jeudi 26 octobre 2017

« Prendre le temps d’observer sans juger et laisser venir les images, les idées, le désir »





On peut dire que ça brasse encore pas mal au niveau énergétique ! C’est dans des moments de ce genre que je me dis qu’être en paix avec soi-même et devenir de plus en plus conscient de ce qui se passe en soi, est la meilleure façon de ne pas subir l’influence des mouvements tant cosmiques qu’humains.

Les pensées étant de l’énergie et comme la majorité des gens est connectée à des écrans, au courant des infos instantanément, chaque fois qu’un scandale éclate, ça crée des vagues de colère, d’indignation, de jugement, de critiques…

Je ne regarde pas les infos télévisuelles puisque j'ai donné cet appareil hypnotique mais quand je tombe sur un post sur facebook qui dénonce ou qui révèle une des nombreuses manipulations, cela me ramène à l’intérieur juste pour sentir comment ça réagit. 
Cela me permet à la fois de constater que le mental n’est plus trop en mode  jugement et donc qu’il est apaisé et en même temps, de prendre l’habitude d’être plus présente, plus consciente et de choisir de lâcher prise.

Nous sommes très sollicités par les ordinateurs, les écrans de toute sorte, ce qui nous maintient dans l’ancien mode de pensée, dans le mental, dans une sorte de bulle psychique où nous sommes en interaction avec le monde extérieur. Nous sommes rarement conscient de notre corps physique, de ce qui s’y passe et nous traduisons le monde selon nos croyances, notre mental mais surtout selon notre inconscient. C’est lui qui gère nos réactions, nos systèmes de croyances, nos émotions et par conséquent notre comportement. Notre attention est focalisée sur l’extérieur et c’est comme si nous étions sans arrêt en dehors de notre corps, de notre centre.


Les dernières vagues de lumière et les remous au niveau collectif m’ont amenée à sonder une fois de plus mes profondeurs, ces peurs qui régissent l’inconscient et la conscience ordinaire ou réactive, par l’évitement, par des stratégies de déni, de rejet et de projection. 

Observer ces mécanismes, sentir ces peurs existentielles, sans les juger et en confiant à la source, les réactions que ça suscite, les pensées qui restent généralement enfermées dans l’inconscient parce que mental les censure, n’est pas très confortable sur le moment mais cela crée toujours une intimité qui nourrit la confiance en soi. Des palpitations cardiaques m’ont un peu effrayé mais c’est aussi grâce à elles que j’ai pu entendre les pensées de peur et les confier à la source dans un dialogue où les croyances, les conditionnements ont pu être lâchés.

J’ai observé que je continuais d’avoir peur de souffrir et même de ressentir mais plutôt que de me raisonner, j’ai laissé ces pensées s’exprimer et les émotions ont pu aussi s’extérioriser. 
Mais là aussi, finalement si je ne les nomme pas si je me contente de sentir ce que ça me fait, si je n’ajoute pas de pensées de peur ou de jugement, la sensation s’évapore. 

En général face à des sensations intenses, on va focaliser son attention vers l’extérieur et cela a un impact positif parce qu’on n’amplifie pas la douleur qui va finalement disparaitre mais cela ne nous maintient en mode inconscient. D’une certaine manière, c’est un système qui limite les dégâts mais il ne nous permet pas de simplement accueillir une émotion. Et tant qu’on ne le fait pas, on reste soumis au système de refoulement, à la peur de souffrir.




Pourtant en prenant simplement conscience de cette peur, en la reconnaissant, on s’en détache parce qu’elle n’a plus la même intensité. Le fait de reconnaitre une peur, ou une douleur, de ne pas nier mais de ne pas focaliser sur elle ou d’en parler avec la source en soi, avec le corps physique, change la vibration, la perception et la sensation. 
On est dans l’ouverture, la confidence, l’intimité et l’accueil ce qui change à la fois la vibration et la relation à soi. 
Puis d’un autre côté, quand la vibration s’allège dans cet accueil, une envie va naitre, un désir d’agir. Cela montre que l’énergie est à nouveau en mouvement et le désir qui émerge ne vient pas d’un raisonnement, il est directement inspiré ou c’est la conséquence de la fluidité énergétique.

Suivre le désir de l’instant, apprendre à lâcher le jugement et donc à être attentif aux pensées qu’on nourrit, tout cela nous aide à devenir plus conscient, plus présent à notre vraie nature ou à notre nature vibratoire.

J’ai encore bien du mal à accepter de porter encore des programmes qui répondent aux pulsions de mort mais en les observant là encore, je peux voir que ces programmes comme toute dépendance, répondent aussi à la pulsion de vie, au besoin de se sentir en paix même si c'est par le contrôle. 
Pour la clope, je me dis qu’en devenant juste consciente de chaque fois que je veux en allumer une et en ne jugeant pas cela, l’énergie va s’alléger. Et c’est ce qui se passe, des élans à aller marcher, à changer la routine, à être plus tournée vers moi-même et à passer à l’action, se manifestent spontanément. 
Puis face çà ce constat je me dis que cette addiction est peu à peu perçue comme un instrument de révélation ou du moins une occasion de sonder ces pulsions internes, de les voir autrement que comme des ennemies. 
Il est tout à fait légitime que des aspects humains aient envie de mourir ou de partir de ce monde face au constat navrant des manipulations de masse, face aux chemtrails répandus 24h/24 et face à nos propres incohérences.

Idem pour les pulsions de mort qu’on porte en soi, elles sont aussi la mémoire de l’éternité ou des mondes subtils. Les reconnaitre c’est retrouver une part de cette mémoire et comme ces gestes compulsifs morbides ont été adoptés dans l’adolescence, contacter l’ado en soi, c’est retrouver aussi ses rêves, ses espérances, ses énergies spécifiques.

L’ado qui se tourne vers le monde et qui en voit les stratagèmes, les manipulations, tombe de très haut, il fait le deuil de la plupart de ses illusions. Que ce soit au niveau des gens de pouvoirs, du système pyramidal, patriarcal ou des relations amoureuses, il perd son innocence, sa naïveté et il en souffre. 
Mais c’est aussi comme ça qu’il est poussé à faire des choix. 
Malheureusement trop souvent livré à lui-même ou influencé par l’extérieur, manipulé par le besoin d’être aimé, ignorant de sa vraie nature qu’il n’a pas appris à contacter ou pour le moins à prendre au sérieux, il finira par abandonner ses rêves. 

Il jette le bébé avec l’eau du bain ou décide d’en finir tellement le choc des révélations est insupportable. Et quand il est en dépression, les médecins étouffent toute sensibilité par des anti-dépresseurs, ce qui l’éloigne encore plus de sa vraie nature.

Quand on parle de méditation de pleine conscience, c’est à la fois pour reprendre contact avec ses mondes intérieurs, avec la source en soi et en même temps pour sortir peu à peu de l’ignorance, des croyances et des systèmes inconscients. 
C’est une façon d’instaurer de nouvelles habitudes, de nouvelles références plus intimes, de faire le tri au niveau de nos croyances, d’aller au cœur de nos blessures mais aussi de nos aspirations personnelles.

En spiritualité on rejette souvent l’ego mais on fait l’amalgame entre le conscient et l’inconscient et d’ailleurs ce dernier a aussi une grande part d’extrême intelligence dans le sens où il nourrit la vie en soi. L’inconscient c’est à la fois les stratégies de survie mais aussi la vie en mouvement. 
Devenir de plus en plus conscient de nos pensées, faire le tri entre celles qui sont issues de la conscience collective et celles qu’on veut nourrir ou qui résonnent en nous, qui font écho à notre vision profonde de la vie, c’est réapprendre à se faire confiance, à mettre en avant ses propres pensées et à les suivre. 




Ces pensées s‘accompagnent d’un sentiment de sécurité, de clarté, d’évidence et cela en confirme la validité. Et cela concerne tout autant l’âme, les mondes invisibles, que les modes de fonctionnement humains. 
L’abandon du jugement permet d’y voir plus clair et de se familiariser avec la voix de l’âme, de la sagesse en soi. 
 
Si l’envie du moment c’est de rester à ne rien faire, là encore, seul les croyances et conditionnements peuvent voir cela comme quelque chose de négatif. 
En confiant à la source les pensées réactionnaires qui émergent en pareilles circonstances, on va comprendre que ces moments sont importants, qu’ils participent à la restructuration de nos systèmes internes, à l’établissement de la confiance en soi, au fait d’apprendre à s’écouter, à suivre son désir du moment, à se laisser guider par la source, en confiance.

On va constater une fois de plus que c’est le jugement qu’on porte sur quelque chose qui le décolore, qui le dénature, qui en fausse la perception. Cela va nous aider à ne plus croire ces pensées réactionnaires, à vouloir réaliser l’unité et la paix en soi. A suivre les pensées d’amour plutôt que la peur et à accueillir la peur qui ne sera plus perçue comme une ennemie.

J’ai confié à la source ma peur de la peur, des émotions, des sensations étranges que je n’ai pas appris à reconnaitre puisque j’ai toujours anesthésié le ressenti mais en fait là encore, c’est une vision faussée des choses. Il s’agit de retirer les étiquettes aux sensations et ainsi de ne plus les enfermer, de ne plus bloquer l’énergie.

Il est clair aussi qu’en prenant l’habitude de se tourner vers l’intérieur on va constater que notre mental ne peut rien contrôler ou du moins que la seule action bénéfique qu’il puisse avoir c’est d’apprendre à faire confiance, à se confier à la source. 
J’ai commencé par prêter attention aux frissons que j’ai identifiés comme des signes de la présence de l’âme mais là encore, c’est une vision humaine des choses, limitée ou partielle. 
On associe le bien-être ou ce qu’on qualifie ainsi au divin mais il s’agit de réactions physiologiques. Ce qui ne veut pas dire non plus que ce ne soit pas l’expression de la source en soi ou de l’âme. 

Là encore, l’abandon du jugement, des étiquettes ou l’observation neutre permet de voir avec un regard neuf. Ce constat m’a permis d’oser faire face aux autres sensations et de constater combien le jugement les amplifiait ou les rendait désagréables. 
Puis peu à peu j’ai pris conscience que toutes sensations étaient l’expression d’un blocage énergétique et que le fait d’abandonner le jugement rendait fluide le mouvement interne, l’énergie du désir.

Cette énergie qui vivifie et qui donne l’envie d’être en mouvement, de passer à l’action a besoin de circuler de façon fluide et on la bloque par nos jugements, par les définitions ou les étiquettes. D'un autre côté, comme la mémoire a imprimé l'intensité des sensations qu'elle a rangé dans la case "danger", en commençant par démystifier la peur, la vision change, la vibration puis l'attitude aussi. 




Les bouffées de chaleur par exemple peuvent être perçues sous différents angles et selon la définition qu’on en donne, cela reflète autant nos croyances que le manque d’amour, de confiance et de connaissances.

D’un point de vue médical, c’est le résultat d’un bouleversement hormonal et la logique de ce point de vue, c’est de réguler les doses par un apport de je ne sais plus quelle hormone puisque je n’en ai jamais pris. 
Selon les croyances collectives, c’est la conséquence du vieillissement mais on ne tient pas compte de l’énergie et de sa nature intrinsèque.

Vers la cinquantaine, une femme se retrouve face à elle-même avec ses peurs, ses doutes, ses croyances et sa résistance face au vieillissement. On perd son pouvoir de séduction, les enfants sont partis, les blessures d’enfance resurgissent, les peurs amplifient parce qu’on est face à soi-même, on ne peut pas s’échapper par le fait de s’occuper des autres, par le travail, les divertissements. 
La peur de vieillir et donc de ne plus plaire, la peur de la mort qui commence à devenir d’actualité, tout cela crée des bouleversements internes. 
Le corps physique ne peut plus occulter, les émotions refoulées surgissent et l’énergie de vie qui se logeait dans l’utérus pour créer une ovule se dirige vers le cœur, vers la couronne. Ou du moins elle n’est plus cantonnée dans le chakra sacré, elle n’est pas non plus utilisée dans la sexualité et ne peut plus s’exprimer dans le besoin de plaire, ni dans l’amour filial. 
 
C’est l’heure des bilans où on peut prendre du recul sur sa vie, faire des choix personnels et tous les bouleversements nous y invitent.
Si on considère que c’est un symptôme physique et qu’on va voir un toubib, on passe à côté des messages internes tout en continuant de donner son pouvoir au système patriarcal, aux autorités extérieures. 
Si on observe ce qui se passe en soi, on va se rendre compte que la peur ou le stress crée ces bouffées de chaleur, on va comprendre que c’est lié à l’énergie au-delà de l’aspect physiologique. Cela survient lorsque des pensées de jugement, de peur se manifestent et bloquent la libre circulation de l’énergie. 
Au début, on se demande ce qui se passe, cela suscite de la colère. D’un côté on est contente de ne plus avoir de règles et de l’autre il y a un sentiment de perte. 
Celui du pouvoir de séduction et donc de l’attention positive extérieure. 

Mais là encore, c’est l’occasion de revisiter nos croyances, nos conditionnements et de comprendre que l’amour est bien plus vaste que ce qu’on en croyait. Qu’on a très souvent confondu émotions fortes, généralement des peurs, et amour intense. 

Le recul sur notre vie et l’observation neutre de ces expériences passées va nous apprendre beaucoup à propos de nos conditionnements et on va pouvoir choisir de les actualiser. 
On va comprendre peu à peu que l’amour est plus proche de l’état de sécurité, d’ouverture d’esprit et de tendresse que de l’extravagance de la passion. La passion qui est plus souvent synonyme de possessivité, de besoin d’exclusivité, d’attachement, de dépendance. Dépendance autant psychologique que physiologique. 
Plus on se libère des étiquettes, plus on observe avec neutralité et plus on se dépouille des croyances, plus on perçoit les choses dans leur aspect énergétique, plus on se simplifie la vie. 




La paix du mental s’installe à mesure qu’on lâche les jugements et cela impacte considérablement nos corps subtils tout autant que l’énergie qui circule avec plus d’aisance. 
Les conséquences sont aussi nombreuses. Plus de paix, de stabilité, d’inspiration, de légèreté, d’authenticité, de liberté, plus de confiance en soi et beaucoup moins d’attentes. Et aussi plus de présence, de conscience de qui on est au-delà des masques, plus de concentration, d’attention. 

Les symptômes physiques ne sont plus perçus comme des problèmes qu’il faut résoudre mais comme des invitations à sonder ses profondeurs afin d’augmenter la confiance en soi, la reliance intérieure, l’amour et la clarté. 
C’est ce qui semble paradoxal parce que plus on se connait, plus on se fait confiance et plus on s’aime et en même temps on se détache, on lâche prise. 
On s’aime plus, on aime mieux son corps physique qu’on reconnait comme un véhicule complexe, intelligent, autonome mais en même temps on apprend à accepter cela, à accepter que plus on lâche le contrôle et plus on le respecte. 

Parce que ce dont il a le plus besoin, c’est de paix, cette paix qui est l’amour incarné, qui découle de l’acceptation, de l’unité intérieure, de l’apport de lumière ou du regard bienveillant de la conscience sur lui. Dans l’observation neutre on comprend que la conscience est éternelle parce qu’elle est toujours présente.

Les conséquences sont énormes et je peux le voir par le fait que je prenne le premier bout de cachet de plus en plus tard. Je suis de plus en plus en paix avec tout ce que je suis. 
A ce sujet, je fais de plus en plus confiance au geste, au lieu de vouloir contrôler le dosage par le mental, je laisse le geste réguler cela. 
La dose quotidienne est prédéfinie et c’est le fait de lâcher le contrôle mental à ce sujet que les peurs et croyances se dissolvent peu à peu à mesure que la confiance en l’intelligence du corps physique est reconnue.

Les palpitations cardiaques m’ont amené face à cette évidence, le corps physique est autonome, ça n’est pas mon mental qui décide du jour de la mort. Même en cas de suicide, le geste est commandé de façon inconsciente en grande partie, il s’agit d’une pulsion résultat d’un combat interne. 
Là encore j’ai le choix, soit je lutte contre le symptôme, contre l’inconscient ou les pulsions de mort, contre les pulsions de vie aussi puisque les deux sont liées, soit je lâche prise et laisse la source équilibrer l’ensemble. 
Ce moment vient dans la confidence, le fait de prendre conscience de ce que l’on porte et de l’offrir à l’amour lumière ou dit autrement de ne rien en faire. On perçoit alors les choses autrement, avec plus de recul, de confiance et d’acceptation. La vibration s’élève d’elle-même.  




Et même si le corps peut se régénérer constamment, l'idée de vivre éternellement cette association ne me tente pas plus que ça. J'apprends l'amour sans attachement parce que ça me semble plus approprié, bénéfique et lucide aussi. 

La peur de la mort amène à reconsidérer les choses lorsqu'on l'observe objectivement, on voit que c'est une forme de dynamique qui engendre toutes sortes de parades et en reconnaissant puis en lâchant ces stratégies, en arrêtant dans faire des vérités absolues, on en voit l'intelligence, la façon dont les corps s'harmonisent. Comment les énergies s'équilibrent et cette observation neutre nous libère de l'attachement, de toutes formes d'attachements, cela nous rend plus libre, plus tolérant et plus conscient. 
Plus conscient du fait que nous pouvons faire confiance à la source, à la vie, à tout ce que nous sommes. 

Et c'est aussi ce qui ramène au présent, à l'idée que seul compte ce moment. 
Alors la seule question qui reste c'est comment je veux le vivre, qu'est-ce que j'en fait ? Quand on revient à cette seule question, les corps s'apaisent, la joie se manifeste et l'action suit, légère, cohérente, harmonieuse. 
Je retrouve enfin l'envie d'aller au jardin. Jusqu'à maintenant, la vue des chemtrails me retenait à l'intérieur mais là, le désir me pousse et cette vibration légère témoigne du détachement qui s'opère. 
La peur refoulée paralyse mais lorsqu'on l'accueille, lorsqu'on la reconnait tout simplement, l'énergie du désir circule à nouveau et avec elle, la simple joie d'être se manifeste. 
Là encore, la vision du désir change totalement, il devient pulsion de vie et il est perçu comme une invitation de l'âme, reconnu comme la guidance intérieure. C'est l'amour en mouvement, sans limite, sans excès, sans étiquettes


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr