par elle.
C’est
toute notre conception de ce que nous sommes qui est à revoir de fond en
comble. Et cette expression est tout à fait appropriée parce qu’il s’agit de
sonder les profondeurs, d’observer les différents mécanismes de survie, les
stratégies du mental, les réactions primaires commandées par la peur et
l’instinct de survie.
Ce contrôle permanent du mental est vain et de plus il
nous limite au niveau énergétique. A l’image de la façon dont nous utilisons
seulement 10% de notre cerveau, les stratégies, croyances et conditionnements
du mental limitent considérablement notre potentiel énergétique.
Être l’observateur des pensées, des émotions et lâcher les références nous permet
d’utiliser notre néocortex. On parle de développer le potentiel de notre
cerveau par la présence, d’élargir notre conscience en allant au-delà des
conditionnements et de la dualité ou de l’idée de séparation.
Cela donne la
sensation de pénétrer le vide parce que sans références, c’est dans l’instant
que tout se réalise, au fur et à mesure. C’est ensuite, lorsqu’on a lâché le
drame, les pensées automatiques, qu’on constate dans la réalité physique, les
nombreuses améliorations à plusieurs niveaux.
La paix ancrée, la communion ou
communication consciente avec l’âme, c’est l’énergie de vie, de désir, de
créativité, de joie qui s’installe peu à peu. Et en toute logique cela demande
de faire de la place, de libérer des peurs enfin le réflexe de s’y identifier.
Lorsqu’une
peur est observée et relâchée, une sensation de chaleur, comme des bouffées
semble témoigner d’une meilleure intégration de l’énergie de vie. C’est aussi
cela qui me conforte dans l’idée que je vis une profonde mutation.
Puis
l’envie d’agir dans la matière, de passer à l’action se manifeste aussi.
La
tendance à agir par peur en se collant la pression diminue aussi parce que
l’attention aux pensées qui nourrissent ces vieux schémas de fonctionnement et
surtout le fait de ne pas s’y attacher, ramène au calme mental.
On prend la
bonne habitude d’agir par goût, par envie plutôt que par la contrainte,
l’obligation ou la peur.
Et ça change tout parce que la vibration qui porte le
geste n’est plus du tout la même.
C’est en prenant l’habitude d’observer les
pensées et de lâcher celles qui se réfèrent au passé, qu’on est mieux à même à
la fois de reconnaitre nos vrais besoins et de les nourrir.
Des
petits changements opérés en conscience, par choix délibéré amènent des
résultats surprenant et c’est aussi le fait d’être davantage à l’écoute du
corps physique que cela peut se réaliser avec aisance et en toute logique.
Là
encore l’idée que la vibration détermine la forme est encore validée. C’est de
cette façon que j’intègre ce nouveau paradigme, sans forcer juste en étant plus
présente, attentive.
Le chat m’aide à oser dire ce que je veux, à délimiter mon
espace vital.
J’apprends à me faire respecter tout en lâchant le besoin d’être
aimée ou d’agir de façon à l’être.
Même si ça n’est "qu’un chat", la façon dont
je me comporte avec lui, comment je ne cède plus aussi facilement à ses
caprices ou son besoin de dominer, est une sorte d’exercice valable pour toutes
relations.
Là encore, c’est en revenant au centre, à ce que je veux et en osant
le dire que je change peu à peu ma façon d’être. Avant si je lui disais non, je
me sentais coupable, je faisais tout pour le satisfaire quitte à me priver.
Maintenant, je reviens d’abord au calme intérieur et j’agis depuis cet état
d’être. En me rappelant que l’extérieur me renvoie à l’intérieur, que les
situations, les circonstances et ma façon d’y réagir, j’utilise l’effet miroir
pour relâcher les tensions dues aux pensées de peur ou de culpabilité.
Tout
devient une occasion de revenir à la paix. Même les séries télévisées que je
regardais dans ma jeunesse sont des outils de libérations, des moyens
d’observer et de laisser les émotions s’exprimer. Quand j’ai des réactions
qu’avant je qualifiais de sensiblerie, je ne les rejette pas. Les séries
télévisées sont élaborées à partir de connaissances scientifiques afin de
capter l’attention du spectateur. Celles des années soixante comme « ma
sorcière bien aimée » sont des spots publicitaires qui vendent un style de
vie, ou le fameux rêve américain. On y voit comment l’émancipation de la femme
passe par le confort matériel fourni par l’homme. Toutes sortes de clichés qui
peignent le formatage selon les genres et comment la femme qui veut s’affirmer
est considérée comme une sorcière. C’est intéressant de revoir ces feuilletons
maintenant sans être scandalisée par ces manipulations. D'autant plus que la force de la femme sorcière se réfère à l'intuition.
Quand
on prend du recul sur la société et ces jeux de rôles, on voit que c’est un
formidable contexte d’apprentissage. Tant qu’on s’identifie à la victime au
bourreau ou au sauveur, on réagit de façon stéréotypée, conditionnée.
Reconnaitre les pensées qui nourrissent ses rôles et s’en détacher amène à
élargir sa conscience.
Une phrase, un concept, une idée qui fait écho en soi
est à la fois révélateur de la guidance intérieure par effet de résonance et en
même temps l’occasion de lâcher prise sur les réactions automatiques.
C’est une
pratique qui permet de se libérer des conditionnements et d’intégrer davantage
l’énergie de l’âme, la vibration de la source et l’énergie du désir.
Réaliser
que nous sommes un tout, que la conscience habite chacune des cellules, que la
reliance ou l’amour est communication, échange, échange d’information et savoir
ce qu’on veut communiquer aux cellules, à nos corps par la vibration qu’on veut
porter, c’est intégrer, rayonner l’amour et la lumière. Là encore l’amour en
tant qu’essence unificatrice et la lumière en tant que conscience. Plus on
lâche les anciennes références et plus les croyances apparaissent comme des
informations limitées fondées sur l’ignorance, la peur et le moyen d’y
répondre.
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01
Hier
soir alors que je parlais à mon âme, l’idée que je suis née seulement 25 ans
après la fin de la guerre m’est apparue comme une des raisons de la difficulté
d’être incarnée en cette dimension.
En effet, l’environnement dans lequel nous naissons
impacte grandement notre état d’être parce qu’au niveau de l’énergie, il n’y a
pas de séparation et comme un nourrisson est une véritable éponge émotionnelle,
il reçoit de plein fouet toutes ces fréquences de lutte, de division, de désir
de vengeance…
Un contexte qui oblige l’individu à se protéger de l’extérieur à
se construire des carapaces, à s’endurcir. Même si la paix règne en Europe
depuis cette dernière guerre qui a été si destructrice, le besoin de dominer c’est
reporté dans l’esprit de compétition, le besoin de gagner, de s’enrichir
matériellement afin de se préserver du manque.
Entre les croyances basées sur
la peur de l’autre et celles fondées sur la peur du manque il n’est pas
étonnant qu’il y ait encore autant de souffrances, de misère et de conflits.
Malgré tout, nous ne sommes
pas condamnés à sombrer dans ces vibrations, nous ne sommes pas impuissants et
chaque fois que nous choisissons la paix, le pardon, l’unité et l’harmonie, nous
nous libérons des croyances et conditionnements.
Cela peut sembler laborieux
voire impossible mais nous avons les moyens de réaliser ce changement de
fréquences, de dimensions. Parce qu’il s’agit bien de s’élever au-delà des
vibrations de la lutte, de la division et de la résistance. Il s’agit de s’abandonner
en confiance à la conscience unifiée de notre être véritable.
D’autres images
sont venues dans la confidence avec la source. Celles de l’intégration
progressive de l’énergie de vie, de la lumière et l’ouverture du cœur, son
expansion qui provoque simultanément l’ouverture de conscience. Comme si chaque
fois qu’une peur est lâchée, le chakra racine intègre davantage d’énergie de la
source puis simultanément, le fait de choisir l’amour ou la paix, nous ouvre
sur les mondes invisibles dont les dimensions correspondent au chakra du
troisième œil.
L’intuition et la conviction que nous sommes des êtres de
lumière, des consciences incarnées et vibratoires venues rayonner les
fréquences de la source a été activée par la lecture de messages canalisés. Une
ouverture sur la dimension éthérique s’est réalisée depuis 2012 et nous vivons
actuellement les principes et connaissances qu’ils nous ont transmises.
A
mesure que nous devenons responsables de nos mondes intérieurs en collaboration
avec notre âme qui s’occupe d’harmoniser les énergies, de maintenir la paix et
l’unité, la présence des guides se fait plus rare ou discrète.
C’est comme l’enfant
qui apprend à marcher, au début il tient la main de ses parents et peu à peu,
il apprend à s’en passer, à les lâcher.
Quand on parle de la nuit noire de l’âme,
en fait, on décrit ce passage de l’inconscience à la conscience qui choisit, de
l’irresponsabilité à la responsabilité, de l’abandon d’une autorité extérieure
à la communion intérieure.
Au passage nous lâchons les croyances qui pour la plupart
sont plus proches de la superstition que de la réalité.
Plus on s’ancre, plus
on s’appuie sur la force de l’unité intérieure et moins on a besoin de croire
ou de se référer aux croyances passées. Elles apparaissent comme des semis réalités
ou des réalités provisoires, des sortes de paliers menant à la connaissance
intime de soi qui permet l’autonomie intérieure.
Cette
autonomie commence dans la communion sincère avec la source en soi, la
confidence et l’abandon en confiance à cet amour lumière, à l’âme qui nous
guide en permanence.
Puis dans ce désir d’aimer sans conditions tout ce que
nous sommes, vient l’autonomie affective qui nous libère des jeux de rôles
visant à obtenir la reconnaissance extérieure.
La nuit noire de l’âme, c’est l’abandon
des croyances, la connaissance sans références de ce qu’est l’âme. L’âme qui
est cet ensemble de corps, l’unité entre tout ce que nous sommes, la
reconnaissance de cette unité, le fait de prendre conscience ou d’être
conscient qu’il n’y a pas de séparation ni de fin.
Cette connaissance se
perçoit dans le silence du mental et c’est peut-être pour ça qu’on parle de
nuit noire. C’est à mon avis une vision duelle de la réalité parce que la nuit
est aussi importante et bénéfique que le jour. C’est un moment de régénération,
de libération, d’ajustement, de communion et d’abandon.
Je
suis épatée de voir comment je suis plus active et plus apte à nourrir mes
besoins. Et comment les habitudes pourtant bien ancrées changent à mesure que
je suis la guidance intérieure, l’élan enthousiaste. C’est si on peut dire ma
seule référence actuelle.
Cultiver la confiance et la joie en suivant les
désirs, les envies du moment. Sans opposer de résistance et sans se forcer à
être quoi que soit d’autre que l’expression du désir.
D’ailleurs à ce stade, il
n’y a pas de mots pour décrire ce qui est vécu ou ressenti. Sinon la confiance
sans attentes et pourtant pleine d’espérance. Une espérance qui se limite au
fait de vibrer sur les fréquences de la source, de l’unité, de la paix et de la
joie, dans l’instant.
Reconnaitre et lâcher la peur, la culpabilité, la colère…toutes
ces fréquences qui nous maintiennent au ras des pâquerettes lorsqu’on les
retient soit en s'y identifiant soir en y résistant. Non seulement elles abaissent notre fréquence vibratoire et nous
enferment dans les jeux de rôles mais en plus elles nous enferment dans les
égrégores correspondants.
Ces égrégores ne sont pas plus mauvais que les
émotions dites négatives.
Ils sont à la fois l’expression de la puissance de
projection du mental/émotionnel, les témoins de notre potentiel vibratoire mais aussi le
contexte qui nous permet de mieux comprendre notre vraie nature, notre essence,
nos origines, la complexité de notre être.
Ils offrent une vision de nos mondes
intérieurs et sont aussi des guides, qu’ils soient dits sombres ou lumineux. Le
fait qu’ils soient attrayants pour les personnes en cheminement spirituel est l’expression
du besoin de fantastique mais aussi le manque d’ancrage, la difficulté à
accepter l’incarnation, la matière, la chair.
Le point de vue neutre qu’offre
le positionnement dans le centre cœur change radicalement la vision et la
compréhension de nous même et de notre environnement. Ce constat est aussi
révélateur de notre pouvoir qu’il permet d’élargir la conscience. Et c'est alors le point de vue qui unifie autant le chakra de la couronne que celui de la racine. Ou dit autrement, le fait de s'ancrer dans la réalité de la terre tout en étant conscient d'être une extension de la source offre une vision élargie et complète de ce que nous sommes. Élargie et infinie ou qui n'a pas de fin, de limite. On est à la fois ancré dans la réalité de la terre et dans celle du cosmos sans éprouver d'attraction pour l'une d'elle plus que pour l'autre.
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« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées