lundi 18 décembre 2017

« Changer son regard sur la douleur »





17 12 Alors que j’écoutais une partie d’un des livres audio d’Esther et Jerry Hycks qui canalisent Abraham enseignant la loi de création délibérée, j’ai été frappée par une chose qui semble évidente. 
J’écoute de la musique en faisant en sorte que les titres se suivent de façon aléatoire et c’est généralement en rapport avec mes pensées du moment, c’est un peu le reflet de mon état d’esprit ou de ce qui est dans l’inconscient. 

Enfin de moins en moins le reflet de mon inconscient puisque dans l’ouverture et la transparence, plus grand-chose ne reste dans l’ombre. 
Comme les cachets ont tendance à anesthésier les émotions, le ressenti, en utilisant l’effet miroir, je peux réajuster mes pensées, mon taux vibratoire. 

Déjà, le fait d’être plus présent et conscient des pensées qu’on nourrit est un bon moyen de se maintenir dans des fréquences élevées ou pour le moins harmonieuses parce qu’on ne se laisse plus séduire par les pensées de victime, de bourreau, on ne s’identifie plus aux pensées de jugement, d’accusation, de culpabilité, de peur. C’est déjà une présence dans le détachement qui permet de cultiver la paix, la joie et le bien-être.

Abraham parle de la loi de création délibérée, du processus qui bien souvent est annulé par des pensées inconscientes ou conscientes contraires à l’intention première. 
Il est clair que ce processus demande de maintenir l’intention souhaitée et de lui donner de l’énergie, de l’intensité. 
Si on veut créer la paix en soi, cela demande de reconnaitre et de lâcher toutes pensées qui nourrissent le conflit, la peur, la division. C’est au sujet de l’intensité nécessaire que je me suis dit que la douleur nous amène précisément à revenir à l’intention première avec force, à revenir au présent.

Hier, je me suis fait mal aux reins, à l’épaule droite, en soulevant la bouteille de gaz. Il faut dire que je l’ai fait tôt le matin alors que mes muscles n’étaient pas encore échauffés. J’ai dû ensuite rentrer un stère de bois à l’abri en faisant attention à ne pas aggraver l’état de mes muscles qui semblent froissés au niveau des reins et du dos. 
Je me suis rapidement mis autour des reins le bandeau de laine prévu à cet effet afin de maintenir cette zone à l’abri du froid et de favoriser la détente, la guérison. 

J’ai offert à la source les pensées négatives que cette situation suscitait et ainsi je me suis maintenue dans la paix et la confiance. Je constate que je réagis beaucoup moins de façon explosive lorsque ce genre de chose arrive, je ne suis plus autant dans l’excès ni dans la position de victime. Je ne nourris plus la culpabilité, la colère envers moi-même de ne pas avoir pu prévenir cet accident. J’accepte plus facilement ce qui arrive sans en rajouter par des reproches, des critiques, que ce soit envers l’âme ou envers mon manque d’attention. Et cela minimise la douleur qui ne devient pas une souffrance mais plutôt une occasion de s'ouvrir, de recevoir et de maintenir son intention sur les fréquences voulues. La souffrance vient de tout ce qu'on ajoute à la douleur, comme pensées négatives, comme émotions associées, c'est l'expression du rejet, de la résistance à ce qui est.




Pour en revenir à l’intensité de l’intention nécessaire au processus de création délibérée, j’ai eu la forte sensation que la douleur avait aussi cet objectif de donner de l’énergie à l’intention. Outre le fait qu'elle témoigne d'un blocage énergétique en lien avec des croyances erronées.
Généralement la conscience humaine formatée selon les religions se dit que la souffrance est initiatique, que c’est une façon de payer quelque chose, de gagner le paradis ou encore que c’est une punition. Un athée se dit que c’est la fatalité, qu’on ne peut pas vivre sans elle, qu’elle fait partie de la vie, ce qui n’est pas faux non plus. 

La vie nous réserve bien des surprises mais en général on y réagit selon nos croyances et on pense que ça nous tombe dessus par fatalité, par manque de chance ou quand on est un peu au courant des lois universelles, on pense qu’on a fait une connerie. 
Alors on s’en veut, on en veut à la vie, à son âme et on cultive des pensées qui abaissent notre taux vibratoire et nous maintiennent dans la position de victime, dans le jugement et la colère. 

En observant objectivement les pensées qui émergent en pareille situation, on va reconnaitre celles qui sont issues des croyances, des conditionnements et on pourra les lâcher en revenant à la vibration qu’on veut rayonner. 
Au-delà du jugement, des conditionnements et des croyances, la douleur est quelque chose qui nous oblige à regarder où on en est entre ce qu’on veut ressentir et notre réalité, ce qu’on fait ou non pour y parvenir. 
Il y a aussi les douleurs liées à la condition humaine qui sont inhérentes à la vie d’un humain et si on observe cela, on va voir que généralement elles arrivent au moment où nous avons acquis de l’expérience où nous sommes prêts à les accueillir. 

En tant qu’humain nous fonctionnons généralement de façon automatique, inconsciente, selon notre genre, notre culture, notre position sociale, familiale, tout en étant convaincu que c’est la norme ou que nous sommes normaux, c'est-à-dire intégré, à notre juste place. Nous sommes installés dans le confort de nos croyances jusqu’au moment où quelque chose vient remettre en question notre façon d’être, de penser et d’agir.

Déjà, le fait de constater qu’on agit et qu’on pense de façon formatée, c’est devenir plus conscient de ce que nous sommes et de ce que nous ne sommes pas véritablement. Pouvoir observer nos pensées et ne pas les croire puisqu’elles s’opposent à notre nature véritable, à notre intention de vivre dans la paix et la joie, selon notre cœur ou les aspirations de l’âme, c’est sortir des schémas inconscients. 
C’est aussi de cette façon qu’on se libère des croyances communes et qu’on ouvre son esprit, qu’on se détache des égrégores de l’inconscient collectif. On ne fait pas de la douleur une souffrance mais elle devient une occasion d'apprendre et de comprendre où se situe notre force dans l'intention et l'attention.

Je m’en rends compte parce que les évènements extérieurs n’ont plus autant d’impact sur mon état d’être. Bien que je ressente parfois des peurs ou une lourdeur dans l’air, comme je reviens à mon intention première, à la confidence avec mon âme, cela ne m’affecte pas. Disons plutôt que puisque je ne bloque pas les émotions et que je ne m’y attache pas, la paix demeure. 



Clef 206
Avoir peur de la maladie, c’est déjà la créer, lui donner une certaine existence. Renier la maladie, c’est lui fermer les portes !
Si elle s’est installée furtivement à votre insu,  reniez-la à chaque seconde. Dès qu’elle se manifeste, dites-lui : « tu n’existes pas, je suis en parfaite santé, je t’aime mais tu n’as plus rien à faire en moi ».
Envoyez de l’Amour sur ce qui n’est pas parfait dans votre corps. Ayez  totalement confiance en votre Être Divin qui peut accomplir des miracles, car le moindre doute freine votre guérison. les êtres de lumière via Monique Mathieu

J’ai eu l’envie de cliquer sur le lien qui ouvre sur des messages aléatoires des clefs de sagesse et là encore, l’effet de résonance est incontestable. Cependant, même si ce point de vue totalement éloigné des croyances communes se rapproche de ma vision personnelle, j’ai tout de même quelques réserves. 
Enfin disons plutôt que mes points de référence sont tirés de mon expérience et je retiens l’essentiel ; le corps a la faculté de se régénérer, j’ai déjà vécu un miracle de guérison. 
Ce sont les bases de ma foi en l’auto guérison qui de mon point de vue est intimement reliée au rayonnement, aux énergies qu’on cultive. 

Il est clair que c’est l’amour sans conditions, le fait de m’autoriser à aimer et à être aimée qui a provoqué la guérison des deux hépatites en 1996. A l’époque je pensais que c’est la foi au christ qui m’avait guérie et même si c’est une partie de la vérité, il a fallu un certain temps pour que je comprenne que d’une part que l’énergie christique est en chacun et d’autre part lâcher les rôles pour aller à l’essentiel. A la conscience que l’amour lumière, le désir de paix et la joie d’être, sont les fréquences de la source en soi. 
Autant l’essence que l’énergie qui nous traverse de bas en haut et inversement. 
Cette essence qui est notre nature profonde, éternelle et qu’on cultive dans la relation à la source en soi puis qui rayonne et impacte autant notre état d’être que nos relations. Intégrer et manifester cette énergie ou la reconnaitre et la cultiver en soi, dans la relation intime à la source et dans nos choix quotidiens relatifs à ce qu’on veut rayonner, incarner. 

L’énergie de vie, du désir qui est à la fois une part de notre essence et que nous recevons de la terre et du ciel, se trouve bloquée par nos modes de pensée basés sur le rejet, le refoulement de la peur, des pensées et des émotions dites négatives. 

Ce ne sont pas les pensées et les émotions qui sont négatives, c’est la façon dont nous les croyons et comment nous les repoussons. Nous les repoussons autant que nous les nourrissons par le fait de ne pas vouloir les voir, ni ressentir les émotions qui leurs sont associées. 
En ce sens, ce qui est dit par les êtres de lumière n’est pas en accord avec ma vision actuelle des choses. Renier la maladie n’est pas à mon avis le terme approprié dans le sens où le fait de la repousser c’est une forme de résistance qui va amplifier le mal-être. 
C’est une façon de la croire et de lui donner de l’énergie, de donner de l’énergie à la résistance, à la lutte et la division. C'est cette attitude qui fait que la douleur devient souffrance.

De mon point de vue, l’accueil, la reconnaissance et le fait de ne pas s’identifier à ce qui est perçu, c’est à la fois nourrir l’amour et la lumière, ouvrir son cœur et sa conscience. C’est cela qui permet de lâcher non seulement les croyances mais aussi l’attachement à celles-ci. 
C’est vrai qu’il n’est pas facile d’expliquer les choses puisque cela demande déjà de prendre conscience de ce qui est erroné, rejeté, en soi et c’est à la fois subjectif et momentané, c’est cela qui fait qu’on ne peut pas généraliser. Tout comme les lois universelles ne peuvent être intégrées et validées que par l’expérience, l’observation neutre. 




On va comprendre comment elles fonctionnent en faisant le rapprochement entre notre état d’être et les pensées du moment, entre ce qu’on perçoit et la façon dont on interprète les faits selon nos croyances, nos blessures. Mais là encore, ça n’est pas une compréhension uniquement intellectuelle, on ressent que c’est vrai parce que la sensation d’évidence apparait en même temps que l’idée. 
C’est ainsi que peu à peu on va reconnaitre la présence et la guidance de l’âme. Ou qu’on va exercer son discernement, ouvrir sa conscience et percevoir au-delà des raisonnements habituels, cultiver la transparence, l’observation objective et s’ouvrir à recevoir les réponses non seulement pour comprendre le sens de ce qui arrive mais surtout pour savoir que nous sommes cette conscience élargie tout autant que la personnalité humaine. 

On a une vision de l’humain plus étendue lorsqu’on délaisse le jugement ou les modes de pensées conditionnés mais on passe alors par des moments où seule l’intuition nous guide puisqu’on ne s’attache plus aux anciennes références. 
Ainsi pour la douleur aux reins, le simple bon sens me renvoie à une explication logique liée au fonctionnement mécanique du corps humain, un muscle a besoin d’être exercé. 

Ensuite, il y a un autre point de vue qui ne consiste pas à essayer de comprendre le sens métaphysique mais plutôt de voir la différence entre l’état d’être dans la culpabilité et celui qui résulte de l’acceptation. 
Chaque expérience est une occasion de se tourner vers l’intérieur et d’apprendre à accueillir plutôt que de résister, rejeter ou lutter. 
On apprend toujours et selon notre degré de conscience, notre compréhension on en fera une expérience enrichissante ou une souffrance. 

Ce qui est davantage à comprendre, c’est la façon dont notre vision et nos choix de pensées, nos croyances influencent jusqu’à transformer une expérience. 
Mais là encore, c’est subjectif et le résultat ou l’enseignement tiré dépend de notre chemin, de notre personnalité et de ce que nous sommes venus expérimenter ici-bas. 

Je peux constater que ma vision de mon corps physique, le type de relation que j’entretiens avec lui maintenant est beaucoup plus paisible, aimante, transparente qu’avant. Idem pour la relation avec mon âme, mon mental et mon corps émotionnel. 
Le désir de paix et d’unité intérieures est le fil rouge, ce qui compte le plus pour moi aujourd’hui et c’est cela qui donne le ton, la vibration majeure. 

Même si des pensées de peur, notamment peur du lendemain, du handicap se manifestent je me dis que ce sont des pensées inhérentes à la condition humaine ou logiques pour l’humain conditionné. 
Le fait que je ne les suive pas, que je ne les nourrisse pas maintient la paix et la confiance. Tout comme le fait que je ne cherche pas à lutter contre elles. Et je ne me force pas à raisonner de cette façon parce que ça correspondrait à une nouvelle croyance. 
C’est l’expérience qui m’a amené à constater que l’acceptation permet d’aller au-delà de la vision limitée, conditionnée, sans pour autant donner une vision claire du futur. 

Deux points de vue pourraient s’opposer, celui issu des croyances et de la réalité de ce monde où tout fini par mourir et d’autre part, la réalité de la régénération cellulaire qu’on peut vérifier. 
En reconnaissant ce conflit exprimé par des pensées contradictoires et en lâchant la lutte, en confiant à la source chacune d’elles, la paix demeure. Puis l’idée apparaissant comme une évidence que l’objectif n’est pas de durer ou de gagner mais de se délester de ces modes de fonctionnement, des attentes et des croyances, d’apprendre à vivre dans la paix, la joie, au présent, d’incarner les vibrations de la source ici et maintenant. 

Pouvoir être en paix avec ses corps, avec les pensées automatiques du mental, c’est l’amour manifesté, incarné. Pouvoir se détacher des pensées, des émotions et des attentes, c’est être libre, ouvert à la nouveauté. 
Je ne lutte pas contre les douleurs qui ne se limitent pas aux reins ou à l’épaule puisque c’est aussi au niveau du cœur que ça tiraille. Là encore, sans m’acharner à lutter contre elles, à chercher un sens, je m’ouvre, je lâche le besoin de savoir pourquoi et comment guérir, comment ne pas ressentir ces douleurs. Je me réjouis de pouvoir être calme malgré tout et cela vient du fait que je n’attende rien. Je me félicite même de ne pas faire de la douleur une souffrance.
Évidemment je préférerais retrouver rapidement la santé, le bien-être mais je me contente de maintenir la paix sans forcer, sans me raisonner. Je reste neutre sans nier les pensées automatiques que j’offre systématiquement à la source. 




Si j’en parle ici, c’est parce que déjà j’avais envie d’écrire et parce que je pense que nous sommes nombreux à vivre des symptômes physiques. Il semble logique que le corps physique réagisse aux libérations, au fait de permettre à l’énergie de vie, de circuler plus abondamment. Puis le fait de lâcher l’ancien mode de fonctionnement qui consistait à lutter, entraine aussi nécessairement des ajustements autant dans l’inconscient, la mémoire que dans la matière puisque tout est lié, en constante harmonisation, adaptation.

Je dors beaucoup en ce moment, les nuits sont longues et je pense que c’est dû au fait que les ajustements se poursuivent sans interruption. Je ne me souviens plus des rêves mais je constate que je suis plus apte à laisser les émotions s’exprimer sans m’y attacher. 

L’évolution de la conscience humaine et ce qui en transparait dans la science, dans le désir de devenir éternel, de repousser la mort, s’exprime aussi à travers l’invention du cinéma. Faut-il y voir la volonté humaine que la peur de la mort amène à stimuler la recherche scientifique en ce sens ou une réalité, un potentiel à notre portée ? Ou encore la conséquence du nombre croissant d’individu en connexion avec leur âme ou conscients de ce qu’ils sont en tant qu’essence, ce qui a pour effet d’ouvrir la conscience collective à de nouvelles réalités et donc possibilités ? 

Chacun a ses propres réponses qui correspondent autant au degré d’attachement à cette vie, qu’au désir de poursuivre cette aventure de changement profond et au choix de l’âme. Dans le détachement et à la fois la conscience que tout se passe au présent, il n’y a plus d’attentes et pourtant la confiance et l’espérance demeurent, amplifient même. 

Puis la qualité de vie témoigne aussi de ce changement en profondeur, de cette conscience davantage présente à ce qui est, davantage dans l’acceptation, le lâcher prise. 
Là encore, je peux faire le rapprochement entre les libérations, le fait de lâcher les vieux modes de pensée basés sur la peur, les vieilles croyances, l’amélioration de mon état d’être général et la façon dont je bénéficie de davantage de confort. 
Je n’en témoigne plus pour vous convaincre mais simplement parce que j’ai envie de partager les clefs de ce mieux être procuré par le détachement, l’abandon de la lutte et du jugement.
Tout est relativisé et seul compte le moment présent, la façon dont je le vis en étant plus présente, plus calme, plus équilibrée, enthousiaste et confiante. En cela, je reconnais la présence, la guidance de l’âme. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr